Aux creux des vagues... [PV: Yagami Raito]

[14 Juillet | Soir aprés avoir quitté "Destin"]

Tanin' était à l'aval du navire longeant les côtes du continent. Installé en un parfaite équilibre sur la rembarde de sécurité, il observait l'horizon nocturne qu'offrait l'océan miroitant la pale lumière de la lune et celle de ses amies les étoiles. Aujourd'hui au contraire du passé, Tanin' n'avait plus de chez lui. Enfin si il en avait un, et c'était le monde, mais on ne pouvait parler d'une habitation propre scientifiquement parlant. Aujourd'hui il vivait au coeur de ses rêve, sa liberté. Unique but louable dans se monde sanglant broyant du noir.

Il avait embarqué dans "Le Pauvre" en fin d'aprés midi. C'était un navire de sobre qualité paradoxalement à son nom qui acceuillait tous les voyageurs le demandant pour une somme modique pour faire le tour du continent. Tanin' avait entendu parlait de se navire par Kino tavernier de la forêt proche de Kiri. Il lui avait indiqué qu'il passerai dans quelque jour sur les rive de la mer du brouillard entourant les îles du pays de l'eau.
Tanin' avait décidé de laisser "Destin" faire ses recherche seul, et ainsi le jeune homme put embarquer en temps et en heure sur "Le Pauvre". Il avait déjà préparé son itinéraire à partir d'une carte de Kino, il quiterait le navire sur les berge du pays du feu pour continuer son chemin en s'arrêtant de si de là pour profiter des paysage que regorgeait cette terre, jusqu'a atteindre la date de son rendez vous avec un fameuse inconnu à la Vallée de la fin.

Cela faisait trois heure que le navire longeait à bonne distance des terres. Tanin' avait demandé à un mateleau quand pensait il atteindre le pays du feu, celui-ci lui avait répondu "demain soir" d'une voix sombre de marin. Ne cherchant pas plus la discussion, le jeune homme s'installa sur la rembarde du navire et plongea son regard masqué dans le lointain. Son manteau noir virevoltant par la brise marine qui c'était peu à peu levé sur les flots.
Soudain le navire se braqua vers les terres. Habitué à ne pas tourner la tête, Tanin' employa ses yeux spéciaux lui permettant d'avoir une vision périphèrique de 360° capable de traverser la matière et de voir à d'étonnante longueur; en plus de cela il arrivait à capter les réseaux d'énergie qui pululait chaque être doué de vie. C'est ainsi qu'il put trouver la cause de se brusque changement de direction. Une silhouette. Vêtu d'une cape de voyage grise, avait fait appel au navire.
Il fallut cinq minute de manoeuvre au "Le Pauvre" pour arrimer son navire au côte boisé qui pululait dans la région. L'homme emprunta le pont qu'avait mis deux marins, en paya un et lui donna sa direction. Puis enfin alla s'installer à une dizaine de mètre de Tanin' acoudé à la rembarde, ses yeux nacré sans pupille plongé dans le vide de ses pensée. Le jeune homme au masque ne faisait déjà plus attention à ce nouvelle arrivant. Parcontre, étrange action, sa main droite carressait le pommeau de la Tenrou. Prés à l'empoigner.
"Le Pauvre" repris sa course au coeur de la nuit dégageait. Des âmes érante en son sein, pour un voyage dans les bras de la lune et des étoiles.

[14 Juillet | Soir, Après Kiri]

La nuit. Le seul instant de la journée où il pouvait se retrouver, seul, en phase avec lui-même. Il s’était surpris à préférer l’obscurité à la lumière, le silence au bruit et la solitude à la compagnie, bien que parfois réconfortante, des gens. Cette nuit-là, encore, il était seul. Il se savait épris d’une jeune femme. Elle semblait tenir à lui mais ignorait tout de ses penchants de solitaire. Il se dirigeait vers le point de raliment où l’attendaient ses compagnons. Il sortait d'un combat éprouvant contre des chasseurs de déserteurs. Il craignait de ne pas arriver à temps et d’être encore poursuivi alors qu’il ne s’était pas totalement remis de ses batailles précédentes. Il décida donc de longer les côtes.

Il restait calme mais toujours en état d’alerte. Le danger pouvait venir de n’importe où, ainsi il laissait son Byakugan perpétuellement actif. Cet effort, non sans lui couter des forces, éveillait son esprit. Comme transcendé ou altéré par les derniers évènements et l’effort que le jeune homme faisait, son esprit se mettait parfois à errer : entre deux rochers esquivés et quelques bois franchis, Raito voyait en flash des images a priori sans sens. Son père, son entrainement avec Sabaku No Gaara, son périple au Temple de la Foudre, sa découverte sur ses origines… Sans sens mais liées, toutes ses images le conduisaient au même rapprochement : le clan Hyûga.

Comme à chaque fois qu’il faisait appel à ses dons héréditaires, Raito se sentait accompagné ou plus ou moins habité. Gaara lui en avait parlé, son ancêtre, Hyûga Karatchi, était considéré comme un des plus talentueux de sa génération. L’actuel chef du clan lui avait même affirmé que le jeune Yagami adoptait parfois des postures et des mouvements restés légendaires, car employés à l’époque par son aïeul. Cette nuit ne faisait pas exception à la règle. Raito le sentait, l’entrevoyait, ce chakra qui n’était pas le sien, ces émanations spectrales. Il était là, presque palpable, franchissant avec lui les obstacles naturels qui constituaient les côtes de cette région. Chaque pas devenait de moins en moins spontané et de plus en plus guidé. Puis tout à coup ce fut une voix. Si faible et imperceptible que proche du chuchotement.

????? : Parles-lui…

Au même instant, Raito vit un bateau.

????? : Parles-lui…

Le chuchotement se faisant insistant, le jeune ninja s’arrêta. Etait-ce là un signe ? Parler à qui ? Le bateau voguait paisiblement mais Raito voulut se convaincre que c’était la fatigue qui générait ses hallucinations. Il scruta la zone où se trouvait le bateau. Plusieurs individus à bord, jusqu’ici rien d’étonnant. Il étendit son regard jusqu’au pont du bateau et y trouva un homme dont le chakra dépassait l’entendement. La surprise fut d’autant plus grande quand Yagami découvrit les pupilles qui logeaient dans ses yeux.

Pensé : Un Hyûga ?

Presque instinctivement il fit un signe vers le bateau. D’après sa taille et son agencement, il s’agit d’un navire de transport, non de marchandises mais de voyageurs. Après quelques secondes, le bateau changea son cap et commença à dévier vers sa position. Au bout de longues minutes, Raito posa le pied sur le ponton improvisé par deux marins. Il donna à l’un deux le reste de sa bourse et commença à leur parler.

Marin 1 : Merci, nous allons vers le Pays du Feu.
Raito : Ce sera parfait.
Marin 2 : Vous avez de la chance généralement on ne s’arrête pas n’importe où, on ne sait jamais sur qui on va tomber.
Raito : Oh ça je ne vous le fais pas dire. Le destin a parfois sa façon bien à lui d’exprimer et d’exhausser ses propres vœux.
Marin 1 : Prenez place sur le pont.
Raito : Merci, je vous dirai plus tard où je descends exactement. Il me faut juste m’éloigner de ses terres où j’ai tant perdu.

Sans même attendre leur réponse, Raito alla s’asseoir à quelques mètres de l’inconnu aux yeux d’argent. Le jeune ninja serrait le poing dissimulé sous son manteau, ne sachant si l’appréhension était justifiée. S’il hallucinait concernant Karatchi, l’homme face à lui n’était pas une illusion. La voix l’avait bel et bien conduit vers un membre du clan. Pourquoi ? Il n’y avait pas 36 façons de le savoir. Il s’adressa à l’inconnu.

Raito : Vous vous rendez dans le Pays du Feu ? Il paraît qu’un nouvel Hokage a pris ses fonctions.

L’autre restant toujours muet, Raito se tourna vers lui, un peu plus insistant.

Raito : Je me nomme Metsu.

Il attendit cette fois qu’il lui réponde. Si son ancêtre l’avait amené jusqu’ici, il devait il y avoir une raison. Cette rencontre serait peut-être cruciale pour la suite.

-Tanin'.

Le jeune homme au masque avait répondu à son interlocuteur de sa voix la plus froide. Il n'avait esquissé aucun mouvement de tête dans la direction de l'inconnu aux yeux blanc, ça ne lui était pas necessaire mis à part pour paraitre poli... Mais un homme portant un masque ne peut être aimable car il se cache à ce qu'il rencontre.
Tanin' observa plus attentivement l'homme qui se prénommait Metsu... Tissu de mensonge. Il était de bonne taille, jeune, une peau lisse au teint palot, des cheveux chatain encadrant sa tête jusqu'au cou. Et ces yeux que Tanin' lui même possédait à un détail prés... Aucun quartier de lune noir n'entravait la blancheur de ses pupille.
Il se rasereina.
Sa main lacha la pression qu'il portait à Tenrou. Deux chose. Quelque chose... De spirituelle entourait cette inconnu. Et une force surprenante émanait de son corps finement musclé. Il n'était pas à sous estimé. Les connaissance martial qu'il devait avoir devait être grande.
Depuis le jour de sa perte de mémoire, le moment où il avait revétu se masque et se manteau noir où au niveau de l'épaule était incrusté le motif d'un oiseau d'argent dans un cercle, il avait peu à peu repris des talents d'observateur et de combattant de son lointain passé. C'est ainsi qu'il compris que cette homme lui cachait son identité comme lui le faisait en masquant son nom et son visage. De plus Tanin' compris à la vue des yeux de l'étranger, bien que different des sien, qu'ils avaient un lien. Aussi infime soit il.

Malgré que sa tension ai diminué, il n'en restait pas moins sur ses garde et il savait qu'Omi n'était pas loin lui non plus. Juste sous l'escalier menant à la cabine du capitaine. Observant la scène de ses yeux d'ambre. Tanin' voyait beaucoup d'image psychique lui traverser l'esprit de la part du loup. Et, en étudiant ses image, il compris que le loup ne cachait pas son apréhension à propos de cette étranger. D'une part car son aura était puissante, de l'autre car il avait entammé une conversation avec Tanin' alors qu'il savait se faire oublier, disparaitre, au yeux des autres.

-En réalité je me ris de se qui se passe en se moment même au pays du feu. Je suis chez moi partout où je vais... Silence. Dans ce navire l'anonyma en fait partie intégrante. Vous ne trouverez pas un être ici ne portant pas un nom de code. Alors ne jouons pas au jeu des questions innocente pour gagner la confience d'une personne, tu ne sauras rien de moi. Alors, que me voulez vous?

L’homme en face de lui n’était pas un naïf, ni un imbécile. Raito décida tout de même de conserver son nom d’emprunt. Il pouvait s’accorder un laps de temps avant de réagir aux propos de Tanin’. Etait-ce d’ailleurs là son vrai nom ? Peu importe les appellations, seuls les actes comptent. Il en profita pour scruter l’ensemble du bateau. Une autre source de chakra non loin attira son attention. Il hésita puis se ravisa. Il n’était pour l’instant pas utile de s’en inquiéter. Son attitude n’était pas agressive, il n’était pas là en ennemi, ni en ami d’ailleurs. Il fallait se complaire dans cette neutralité la plus totale. Il remarqua cependant une différence notable entre son Dojutsu et celui de l’homme en face de lui. Malgré le masque, il voyait bien que les pupilles de Tanin’ n’avait rien en commun avec les siennes.

Karatchi l’avait conduit d’une façon ou d’une autre vers cet homme. Lui-même ne sachant pourquoi il lui aurait été difficile de répondre à la question de Tanin’. Il se lança malgré tout dans un dialogue dont il ne saurait pas si l'issue en valait la peine ou non.

Raito : Et bien soit. Il semblerait que ces yeux soient bien différents des miens. Fournissent-ils une quelconque forme de clairvoyance ? D’extralucidité ?

Le jeune homme avait dit cela alors que le bateau semblait reprendre de la vitesse. L’air était chargé d’humidité. Les éclaboussures que créait l’embarcation en fendant les vagues se mêlaient au vent. Raito ne sentais plus que de très faiblement la présence de son ancêtre. Après tout, cela aurait pu être un enchevêtrement de coïncidences et de hasard. L’hypothèse de l’illusion revint lui titiller l’esprit ainsi que son égo.

Un frisson le parcourut. L’aura de Tanin était oppressante. Son charisme et ce qu’il dégageait avait de quoi paralyser un homme. Cependant le frisson venait d’ailleurs. La voix refit surface dans sa tête.

????? : Parles-lui…

Il aurait voulu lui dire « Mais de quoi ? » mais il resta silencieux. Rien ne se déroulerait bien s’il avait l’air tendu. Les yeux de l'inconnu l'intriguaient. Ils étaient différents mais il ne parvenait pas à saisir l'essence de cette différence. Qu'avait-il à perdre en demandant ?

Raito : Ces yeux… Quels sont-ils ? Ce ne sont pas là, les pupilles habituelles que possèdent généralement les Hyûga...

Sa voix s’était radoucie. Les flashs dans son esprit s’étaient calmés pour ne laisser place qu’à une scène : l’actuelle rencontre entre deux Hyûga. L’autre source de chakra restait pour l’instant en dehors de tout ceci.

*Hyuuga?*

Les images d'un passé révolu depuis plus de seize ans et malgré la perte de mémoire revinrent dans son esprit torturé par l'oublie.

~Analepse~

Une femme au beau cheveux écarlate appelait apparemment un homme qui s'appeller Naoji d'aprés la femme. Celle-ci tenait dans ses bras un enfant, un nouveau née plutôt qui avait les même yeux d'ambre que sa mère comme ses cheveux d'ailleur. Il avait un regard pétillant d'une inteligence certaine, rare à cette age.
La femme atteint enfin Naoji, ils étaient maintenant en amont d'une haute falaise laissant apercevoir à l'enfant une beauté verdoyante qui s'étendait loin jusqu'a l'horizon. Une parfaite harmonie se faisait ressentir entre les deux être adulte comme celle qui avait court entre le bleu du ciel et le vert de l'herbe.
Naoji regarda son fils qui put voir un homme au long cheveux noir et raide coiffé en catogan, deux yeux blanc comme ce d'un aveugle et pourtant il voyait bien. Plus que bien. Carressa tendrement son front et son crane à la tignasse raze de son trés jeune age. Il souris, l'enfant lui n'eu qu'un pâle mouvement d'amusement. Le père dit alors à l'adresse de sa femme:

-Il n'a pas le physique d'un Hyuuga... Mais je ressens l'aura du clan en lui qui dort. Ce misérable clan ne pourra plus infliger à mon fils le sceau de la famille principal maintenant que j'ai découvert le secret du fuuin il ne crains plus rien... A t-il un nom?
-Non, justement je voulais que sa soit toi qui lui en donne un. Répondit la jolie femme avec un sourire radieux.
-Bien alors tu te nommera Hyuuga...

~Fin de l'Analepse~

Ainsi ces deux personne était ses parent. Mais rien à faire, Tanin' n'arrivait pas à attraper son nom quand il est tout proche, comme si une entité supèrieur la cachait, cette identité qu'il avait oublié. Les Hyuuga. Un clan possédant un regard particulièrement aiguisé, et lui en faisait partie comme son interlocuteur si curieux de connaitre les spécificités des yeux modifié de Tanin'.

-Ceux-ci n'ont ni une capacité de clairvoyance ni d'extralucidité... Mais les autres... Parcontre je peux voir plus de chose que les votres. Silence. La curiosité n'est elle pas un défaut dangereux?

Dans l'instant les yeux blanc aux nouvelles lune noir vacillèrent laissant place aux regard habituel de Shireisu, deux pupilles fait de flamme ardente. Tanin' avait finis par retrouver son calme d'esprit. Le navire voguait sur les flot à une vitesse qui allait croissante. En haut, l'astre de la nuit resplendissait de sa rondeur parfaite.
L'aura astrale qui lévitait prés de l'inconnu était toujours présente bien que plus diffuse. Le savait-il seulement? Tanin', lui, le savait. Parcontre l'esprit invisible aux yeux de ceux qui ne peuvent les voir ne montrait pas son identité. Comment pouvait-il le voir lui? Son passé avait-il encore une fois la réponse à cette étrangeté? Sans doute...

Raito : Dangereux certes… Défaut ? Pas toujours. N’est-ce pas la curiosité qui pousse l’homme sur la voie du progrès ? Tant technique que personnel ? Cette même curiosité qui le pousse à vouloir comprendre, connaître. On en connaît les risques mais pouvons-nous nous en défaire ?

Le jeune ninja avait spontanément répondu. Rhétoriques, ses questions n’attendaient pas réellement de réponses. Elles aiguillaient simplement son interlocuteur sur sa propre façon de penser, et implicitement, sur ses motivations. Raito en était maintenant certain. Cet homme face à lui était doté d’un sens aigu de l’analyse. Son aura, sa façon de parler disaient tout d’un être puissant. Et le calme apparent ne semblait pas atténuer l’appréhension de Yagami.

Les flashs revinrent, cette fois accompagnés d’une migraine dont la durée n’excédait pas celle des images saccadées qui défilaient dans son esprit. Il les ressentait tels des souvenirs mais ils n’étaient pas les siens. Etait-ce encore Karatchi ? Il aurait pu sourire de cette question, tant l’idée d’un aïeul hantant le cœur et l’âme d’un descendant lui paraissait absurde. Mais l’absurde peut être parfois convainquant, tout comme cette voix qui raisonnait dans sa tête.

Raito s’était fixé deux objectifs. L’un n’était qu’un devoir, bien qu’il y tienne, et l’autre une envie. Peut-être une simple facétie. Dans sa quête de puissance, rencontrer des êtres plus doués que lui constituait un palier. Chaque rencontre pouvant être assimilé à une marche vers l’objectif. Ce chakra qu’il percevait autour de lui, Raito commençait à y croire. On l’avait mené jusqu’à ce Tanin’. Il ne restait plus qu’à savoir pourquoi ? Qu’avait-il de spécial ? Pour l’instant Raito ne voyait que ses yeux. Ces pupilles si particulières...

Raito : La curiosité… Les risques qui l’accompagnent… J’endosse tout. Le besoin de connaissance est insatiable.

Le ninja se tourna, cette fois, franchement vers son interlocuteur. Il lui montrait que la conversation l’intriguait ou l’intéressait. Il avait tant à apprendre et tant à découvrir. Ce Karatchi, quelles étaient ses motivations pour pousser Raito à ce face à face ?

Derrière son masque Tanin' souris ouvertement. Les Hyuuga n'avaient apparemment pas changé. De nouveau souvenir était venu se bousculé dans l'esprit selectif du jeune homme. L'un d'eux lui permis de se remémorer une discussion avec son père. Lorsque lui, n'avait que six ans. Six ans, et pourtant il avait déjà un sens aigu de la vie qui l'entouré. A cette age il était encore un innocent malgré l'enseignement guerrier que son père s'acharnait à lui enseigné...

~Analepse~

-Le clan d'où nous venons tous les deux, à un sens étrange du destin.
-Le destin?
-Oui, tu veux l'explication du savant ou du poète?
-Le poète est toujours plus beau conteur.
-Alors le destin pour le poète, c'est comme si un écrivain au dessus de nous écrivais le livre de l'histoire de chaque être vivant, de chaque chose.
-Pourquoi un sens étrange du destin?
-Car ils y croivent. Et ne font rien pour s'en dépétrer. Il ne sont pas maître de leurs vies.

~Fin de l'Analepse~

Superficielement, Metsu, était de la même trempe que ce que décrivait Naoji dans ses histoire du passé... Comparé à Tanin' qui avait gardé une certitude de son passé oublié, lui était guidé par le destin, Tanin' allait contre le courant de la vie c'était un dogme. Mais une chose faisait resortir Metsu du jugement premier. C'était bien son envie d'apprendre... Un aveuglé du destin, lui, aurait laissé le temps faire son histoire, mais Metsu lui, courait aprés le temps pour le rattraper. Tanin' et Metsu se regardèrent droit dans les yeux finalement la voix glacial du premier retenti.

-Un curieux espionne. Un travailleur lit. Un pratiqueur recherche. Un homme apprend et demande.
Aussi ninja soit tu, tu reste un homme essayant d'apprendre à cacher à ne pas montrer tes sentiment. Mais tu es un homme et tes yeux trahisse tes recherche. Tu as des sentiments. Tu n'es pas un ninja. Juste un homme. Comme tous ce qui, prit d'orgeil, se nomment shinobi.
Je t'avais dis que tu n'apprendrais rien de moi... Mais de toi... Qui es tu dans ce monde? Que t'apporte ta curiosité? Et... Par ses yeux si parfait, ne vois tu pas que tu passes à côté de se qui t'entourent?

Le silence se fit. Tanin' détourna son regard de braise de l'inconnu et le replongea dans l'océan qui s'étant devant eux. Infini. Comme le court du temps. Le temps, innébranlable qui s'écoule pour chaque chose. Le temps qui effrai les hommes depuis des génération. Le temps, jugement innéductable pour chacun.

-Ta curiosité n'est pas placé au bonne endroit. Apprend à te connaitre avant de connaitre les autres.

Musique

La nuit, les vagues, les étoiles. Lee s'entendait bercé par celles-ci. Il avait acquis le statut d'un ninja Rôdeur, sans maison, sans loi et sans chef, depuis sa mort. Cette mort particulière car il ressuscita plus tard, perdant son caractère et son apparence. Accoudé a la rambarde, il était vêtu d'une cape qui couvrait tout corps, avec une ouverture verticale tout le long de la face.

En cette soirée, il pensait. "A quoi ?" me diriez-vous. A pleins de choses. Celles qui le préoccupait le plus étaient ses attaches qu'il avait avec ce monde. Plus précisément, des gens, des liens. Sasuke Uchiha, son maître et son frère, faisait regretter a Lee sa "mort". Mais d'autres noms y contribuaient également : Yagami Raïto, l'élève prodige, Tobi Uchiha, le frère Jinchurriki, Yuna, l'amour perdu, et tout le reste de ses amis, tous différents les uns des autres.

Un nom était également important : Shireisu Hyuuga. Lee était mort avec lui lors d'un combat décisif a Kiri. Les deux avaient ressuscités, mais chacun dans une partie du monde différente. Lee était arrivé dans les plaines rares de Kiri justement. Il s'était dirigé vers un navire non loin. Après quelques accord eus avec le capitaine, il entra et voyagea gratuitement. Une fois entré, il remarqua une présence, un chakra couplé avec un autre, qui le fit penser a Shireisu. Mais pour le moment, il souhaitait ne pas trop se faire remarquer.

Il était donc accoudé a la barre, sur le côté de droite du navire, la tête posé sur ses mains, le reste caché par la cape. On apercevait seulement le menton, la bouche et un bout du nez. Mais aussi comment ne pas remarquer la lueur rougeâtre qui se dégage de la source qui semble être ses yeux. Tout a coup, il ressentit un chakra particulier, un chakra connu. Trop connu. Le navire venait de stopper. Un nouveau passager montait a bord.

Lee l'épia discrètement et eut une révélation : Le nouveau voyageur était Yagami Raïto, l'élève de Lee. Celui-ci semblait déboussolé. Mais l'Uchiha ressentait une puissance énorme, comme si ses forces étaient décuplées. Alors il l'avait fait. Il avait utilisé un de ces parchemins légendaires. L'élève se dirigea vers l'homme que Lee avait repéré. Une conversation se jouant sur les regards, les tons de voix et les expression commença. L'ambiance commença tout de suite a être plus électrique. Lee se rapprocha discrètement et silencieusement pour pouvoir épier la conversation. C'est celui qu'il soupçonnait d'être Shireisu qui parlait a présent

Inconnu : Un curieux espionne. Un travailleur lit. Un pratiqueur recherche. Un homme apprend et demande. Aussi ninja soit tu, tu reste un homme essayant d'apprendre à cacher à ne pas montrer tes sentiment. Mais tu es un homme et tes yeux trahisse tes recherche. Tu as des sentiments. Tu n'es pas un ninja. Juste un homme. Comme tous ce qui, prit d'orgeil, se nomment shinobi. Je t'avais dis que tu n'apprendrais rien de moi... Mais de toi... Qui es tu dans ce monde? Que t'apporte ta curiosité? Et... Par ses yeux si parfait, ne vois tu pas que tu passes à côté de se qui t'entourent? Ta curiosité n'est pas placé au bonne endroit. Apprend à te connaitre avant de connaitre les autres.

Le débat semblait compliqué. Lee le suivait de loin. Il sentait très bien les deux chakras. Aucun doute a avoir. Il n'intervenais pas tout simplement car il ne le voulait pas. Intervenir serait une erreur. Arrêter Shireisu dans un règlement de compte est de la folie. C'est d'ailleurs ce que Lee pensa en se caressant le cou. Mais, tout a coup ...

Raito : Me connaitre avant de connaitre les autres... Une quête entamée il y a fort longtemps. A l'époque ou pour moi, les autres se résumaient aux simples membres de ma famille, eux et personnes d'autres. Les autres n'ont jamais été très nombreux ni bavards. Alors j'ai fait de moi ma propre quête. Je me demande même si au fond, malgré les louables raisons qui m'y ont conduit, je ne me suis pas engagé sur la voie du ninja pour mieux me connaitre...

Le jeune homme songea alors à son périple depuis son départ de la cellule familiale. Etait-ce son destin qui était en œuvre ou sa propre volonté ? Il lui semblait nécessaire de biser les chaines qui le retenaient, de gré ou de force, à cette voie toute tracée, cette histoire pré-écrite et dont il ne connaissait pas la fin. Il se surpassait depuis le début, afin de s'élever au dessus de ce qu'il avait toujours été, un simple individu, fondu dans la masse. N'avait-il pas franchis des étapes ? Ne s'était-il pas distinguer ne serait-ce qu'un peu ? Où avait-il faillit ? L'homme qui s'adressait à lui soulevait bon nombre d'interrogations sans entrevoir une quelconque solution.

Le silence s'installa quelques secondes durant lesquelles Raito revit son arrivée à la Team Hebi.

###FlashBack###

Raito tenta de prononcer son nom. Aucun son ne sortit de sa bouche.

????? : Yagami Raito hein ? dit l’homme. Tu as survécu aux pièges ? Quel village t’envoie ?
Raito : Aucun. J'ai quitté le mien et me suis perdu dans cette forêt.
????? : Tu as de bons réflexes et un excellent sens de l’observation. Mais ils ne te sauveront pas de la mort si tu ne me dis pas ce que tu fais ici.

La main puissante de l’homme le souleva.

????? : Je peux te dire deux choses : tu es devant le repère de la plus puissante association de Ninja.

L'homme le tira. Raito attendait la suite mais il ne dit rien de plus. Raito se décida.

Raito : Et la deuxième chose ?
????? : Héhé… Si tu es sans intérêt la première information ne sortira jamais de ton cadavre…

Raito s’apprêtait à s’entretenir avec l’inconnu. Il devait prendre soin de bien choisir ses mots. Sa vie en dépendait désormais.

Raito : Comment prouver mon intérêt ?
????? : Tu veux dire : comment assurer ta survie ?

###Fin du FlashBack###

Ce jour là, son destin, s'il en avait un, s'était plié face à cet homme. L'actuel chef de la Team Hebi. Il s'était plié ou sa vie s'était soumise à ce destin. Raito comprit alors une chose.

Raito : On ne sait jamais si l'on agit pour ou contre sa destinée. Il n'y a qu'une vérité, une seule. Une vérité que les yeux du commun des mortels ne peuvent voir. Une vérité qui me guide désormais. Bien que cette voie soit l'une des plus ardues... Il faut agir et vivre par choix. Le mot contrainte est à proscrire.

Soudain les voix qui le harcelaient depuis le début se turent et la présence qu'il ressentait à ses côtés sembla s'effaça. L'opacité des émanations lui avait masqué sa perception habituelle de son environnement. Il ressentait tout à coup beaucoup plus de chakra qu'à son arrivée sur le navire. Se focalisant sur Tanin', il occulta volontairement ce que ses sens lui disaient.

Pensé : Agir par choix...

Raito : Vivre en esclave, vivre en maitre, mourir, renaitre, disparaitre... Peu importe s'il s'agit finalement... d'un choix.

Il tourna la tête vers l'endroit d'où semblait venir l'autre source de chakra puis revint sur Tanin'.

[Navré, manque total d'inspiration]

-S'il sagit de choix ,hein? Releva Tanin'. Crois tu qu'un homme à eu le choix d'éxister? Crois tu que tous les morts de la terre on voulu mourir. Ont ils tous eut le choix de leur vivant. Je ne crois pas prendre les reines de sa vie entière n'est pas donné à tout le monde, mais on doit vivre avec. Des obligation, des devoir, des promesses tout cela ne font pas toujours partie de nos choix.

La voix de l'homme masqué était devenu comme de la glace qu'on pouvait toucher du regard. Il n'avait rarement trouvé des personnes, depuis sa renaissance, à qui parler de cette manière... Philosophie et spiritualisme se mêlant parfaitement dans des propos de plus en plus corosif. Tanin' observa sans voir se qui se passait sur le pont... Un autre étranger les épiers. Cela fit sourire le jeune homme, c'était la journée des rencontre apparemment... Et il n'aimait pas ça. L'étranger était completement emmitouflé dans d'ample vêtement, et une capuche était rabatu sur sa tête. Mais malgré qu'il soit cammouflé dans ces tissu, Tanin' sentait ses oreil attentive à la conversation...

-Si un mot tel que le destin existe, c'est que les humains se considèrent eux même comme des êtres plus que prévisible. Telement que... Tanin' aprés avoir disparut dans la nuit, se matèrialisé derrière l'autre étranger et lui tapota l'épaule en lui disant. Si vous vous interessez à nous, autant que vous vous présentiez. Pas la peine de se cacher.

Tanin' savait que Metsu avait lui aussi sentit l'espion. Un espion qui d'ailleur semblait avoir une aura énergétique familière à jeune homme masqué, mais il ne savait laquel... Quand il découvrit son visage il put y voir de pupille rouge incrusté de trois virgule autour de l'iris. Il n'en tenu pas compte. Tanin' revint s'assoir sur la rembarde y regarder le lointain, quand il repris son timbre c'était apaisé.

-Ceci dit, Metsu, vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi vous vous êtes adressé à moi.

Raito se croyait à nouveau perdu dans une hallucination. Tanin' venait de se dématérialiser ou peut-être était-ce une illusion tant son déplacement fut rapide. Il se reconstitua près de la source de chakra que le jeune ninja avait détectée un peu plus tôt. Puis, l'homme au masque revint à sa place.

Pensé : Ce chakra...

Tanin' réitéra sa question. En effet, Raito n'avait toujours pas répondu. La tâche serait encore plus compliquée maintenant qu'ils étaient trois. Le troisième lui était inconnu physiquement. On pouvait le confondre avec n'importe qui si l'on ne s'attardait pas sur lui. Cependant dans cette situation, Raito ne put s'empêcher. Le Byakugan en action, il scruta l'homme. Le membre de la Team Hebi se crispa lorsqu'il découvrit ses pupilles rouge-sang.

Les yeux du clan maudit logeaient dans les orbites de l'inconnu. Raito se laissait imprégner de son impression de déjà vu : le chakra qui émanait de l'homme, ses yeux... Beaucoup d'indices venaient corroborer les dires de Yuna. La jeune fille avait elle aussi rejoint l'Hebi où elle lui avait révélée, à contrecœur et pour les besoins d'une mission capitale, la mort de leur compagnon.

Raito : Tanin', j'ignore encore les raisons qui m'ont amené ici mais tu m'as l'air d'en savoir suffisamment sur la façon d'agir des Shinobis, sur le cœur des hommes, l'âme des êtres. Discuter avec toi de ses sujets, c'est ce qu'il me faut pour ne plus avoir à subir perpétuellement, et pour enfin agir quand je le veux, pour ou contre mon destin. Je ne renoncerai pas à faire de chaque pas dans cette vie un choix et non une contrainte, que ce soit dans la mort ou le reste.

Il se tourna vers l'inconnu et poursuivit sa phrase comme s'il s'adressait à lui, alors que le propos était destiné à Tanin'. Implicitement, il lui indiquait que la suite était valable pour eux deux.

Raito : Certains font des choix qui contraignent leurs proches. Ils manipulent leur destin. Ces êtres si doués, tant au niveau physique que spirituel, qu'ils déjouent tous les pronostics. Je veux faire partie de ceux qui choisissent. Et si la mort me surprend, et si je suis contraint à abandonner, à refuser, à accepter, à faire quelque chose contre mon gré, c'est tout simplement que je n'aurai pas été suffisamment fort pour surmonter l'obstacle.

Il se tourna à nouveau vers Tanin'.

Raito : Cela est déjà arrivé 2 fois...

Puis encore vers l'inconnu dont l'identité réelle semblait flagrante malgré son apparence.

Raito : ...3 fois en fait.

Puis la voix qu'il entendait depuis le début, qui s'était tu lorsqu'il avait entamé sa discussion avec l'homme au masque, refit surface.

????? : Le savoir est ton salut, je ne suis pas ton commanditaire, je suis ton instrument...

Les émanations avaient totalement disparues, seuls restaient le silence des trois hommes et le bruit des vagues contre la coque du bateau.

Le nouveau Shireisu, ou Tanin', avait démasqué l'espion. Lee se fit prendre presque dès son arrivée. Mais aucun des deux ne connaissait son nom, bien qu'il se soient côtoyés pendant longtemps. Yagami, qui se faisait nommer Metsu, avait presque la conviction que l'inconnu était son sensei, Lee. L'homme en noir s'était dressé, tel une marionnette. Il fit un pas en avant. Un pas lourd et stressant. Sans qu'aucun des deux ninjas ne s'en rende compte, l'homme réapparut derrière Metsu, laissant sa cape a sa dernière position.

Ses cheveux volaient encore. Tanin' tourna le regard vers Lee, un regard méfiant, mystérieux et interrogatif. L'élève de Lee ne bougea pas, mais il sentit très bien la présence de Lee dans son dos. Celui-ci rapprocha lentement sa bouche de l'oreille de Metsu. D'une voix calme et froide, il lança quelques mots.

Lee : La mort est une étape que quiconque peut surmonter, tant qu'on en a le courage, Yagami-kun.

Le fait d'avoir dit son véritable nom, Metsu frissonna. Personne ne bougeait. Enfin, aucun des trois. Le reste du bateau continuait a vivre, comme si de rien n'était. Lee disparut a nouveau, pour réapparaitre en face de Tanin'. Il souffla un coup et le regarda dans ses yeux.

Lee : Qui suis-je ? Et bien ... Je ne suis qu'un serpent, un serpent qui mue, et je viens de faire ma première mue.

Il attendit quelques secondes et se retourna. Il marcha jusqu'à son habit et le récupéra. Lentement, il se dirigea sur la barrière et s'y adossa. Pendant tout ce manège, on ne pouvait que voir ses yeux et sa bouche. Maintenant, on commençait a découvrir un homme, vêtu d'un pantalon ouvert sur les genoux, d'un T-shirt Rouge dont l'insigne des Uchiha prônait tel un badge, et surtout, deux katanas. Deux katanas ? Pourquoi deux et pas trois ? Mystère ...

Quand le nouvelle étranger fit sa semi présentation, l'attention de Tanin' était ailleur. En réalité il n'avait que faire des deux personnes aux noms mystères qui étaient sur le navire. Ce qu'il avait put voir et entendre d'eux lui suffisait amplement pour que son esprit d'analyste se mette au travail. Créant de dossier dans sa mémoire y inscrivant clairement leur visage, dans ces archive était classé chaque donnée que Tanin' recevait de l'exterieure, tout y été classé et parfaitement entretenue, de façon à se que le jeune puisse visiter ses mémoires quand il le désirait.

"Metsu", appartenant au clan des Hyuuga. Possède une aura particulièrement forte presque oppréssante. Gardant son anonyma prouve que son existance n'est pas toute blanche. C'est un garçon réfléchie portant le fardeau de son clan, esseyant de faire partie de ce qui dirige eux même leur existance. Une présence spirituel se mêle souvent à son aura. Un esprit aux formes indistinctes. Il le guide.

"Serpent", faute de nom ou de mot de passe, apparement il appartient au fameux clan des Uchiha don m'a parler Kino... Apparemment ce n'est pas sa première éxistance, il porte deux sabre... Bretteur accomplie sans doute. Lui, dégage une aura familière bien particulière pourtant je n'arrive pas a y coller une identité propre ainsi qu'un souvenir. Il semble connaitre "Metsu", et moi même de la même manière.

Le silence c'était installé entre les trois hommes. Et Tanin' ne semblait pas celui qui le romprait. D'ailleur présentement il était en discussion avec Omi. Les images psychique arrivait dans les deux esprit traduisant chacun sentiment et pensée. L'esprit loup semblait lui aussi connaitre "Serpent", et l'intuition de l'animal était beaucoup plus habile que la sienne. La bête fit parvenir l'image du souvenir quand ils étaient dans la zone torturé proche de Kiri avec "Destin". Là, la représentation d'une tache noirâtre à l'odeur forte et incrusté dans la terre. Du sang... Deux sang diffèrent mélangé dégageant le reste de deux auras... Cette homme serait alors? Non. Pas de jugement sans preuve... Il ne pouvait en être sur.

Les deux individus en face de lui ne semblaient pas hostiles mais quelque chose d'oppressant et de malsain flottait dans l'air, comme une atmosphère tendue. Raito, lui demeurait figé suite aux propos de l'inconnu au Sharingan. Entendre son nom de la bouche de quelqu'un dont on ignore tout et que l'on n'a jamais rencontré avant était quelque peu déroutant. Cependant l'intuition de Raito s'était confirmée.

Pensé : Lee...

Instantanément, une part de lui voulu crier sa joie de le retrouver, en quelque sorte, vivant. Mais cette partie s'effaçait derrière l'autre qui hurlait le danger. Le fait de ne pas savoir pourquoi il avait cette apparence et tout ce qui avait changé depuis leur dernière entrevue au campement... Ceci laissait la place à trop de possibilités. Lee pouvait très bien ne plus être de son côté maintenant. Et cet homme, Tanin'. Raito pressentait la puissance de cet individu.

Plongé dans ce silence étouffant, Raito retrouva son flegme habituel. A quoi bon s'énerver ? Bien qu'armés et puissants aucun d'eux ne semblait avoir d'intentions meurtrières. Peut-être la discussion était-elle possible. Il jeta un regard à Lee. Dans les yeux du Hyûga, tout disait du mal être qu'il éprouvait à l'idée d'avoir perdu son Sensei, mais ce malaise se mélangeait à une sorte de colère maitrisée.

Raito : Un serpent hein ? Tu l'étais effectivement... Mais l'es-tu encore ?

Il sous-entendait le mot Hebi.

Raito : Tanin' j'ai beaucoup à te demander mais je vois bien que tu n'as que faire de mes interrogations. Je crois malgré tout comprendre comment les trouver. Je ne suivrai pas ma voie, je ne suivrai pas une voie... Je la tracerai.

Puis il revint vers Lee.

Raito : J'appliquerai à ma façon les préceptes d'un grand Shinobi... ceux de mon Sensei...

Ses yeux blanchâtres ne se détachèrent pas une seconde de ceux de Lee. Sans une once d'hésitation ni de mépris, il le regardait simplement. Presque palpable, le lien respectueux qui les unissait semblait loin de se rompre. A moins que la mort ne soit une épreuve si différente qu'elle pouvait tout changer.... Le seul à avoir la réponse entrevoyait le monde de ses yeux rouge-sang.

[hrp : Sorry, petit RP, mais pas grand chose a dire de plus ]

Un silence s'élevait maintenant. Celui-ci semblait se calmer, mais il restait toujours très mystérieux. Yagami et Lee se regardaient, Byakugan et Sharingan se fixaient. Une puissance forte semblait s'émaner des deux corps. Les paroles de l'élève semblait sincères et adressées au maître. Lee ne réagit pas. Il esquissa un petit sourire, le sourire habituel qu'il faisait avec Sasuke. Ce sourire sincère et fraternel. Il le perdu rapidement et se tourna vers Tanin'.

Lee : Cher Tanin', nous nous reverrons a la Vallée de la Fin. J'aimerais que tu fasses comme si nous nous étions jamais vus. Je préfère éviter de laisser toutes traces derrière moi. Quand a toi, Metsu ...

Il leva lentement sa main en fermant les yeux. De son autre main, il enfila sa cape rapidement. Le majeur et l'index de la première main se tendirent, alors que l'annulaire et l'auriculaire se replièrent avec le pouce placé dessus. Il ouvra un œil et regarda Yagami. Sa voix prit un ton plutôt calme mais très mystérieux.

Lee : La où nos passés respectifs s'unissaient, entre eaux et chênes, blanc et rouge pourront se croiser a nouveau ...

Lentement, tout son corps devint de l'eau en partant du bas. Le sang, les muscles, les os et même les habits, tout devint une masse d'eau entourée d'un chakra particulier. Un câble d'eau se forma a côté de sa tête. Puis un autre au niveau du torse? Des centaines de câbles se formèrent les uns après les autres. Grâce a la technique du Mizusen, Lee pouvait se déplacer a volonté. Il se dirigea vers la vallée de la fin, la où il avait été convoqué par un certain Raijin ...

[Désolé ce fut un peu long]

*Une modification moléculaire complète en eau...*

Donc cet homme le connaissait... Tanin' ne c'était pas trompé. Il s'agissait bien de la personne qui à versé du sang avec lui au même endroit dans le terrain torturé du pays des brumes. C'était la personne que rechercher par dessous tout "Destin". Et il lui demander de jouer la comédie au moment où il se reverrons à la vallée de la fin... Lui aussi avait reçu le requête de rejoindre un inconnu en ses lieu.

*Hum... Soit, il en sera fait ainsi.*

Tanin' ne semblait plus faire attention à Metsu que le regardait attendant qu'il parle, sans doute. La nuit était à peine entamé. Pour peut que ce garçon des Hyuuga reste aussi longtemps que lui, autan tuer le temps en discutant de chose et d'autre. Et, peut être il en découvrira plus sur l'identité nécessitant l'anonyma de cette homme au regard blanc.
Il comprenait vite. Il voulait apartenir à ceux qui décide pleinement de leurs vie propre. Ceux qui, parmis les innombrables chemins de la vie, trace le leurs sous l'incompéhension de certain et l'envie d'autre. Mais allait il construire la voie qui lui correspond le plus? Tanin' n'apréciait pas de voir les gens se fausser la vérité sur des préjugé et des idéos insencé qui ne les mènerai que face à une impasse plus ou moins insurmontable... Lui même en ayant choisi que sa voie serai sa liberté et sa paix d'esprit risquait à tout moment de tomber de haut. Avait il lui même fait le bon choix?

-Trace ta voie, mais ne soit jamais surpris, ne te fais jamais d'illusion, sur l'aboutissement de celle-ci. Les hommes voulant faire exception à la règle ont souvent des soucis avec la Vie. Et les tours du destin, bien que se soit un mot insencé, reste indégnablement présent. La Vie et le Destin ne sont que d'immense paradoxe où la philosophie s'effondre en comprenant que la logique du blanc et du noir ne fonctionne pas sur ses mots.

Il n'avait en effet pas perdu son caractère, ni sa façon de penser, et en quelque jour toute ça manière d'entrevoir le monde lui était revenu. Lui qui cherchait la paix depuis le début il avait enfin compris se qui c'était passé juste avant sa perte de mémoire. Il avait voulut atteindre la paix éternelle, la suprématie de l'esprit mort en s'évanouhissant lui même des souvenir de la terre et de l'existence. Mais apparement les entitées dite supèrieure n'on pas accépté de perdre la bataille, c'est pour cela qu'il était encore là. Le divin? Non, pas seulement quelque chose d'autre le rattachait à l'existance, mais quoi?

Pensé : Eaux et Chênes… Blanc et Rouge… Ne t’en fais pas Lee, je te retrouverai. J’ai beaucoup à te dire… Et autant à entendre…

Il regarda le mince filet d’eau s’éloigner puis reporta son attention sur Tanin’. Il s’adressait à lui en un langage soutenu et une syntaxe philosophique. Cet homme semblait en avoir vu suffisamment de ce monde pour en entrevoir les rouages…

Raito croyait saisir le sens des propos de Tanin’. Bien que complexe, son discours reprenait l’essentiel de ce que pensait déjà le jeune ninja. Il est vrai que la tâche était difficile : comment tracer sa voie et faire ses choix dans la certitude qu’ils ne collaient pas à une quelconque destinée ? Le seul moyen était de la connaître à l’avance et de la déjouer. Mais Raito se doutait qu’il existait peut-être une autre solution. Peut-être même était-ce celle que Tanin’ avait lui même choisie.

En se posant la question, Raito se rendit compte qu’il était passé à côté de quelque chose. Si lui se faisait appelé Metsu…

###FlashBack###

Tanin’ : En réalité je me ris de se qui se passe en se moment même au pays du feu. Je suis chez moi partout où je vais...

Le silence s’installa puis fut rompu.

Tanin’ : Dans ce navire l'anonymat en fait partie intégrante. Vous ne trouverez pas un être ici ne portant pas un nom de code.

###Fin du FlashBack###

De nouvelles questions se bousculaient dans son esprit. Il masquait très certainement sa véritable identité. Mais Lee semblait le connaître. L’impossible équation se résumait à une seule inconnue. Un, pour être précis : Tanin’. Le regard perçant du jeune membre de l’Hebi se posa sur l’individu aux yeux si singuliers.

Raito : Je prendrai chaque épreuve, chaque interrogation, chaque question, chaque combat, chaque exercice tel quel. L’analyse spontanée avec une constante perspective sur l’avenir me servira d’éclaireur. Ma voie, je la tracerai. Qu’importe si mes choix entrent dans les plans de tel ou tel camp : la mort, la vie, le destin, les hommes… Toi… Qu’as-tu trouvé sur ta propre voie ? Qu’est-ce qui te motive sur les chemins de la liberté ?

La question aurait presque pu être rhétorique : cette question ne s’adressait pas uniquement à Tanin’, Raito se la posait à lui même. Il avait besoin d’un nouvel élan.

-La liberté? C'est la seul vérité que j'ai trouvé. A vrai dire les hommes sont ignorant. Il ne se connaissent pas, et désir dominer quelque chose qui ne doit pas l'être. Leurs corps ses les frontières de leurs pays. Le monde n'éxiste que pour être foulé et regardé rien de plus. La liberté... Elle, c'est comme chevauché la brume, comme chevauché l'existance. Chaque lieu est ma maison tant que je reste avec mon être. Tout ces hommes recherchant puissance ne la place pas au bonne endroit. Tout celà ne sont que des ignorant. La liberté... C'est l'accomplissement de la vie.

Tanin' avait prononcé ses phrase d'une voix fluide presque comme si il récitait un poème. Il ne comprenait pas ce qui se disait en quête de pouvoir... Ce parcontre recherchant la finalité de leurs vie, était les vrais sage de cette planète. Et des sages il y en avait peu. Le graal, la couleurs pourpre, excalibur n'étaient-ce pas d'ailleur la représentation propre de la Sagesse? Les hommes se leuraient il donc depuis le début? Ils étaient donc assez idiot pour penser que la seul finition, était le pouvoir, les arme, et l'imortalité... Une chose était sûr si les entitées il y avait là haut, il devait bien rire de ce qui se passait ici bas.

-Vous pouvez faire votre voie comme bon vous semble mais il faut savoir être son seul juge, et donc savoir quand il est temps de s'éloigner du lieu de construction de votre chemin. Pendant toute votre vie vous vous retrouverait face à des actes, ceux la pouvant vous paraitre insencé, potencielement cruel ou bien réfléchi. Dans ses moment là vous devrez choisir comment continuer. Rester aveugle. Devenir compréhensif. Ou s'ouvrir au nouveau.

Cette fois les paroles de Tanin' sonnait comme une prophècie. Le mystère l'engloutissait peu à peu. Son caractère était serein, plus serein que jamais. Même si au plus profond de son coeur une flamme ardente et étrange grandissait il restait la personne qu'il était. Lui même élu d'idéo rare, que tout être ne pouvait avoir et encore moins suivre. Il était plus qu'un simple être humain car ça façon de penser était plus profonde que ses être. Il vivait de paradoxe aujourd'hui, et sa voie en nécessité. Malgré toute les difference il était libre d'éxister, de parler, d'avancer. De tout, il était la liberté que certain n'avait pas su prendre au bon moment.

Les paroles de son interlocuteur résonnaient, par instant, comme un glas, et par moment, comme chant salvateur. Il semblait que Tanin' disait exactement ce que Raito voulait entendre. Au moins que ça ne soit ce dernier qui s'y retrouve tant le discours était clair. Quoi qu'il en soit, le jeune membre de la Team Hebi commençait à comprendre les possibilités qui s'offrait à lui. Son ancêtre parvenait, par quelque moyen pour l'instant inconnu, à converser avec lui. Il lui avait très exactement dit qu'il n'était qu'un outil. Karatchi, l'aïeul en question, avait toujours été considéré comme un puissant Hyûga. Raito avait maintenant le choix de suivre ses traces, de s'en écarter totalement ou de le surpasser. Ce dernier choix semblait celui qui l'excitait le plus. Son raisonnement était basique, tellement qu'il en était presque instinctif : devenir plus fort pour toujours avoir le choix. Telle était sa conception de la liberté. Les faibles sont dominés, soumis, donc la notion de choix pour eux, se résume à l'acception de la domination ou au refus par une fuite, létale.

Raito : Telle est donc ta conception des choses... Bien qu'élaborée, elle répond cependant à une règle simple. Il faut que tu sois suffisamment puissant et érudit afin d'envisager ta liberté, celle dont tu fais les louanges. Pour l'instant je ne le suis pas suffisamment, j'ai trop tard emprunté la voie qui est aujourd'hui la mienne. Mais le temps est une notion bien étrange et bien relative quand il s'agit de connaissance du monde.

Il réalisait peu à peu en quoi cette rencontre était importante. Mais suivait-il son destin ou son "outil" s'était-il avéré efficace à outrance ?

Raito : Cet échange avec toi Tanin' est pour moi l'une des premières marches vers cette liberté tant convoitée, bien que parfois ignorée. Cette étape, c'est la conscience. Etre conscient que l'on ne vit pas forcément selon la voie à laquelle on se promet. En être conscient me permettra de corriger l'erreur.

Comme si ces paroles avaient atteint leur but, l'aura de Karatchi s'estompa totalement. Non pas qu'elle ait disparu, elle avait simplement retrouvé sa place... En Raito.

Le vent soufflait toujours, écartant le voile des nuages et laissant paraitre aux yeux des curieux de la nuit, la lueur inquiétante ou chaleureuse de la lune.

Tanin' avait écouté les paroles de Metsu sans broncher un seul instant. Les discussion philosophique ne l'ennuiyait pas le moins du monde, il y prenait d'ailleur plus de plaisir que dans le combat. Et celle qu'il entretenait en ce moment même était forte agréable malgré sa froideur eternellement présente dans sa voix et son regard. Chaque mot prononcé dans ce genre de dialogue était parfaitement pesé. Les mot était capable de bien des chose pour se qui savait les utilisés. Certain pouvant être plus douloureux que la lame même du sabre, car au contraire de ce dernier, les mots atteignait l'esprit pour une douleurs psychologique plus ou moins violente... Les mots était une arme de choix comme un drapeau blanc de première catégorie.

-La conscience... C'est un objectif important. Cependant, il faut que cette conscience ne soit pas limité à celle de ta voie. Tu dois être conscient de ton existance et de se qu'il t'entoure. Il faut vivre en symbiose avec ce qui arpente ta vie. La seulement tu te rendras compte du rien que tu es, que je suis, que les humains sont. Mais ne restons pas dans le péjoratif, tu découvriras aussi combien la liberté d'être est importante. La liberté. Pas la liberté anarchique.

Tanin' n'avait pas laché des yeux l'océan tout au long de sa tirade. Malgré cela Metsu savait que tout ses geste était visualisé par cet homme au masque. Le silence s'étendit sur le navire entier. Le jeune homme visualiser dans sa mémoire quelque parole de l'homme qui restait immobile à le regarder. Il ne fit d'ailleur pas qu'analyser ses mot... Ses yeux allaient vers ses main nue observant chaque détail. Cette homme était un travailleur acharné, au compétence multiple... Il ne fallait sans doute pas le prendre à la légère...

-Restez vous encore longtemps sur le navire? Avez vous une cabine? Si vous le désirez je vous offre hospitalité dans la mienne il reste trois lit de libre. Ce n'est pas que le sommeil me arpente, mais voguer sur les rêve mène toujours plus rapidement à son objectif.

Raito écoutait Tanin' avec intérêt, hochant de manière imperceptible la tête alors que son interlocuteur décrivait sa façon de concevoir la conscience. Il restait encore du temps avant que le navire n'atteigne les côtes du Pays du Feu. Raito aurait le loisir d'aborder les sujets tel que le destin, la liberté et la voie à suivre avec Tanin'.

Jetant un œil à l'horizon, le membre de la Team Hebi songea à son ancienne Nakama. Ino Yamanaka. Il voulait savoir comment elle s'en sortait. Il replaça l'idée dans le contexte de la discussion. Suivait-elle aussi sa voie ? Sa liberté passait-elle par ce départ du campement ? Qu'en était-il pour lui ? Non il restait persuadé d'être à sa place, en tout cas pour l'instant. Ses pensés furent parasitées par un nouveau propos de Tanin'.

Tanin' : Restez vous encore longtemps sur le navire? Avez-vous une cabine? Si vous le désirez je vous offre hospitalité dans la mienne il reste trois lit de libre. Ce n'est pas que le sommeil m’arpente, mais voguer sur le rêve mène toujours plus rapidement à son objectif.
Raito : Et bien... Oui j'en ai encore pour un moment. Je vous remercie de votre hospitalité. J'aurai le plaisir de vous parler de quelque chose d'assez... étrange. Un phénomène qui me préoccupe et m'empêche de m'élever à cette liberté, emplie de conscience, que nous évoquions.

Le ninja, tout en se levant et avançant vers son interlocuteur, pris le temps de resserrer le bandage qui enveloppait sa main droite. Ajustant son manteau et libérant sa tête de la capuche qui la couvrait, il marchait d'un pas lent mais déterminé. Arrivé à la hauteur de Tanin' il tendit la main.

Raito : Metsu n'est qu'un nom parmi d'autre. Je vous remercie de m'accueillir ainsi. Je me présente, Yagami. Yagami Raito.

Avec ce qu'il comptait lui dire, il fallait tout au moins qu'il connaisse son nom. Le vrai.

-Me dire votre véritable nom n'est il pas quelque chose de risqué... Un ninja emploierai toute les ruses pour duper son adversaire et aquérir sa confiance jusqu'au moment de la trahison, c'est dans vos enseignement n'est-ce pas? Bref, je ne me considère pas comme ninja à proprement parlé, et je n'ai rien contre vous. Et puis si vous me révélait votre nom cela signifi que votre histoire risque d'être forte interessante. Suivait moi.

Tanin' sauta de la rembarde pour atterir un mètre plus tard sur ses pied, droit. Son masque pivota vers le dit Metsu, et en un petit mouvement de tête, l'incita à le suivre. Sans un mot ils arpentèrent le pont jusqu'à un escalier descendant dans la soute. Le loup noir suivait les deux individus sans un bruit. En bas il faisait sombre, seul quelque lampe saillait les murs du couloirs propageant leurs pâle lumière sur cela; donnant une ambiance stressante et macabre au décors.
"Le Pauvre" avait beau être un navire plutôt bien tenu et agréable de l'extèrieur, l'intèrieur, lui, était à refaire, les murs étaient tachés d'humidité, et des impacts gros comme le pousse était visible à mainte endroit. Au long du couloirs était érigé plusieur porte au lourd blindage, un hublot poussièreux permettait de voir les pièce, s'ils n'étaient pas aussi sale et si il ne faisait pas aussi sombre.
Aprés avoir passé trois porte, Tanin' s'arreta et brusqua la poignet du passage de droite, jusqu'à ce que un déclic se fasse entendre. Une fois le mécanisme enclanché le jeune homme fit glisser sur ses gonds la lourde porte de metal. Il entra le premier dans la pièce sombre qui c'était ouverte devant les trois êtres. Le loup se faufilla entre les jambes de Raito et alla rejoindre un coin trés sombre de la pièce. Finalement le dit Metsu pénétra à son tour.
Tanin' alluma une lampe à huile accroché au plafond. La scène s'illumina. Ils purent enfin voir comment était la pièce. Il y avait deux lit superposé, donc quatre, sur les côtés de la chambre. Une table branlante en bois massif en plein centre de la pièce encerclé par quatre chaises. Deux étagère dans deux coin de la pièce. Et quelque compartiment sous les matelas des lit. La pièce était plutôt spacieuse pour une chambre de navire, et contrairement au couloirs, elle était bien tenu. Des draps et oreillers propre sur chaque lit.
Confortable.
Le jeune homme alla s'assoir sur la chaise contre la parois où était incrusté un hublot de bonne taille laissant voir l'étendu sombre de l'ocean s'étendant à l'horizon. Tanin' prit une position plutôt nonchalante, la tête pointée vers le plafond, les bras accoudés au fauteuil. Sa voix retenti.

-Tu peux parler sans crainte d'être entendu. Les parois son épaisse, et les chambre son plutôt bien insonorisé. Alors, prend tes aise, tu es ici chez toi.

Une fois assis, Raito se plongea rapidement dans une introspection interne. Il cherchait simplement à mettre ses idées en ordre afin de mieux les exposer. Ce qui se conçoit bien se dit bien. Un bien joli dicton qu'il appliquait au mieux. Une fois l'enchainement de son discours achevé, il entreprit de tout raconter à Tanin'. Peut-être lui, saurait par où entamer sa voie de la liberté. Cela répondrait aussi sa question concernant sa présence ici.

Raito : Très bien. Laissez-moi donc vous contez une histoire des plus intéressantes. Celle de mes origines. Je n’ai découvert que très tardivement mon appartenance à l’immense famille des Hyûga. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’il s’agit d’une filiation indirecte et surtout cachée. Mon arrière-grand-père faisait partie du clan. Vous me direz que logiquement tous ses descendants aussi. Seulement aucun d’eux, hors mis moi, n’a choisit de devenir un Shinobi.

Il avait planté le décor. Il poursuivit.

Raito : Mon aïeul se nomme Karatchi Hyûga. Un puissant ninja de Konoha. A l’époque, un temple, bâti sur les hauteurs des Terres du Nord, abritait les adeptes du culte à Raijin. En cette période de trouble, un homme Tyrannique rassemblait des déserteurs, des mercenaires afin de constituer une armée. Un certain Kan Arisuma. Dans sa mégalomanie et son ambition conquérante, il voulait mettre la main sur une arme légendaire. La lance du Dieu de la Foudre. Une rumeur indiquait qu’elle se trouvait dans le Temple, protégée par les moines adorateurs. Quand Arisuma se trouva à la tête d’une armée suffisamment puissante, il décida de marcher sur le Temple et de récupérer ce qu’il estimait lui appartenir. Les moines étaient pacifistes ils firent donc appel à plusieurs villages cachés afin de les protéger. Cependant, aucun d’eux ne voulait constituer d’alliance avec les autres villages. La situation désespérée des moines tombait dans un gouffre fait de raisons géopolitiques et idéologiques. Karatchi, lui, désapprouvait le choix du l’Hokage. Il était, pour lui, impensable de laisser mourir des innocents pour de telles raisons. Il choisit donc de se rendre au Temple seul, envers et contre tous. Le Chef du Clan Hyûga à cette époque approuvait la décision de Karatchi, cependant il ne pouvait désavouer publiquement le Chef du Village.

Raito prit soin d’expliquer à Tanin’ comment son ancêtre avait déserté Konoha, devenant un criminel, et comment les moines, renonçant à leurs vœux de non-violence, avaient combattu et repoussé l’armée d’Arisuma avec l’aide de Karatchi.

Raito : C’est en effectuant des recherches sur mes origines que j’ai découvert tout cela. Après la bataille, Karatchi fut soigné par une jeune femme qui était de passage au Temple. Yagami Tekko. Mon arrière-grand-mère. Vous imaginez la suite ? Ils tombèrent amoureux et quittèrent le Temple. Comme il était recherché, Karatchi changea de nom et opta pour Ichkito. Ichkito Yagami. De leur union est né mon grand-père. Karatchi, ou plutôt Ichkito, avait renoncé à sa vie de Shinobi pour prendre soin de sa famille. Ils s’installèrent dans la région de Kiri, sur le domaine familial des Yagami. Une paisible famille de pêcheurs. Les descendants de Karatchi suivirent donc la vocation des Yagami. L’activité artisanale : la pêche. Il n’y a guère que moi qui aie emprunté une voie analogue à Karatchi.

Raito laissa le temps à Tanin’ de tout intégrer. Après quelques secondes de silence, il reprit.

Raito : Depuis que je me suis éveillé au Byakugan… Je ressens une présence. Une sorte d’aura, qui parfois dans mes combats me guide. Le chef actuel du clan Hyûga me l’a dit lui-même. Il semblerait que cette aura soit celle de Karatchi. Je reproduis parfois inconsciemment des mouvements qui lui sont propres, des postures, des parades… Et récemment, quand j’utilise mes pouvoirs de Hyûga à l’extrême, j’entends une voix. Je sais que ça parait étrange mais je suis certain que vous ressentez cette présence. On peut voir les émanations de son aura avec le Byakugan. C’est cette voix qui m’a guidé vers vous. Comme si elle était convaincue que vous aviez des réponses pour moi. Un moyen d’atteindre mon but, de m’élever, de dépasser ce stade auquel je me trouve, ce niveau bien en dessous de la liberté dont nous parlions…

Le membre de l’Hebi fixait son interlocuteur qui était resté silencieux et attentif. Il guettait une réaction.

Raito : Karatchi était si puissant, si son aura semble m’envelopper… Il m’a dit… N’être qu’un outil… Mais à quoi tout cela peut-il rimer ?

Tanin' avait écouté l'histoire de Yagami sans l'interompre une seul fois pour une quelquonque question. L'évocation du passé de sa famille et de lui même étant fort original. Un ninja accompli comme Karatchi apartenant à un des plus imposant clan de l'histoire de Konoha ne semblait pas rimer avec nouvelle vie de pêcheur. Karatchi avait joué avec son destin, et il avait gagné.
Quand Yagami mentionna les mots "temple", "moine" et "culte" des image du passé resurgir dans la mémoire de Tanin'. Un batiment immense au milieu d'un jardin à la parfaite beauté et naturalité. Le visage d'un vieil homme plein de sagesse et d'une force insoupçonnable ainsi qu'un garçon semblant plus agé que lui ouvert au futur, ouvert au present, ouvert au passé. Puis enfin deux symbole l'un était un oiseau blanc encadré d'un cercle d'argent, l'autre était une figure complexe mêlant courbe et pointe comme deux faux opposé dans le sens et la direction, lui aussi inscrit dans un cercle.
Tanin' ne savait pas se que cela signifiait exactement. Et à vrai dire dans l'instant il n'y fit pas attention.
Raito finit son histoire, annotant ses doute sur la presence spirituel du dit Karatchi et de ses étrange parole. Un esprit... Même invisible au yeux de tous les hommes, Tanin' pouvait le voir, derrière Yagami qui en restait aveugle. Le Byakugan avait de nombreux effet mais voir un esprit était completement different de voir une aura de chakra l'entourer. Derrière son masque, Tanin' sourit. Malgré l'impossible de la chose il savait que par son intermèdiaire, Yagami pourait voir l'esprit de son aïeul. Sans se faire remarqué par son vis-à-vis, Tanin' tendis le bras sous la table. Le geste ne semblait rien avoir comme effet mais ce n'était que temporaire...

-Être un outil c'est être esclave d'une volonté plus forte que la sienne, par ailleur, pourquoi ne poserai tu pas toi même les questions à Karatchi, retourne toi, il est là. Depèche je ne le maintiendrais pas ici éternellement.

Yagami se retourna sans vraiment croire les paroles de son interlocuteur, et quand il vis la silhouette au couleur d'un bleu fantomatique et blafard il fut interloqué. Karatchi se tenait là, devant lui, comme jamais il l'avait vue. Des forme engageant le respect et la force. Le temps semblait s'être arrété dans la pièce. Raito resta éberlué une minute entière devant le specte ou l'esprit, qu'en savait il? Silencieux il n'arrivait pas à parler.

-Si tu pouvais entammer la conversation sa m'arrangerai, l'esprit ne semble pas vouloir faire le premier pas. Et je te rèpète que je ne le maintiendrais pas à ta vue encore longtemps.

[Désolé pour l'attente j'avais un manque total d'inspiration pour ton RP]

La silhouette qui se dessinait devant lui était celle d'un homme, plus grand que lui, de bonne musculature, ses cheveux longs retombaient sur ses épaules. Dans la pénombre de la pièce, on aurait pu croire qu'il était réellement là. Raito hésitait. Cela aurait très bien pu être un Genjutsu, mais il n'avait pas l'impression d'être manipulé. L'aura qui émanait de la silhouette était la même que celle qu'il ressentait depuis le début. Il ne trouvait toujours pas ses mots. Le silence fut rompu par la "présence".

Karatchi : Bonsoir Raito.

L'esprit jeta un œil sur celui qui lui avait permis d'apparaitre. Tanin’ ne disait plus rien, laissant les deux autres dans leur conversation.

Karatchi : On se rencontre enfin. Je n’ai visiblement pas beaucoup de temps alors…
Raito : Pourquoi m’as-tu dit n’être qu’un outil ? A quoi ? Quel but ?

Il l'avait interrompu. Tous deux échangèrent des regards montrant le respect mutuel. Chose étonnante, car Karatchi n'avait aucune raison apparente d'estimer à ce point son descendant. Il reprit ensuite la parole, espérant répondre aux interrogations de Yagami dans le temps imparti.

Karatchi : Tu peux, avec ta force, ta volonté et l’énergie qui t’habite, t’élever à un niveau supérieur. Dans ton sang, coule le mien, et celui de nos ancêtres. Tu ne le sais pas encore mais tu renfermes un pouvoir. Si tu ne le domines pas, il fera plus que te hanter. Tu dois déjà en sentir les effets. J’ai essayé de te prévenir mais ton esprit se ferme à chaque tentative. Même en songe, ton instinct de conservation reste le plus fort et tu finis toujours par te réveiller.
Raito : En songe… ? Ces cauchemars ? C’était… toi ?
Karatchi : Domines ce qui t’enchaine, contrains ce qui te retient. C’est tout ce que tu dois savoir pour l’instant. D’autres que toi ce sont déjà éveiller à la liberté. Je serai l’outil qui te permettra d’en faire autant.
Raito : Attends... Pourquoi...?

Jetant une nouvelle fois un regard à Tanin’, Karatchi se mit à disparaitre. Les contours de la silhouette s’estompaient. La netteté devint le flou puis la transparence. Quand les dernières émanations furent dissipées, l’écho de la voix de Karatchi revint à l’esprit de Raito. Ses derniers mots n’étaient pas anodins. Les nuits de Raito se faisaient de plus en plus agitées, chaque fois perturbées par des rêves étranges. Les conséquences de tout ceci et le pouvoir mentionné par Karatchi étaient inconnus à Raito. Tanin’ ne pourrait peut-être pas l’aider. De toute façon il en avait fait suffisamment.

Se tournant vers lui, Raito lui adressa un signe de remerciement. C’est tout ce qu’il put faire. Son esprit était déjà ailleurs, focalisé sur la scène précédente, sur ses ambitions et les moyens pour les réaliser. Ainsi, il concevait sa propre liberté en différentes étapes : le savoir, le pouvoir et enfin l’action. Sa route serait donc celle du savoir jusqu’à ce qu’il soit prêt. L’homme au masque avait mis en évidence plusieurs éléments et plusieurs notions dont la conscience, passage obligé pour accéder au savoir. Relevant les yeux vers l’autre occupant de la pièce, le membre de la Team Hebi arborait une expression qui disait tout de sa détermination.

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