Le serpent
Animal fourbe, rusé, connue pour son talent de camouflage dans n’importe quel environnement, et encore plus captivant : Sa capacité à bondir sur son adversaire en un millième de seconde. Quoi de demander de plus ? S’en servir lors d’un combat…
Sayuri et sa compagne Esmé fouillaient les alentours d'un Temple à la recherche de plante médicinal pour prévoir de petite potion servant à désinfecté des blessures mineur ou encore contre des venins de toute sorte. Puisqu’elle était, pour le moment, la seule combattante connaissant,-malgré qu’elle n’était qu’une débutante-, les techniques de soins Eisei-Nin. C’était donc de sa responsabilité,-selon elle du moins, de prévoir de petite potion pour guérir et désinfecté des entailles et écorchures de tout genre.
Ainsi donc, pour en revenir à nos moutons, notre jeune Sayuri était à genoux, penchées au dessus d’un buisson, à chercher des plantes spéciale pour ses potions, tandis qu’Esmé, s’ennuyant, courrait après tout ce qui bouge, soit papillon, petit insecte de tout genre, pour passer le temps. La jeune Nuke-Nin se retourna en poussant un soupir d’agacement vers la demi-louve en secouant négativement la tête.
Sayuri : Cela t’arrive-t-il de ne pas bouger pendant 5 minutes ?
Esméralda : Rarement, Sayuri, fit-elle en ouvrant de gros yeux ronds, surprise et apeurée, puis elle se détendit aussitôt. J’oublie toujours que tu t’aie teint et coupés les cheveux. C’est dingue, j’ai crue que quelqu’un avait la même voix que toi !
Sayuri lâcha un petit gloussement, et sa compagne lui adressa un regard noir, l’air de vouloir dire «C’est pas drôle ! J’ai presque fait une crise cardiaque !». Revenant à son travail, la nouvelle recrue des Shikyo No Ten’Shi se mit à déraciner prudemment de petites pétales de fleures et des feuilles de d’autres plantes qu’elle reconnue comme des plantes médicinales. À la fin de cette journée, elle aurait sans doute assez de provision pour créé une bonne douzaine de potion, prête à l’usage.
Dans son dos, subitement, Sayuri entendit un long gémissement, un avertissement. D’un bond, la jeune femme se redressa, et elle vit le regard apeurée d’Esmé, fixant quelque chose d’invisible aux yeux de la Kunoichi jusqu’à présent. Ce n’est que lorsqu’elle entendit une vibration, une sorte de clochette au son sableux qu’elle comprit enfin la menace. Tournant lentement et prudemment la tête, elle vit, à ses pieds, à l’endroit même où elle venait de plonger ses mains pour prendre une plante, un long serpent marron et couleur pêche, rouler autour de lui-même, la tête tendue et sa langue fourchue examinant l’air. À cette instant précis, alors que, pour la deuxième fois, le son familier de la clochette retentit, en signe d’attaque prochaine, qu’elle bondit vers l’arrière. En un quart de secondes, le serpent bondit sa tête vers l’avant, visant son mollet. Heureusement, la morsure n’atteignit que sa sandale, et donc, quand elle atterrit, elle fut satisfaite de voir qu’elle ne fut pas atteinte par le venin mortel de cette petite bête. Esmé, quand à elle, c’était empressé de s’éloigné du lézard répugnant
Esméralda : Yeuuuuurk ! Non mais t’as vue cette chose ! C’est répugnant ! T’as vue la longueur de ses crocs ! J’aimerais pas être mordue par un truc pareil ! Sérieusement ! Beuuuurk ! Gémit sa compagne en frissonnant.
Sayuri : Parce que tu crois que ta propre gueule est plus attirante peut-être ? Ricana-t-elle en mettant sa main au ventre, comme pour tenter de faire taire ses rires. Allons, te vexe pas Esmé ! Dit-elle en entendant son amie gronder.
Esmé : Il ne t’a pas eu au moins ?
Sayuri : Non non, t’inquiète. C’est fous ça ! Une seule seconde de plus, et j’aurais été empoisonnée ! Pfiouuu ! Imagine un peu ce truc en 20 fois plus gros ? La Vache !
Esmé : Héhé, si ça arrive, je serais déjà partie !
Sayuri : Non Non ! Je veut dire, comme A.L.L.I.É !
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