La chaleur monte dans le bureau [Pv Ooarashi/Raito]

Le bureau changeait de façon ennuyeuse, Tsukiyo faisait sans cesse les mêmes gestes, Elle se sentait comme assujetti sans espoirs de rire ou d’apprendre de nouvelle choses tout le monde l’appelaient Raikage s’inclinaient devant elle, elle ne supportait pas ses marques de soumission incessantes… Mais elle se devait de finir son travail son bureau était encore encombré d’une demi tonne de rouleaux et parchemins en tout genres, Les heures devenaient des jours dans la tête de la jeune femme, elle se leva d’un coup en se disant :

« Eh merde ! Je vais me faire une pose j’en peu plus… »

Tsukiyo s’approcha de son bar elle sortit une bouteille de Sake qu’elle ouvrit avec les dents avant de boire à même le goulot une grosse gorgé, sur le moment la jeune femme frissonna et grimaça.

« Pouff ! C’est archi fort ce truc !! »

Mais elle prit un petit bol et se resservit copieusement avant de se remettre à son bureau avec la bouteille dans une main et le bol dans l’autre.

« Ca va me détendre pour la suite et avec de la chance les heures vont défiler plus vite »

Tsukiyo continuait son travail à chaque fois qu’elle classait un parchemin elle buvait une autre dose de Sake pour se redonner du courage, tandis que les heures s’écoulaient de plus en plus vite le regard de la jeune femme se faisait plus gaie et ses joues de plus en plus rose, La jeune Raikage jubilait toute seule dans son bureau quand elle entendit frapper à la porte…

Il s'y était rendu d'instinct. Le projet mis au point avec son Nakama quelques heures plutôt nécessitait la plus grande prudence et la plus grande minutie, pourtant, il se rendit directement à la Tour abritant le Bureau de la Raikage. Qu'était-ce cette pulsion qui le conduisait droit vers la dernière personne à qui il devait parler ? Depuis qu'elle était Raikage, Tsukiyo avait désormais le pouvoir de perturber ses plans. Mais leur première discussion avait du influencer le jeune homme. Un sentiment humain, sur lequel se fondait la servitude que Yagami combattait, était né, ce sentiment n'était autre que la confiance. Une confiance, même naissante, qui le conduisait vers une rencontre qu'il ne pouvait maitriser. Lee avait raison, il jouait avec le feu...

Quand son poing rencontra, dans son mouvement volontaire, le bois dur de la porte, son cœur fit un bond. C'était comme s'il réalisait trop tard ce qu'il était en train de faire. Mais déjà il pénétrait dans l'office.

Ooarashi : Tsukiyo-Sama ? Je peux ?

La décision était prise. Faire de Tsukiyo son alliée. Faire d'elle un soutien, même si pour cela il devait la soutenir en retour.

Tsukiyo décrocha ses yeux de ses parchemins pour les lever vers la porte, sa vision était légèrement flou mais elle reconnu très vite son élève Ooarashi il lui demandait

« Tsukiyo_sama ! Je peux ? »

Elle ne réfléchit pas une seconde, à peine avait-il fini de parler qu’elle lui répondait déjà...

« Va si ! Rentre Ooarashi ! »

La jeune Raikage n’avait même pas pensé à la bouteille ou même à son état, mais après tout elle ne roulait pas sous son bureau non plus. Elle observa Ooarashi qui s’approchait de son bureau sans dire un mot, Tsukiyo de se coté se demandait ce qu’il lui voulait surement encore des demandes qui la ferait travailler encore plus tard, elle regarda très rapidement son horloge, il était déjà 23h passé. Tsukiyo soupira discrètement et lui dit

« Assis toi Ooarashi ! ‘’ Marque une pose’’ Et explique moi pourquoi tu viens à cette heure là Je pensais être la seule encore dans cette tour… »

La jeune femme se déplaça vers son bar pour prendre un autre bol sans même demander à Ooarashi s’il voulait boire quelque chose, puis une fois de retour à son bureau elle lui versa du Sake avant de lui tendre le bolet.

Le jeune homme se saisit du récipient et bu délicatement son contenu. Un bon saké. Il avait déjà bu à l'auberge. Mais l'alcool n'embrumait nullement son esprit. Au contraire, cela le rendait plus affuté, le jeune homme focalisait alors toute son attention à sa concentration. Il reposa le récipient et fixa la jeune femme. Il ôta la capuche qui lui couvrait une partie du visage.

Ooarashi : Connais-tu ce visage ?

Il venait de s'adresser à la Raikage sans y mettre les formules de politesse dont il usait habituellement.

Sans qu'elle ne puisse répondre il enchaina.

Ooarashi : Tsukiyo tu es une femme sage, et je suis ravi que Kumo soit placé sous ta tutelle. Tout comme je l'ai dit lors du retour de Nikari, tu es la mieux placé. Je n'ai pas eu besoin de très longtemps pour le comprendre. Notre première discussion sur la plage a largement suffit.

Sentant qu'elle se mettait sur ses gardes il poursuivit.

Ooarashi : Ne t'en fais pas. Je sais que tu te doutais depuis le début que je n'étais pas un simple...voyageur.

Cette fois-ci il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il observait le village. Il se posa surl e rebord de la fenêtre et tira une cigarette qu'il alluma. Ainsi la fumée ne gênerait pas la jeune femme.

Ooarashi : Kumokagure. Le village où j'ai tout appris...

Il demeura silencieux mais il semblait que la jeune femme ne souhaitait pas non plus perturber ce calme. Elle le laissait parler.

Raito : Mon nom est Yagami Raito. Je suis l'actuel Chef de la Team Taka et contrairement à ce que l'on dit, je ne suis pas un criminel. Tout ce qu'a pu dire Ooarashi, ce qu'a pu ressentir Ooarashi, venait de moi. Mes ambitions, mes convictions, ma confiance en toi et en moi, rien n'est illusion. Rien n'est joué.

La vérité était dite...

Tsukiyo se demandait si c’était possible, elle se resservit un bol de sake plein à raz bord et le but d’un trait, elle se rappelait que c’était elle qui lui avait ouvert les portes de Kumo et qu’elle lui avait fait confiance des le début, mais là elle était dans une panade ingérable comment allaient réagir les ninjas de Kumo en apprenant ça, il fallait qu’elle soit plus que discrète et plus que claire avec Ooarashi ou plutôt Yagami.

Elle se leva lui prit sa cigarette de la bouche de Ooarashi et la porta à la sienne elle inspira un long moment sur cette dernière avant de dire

« Je me doutais d’un truc bizarre mais là… Tu as surpassé toutes les idées que j’ai pu avoir…’’soupire en recrachant la fumée’’ Je vais remettre tout ça au claire… Si j’ai tout suivi, tu t’appel Yagami Raito?! J’ai entendu parler de toi à plusieurs reprises déjà, ensuite tu es revenu ici pour être sur que se n’était pas un tyran qui devenait Raikage, et maintenant tu attends quoi de moi ? Car avec toute cette histoire je ne vais pas rester Raikage très longtemps et Nikari va me sauter dessus à une vitesse, que je ne vais même pas avoir le temps de finir mon bolet… Alors sois encore d’une franchise exceptionnelle pour m’annoncer la suite que tu achève ma coute carrière de Raikage »

La jeune femme tira encore une grande bouffé sur la cigarette de Yagami, le mélange sake, cigarette lui tournait la tête encore un peu plus mais elle arrivait à garder toute sa conscience , elle expira doucement la fumée comme pour se remettre de ses émotions, et attendant avec impatience les explications de Yagami…

Raito tira une autre cigarette et retira son haut. L'alcool commençait à lui donner chaud. Peut-être un verre de trop mais il sentait le liquide lui chauffer les intestins. Ou peut-être était-ce la proximité avec la jeune femme.

Raito : Tu ne perdras rien du tout. Je te le promets.

Il alluma la cigarette, laissant la première à Tsukiyo. Il prit le temps de savourer cet instant rare fait de calme et de répit. Il regardait le visage de la Raikage. Son regard était chargé d'inquiétude mais il semblait y voir également une forme de confiance. Celle qu'il avait perçu en discutant avec elle sur la plage.

Raito : Quand je suis venu à Kumo, je cherchais d'abord refuge. Je te l'avoue. Cependant, j'y ai trouvé quelqu'un avec qui je pouvais partager ma vision du monde sans déclencher les foudres des vrais dirigeants de ce monde. Pour cela, je dois te remercier, car cette personne c'est toi.

Il marqua une pause avant de reprendre sans lâcher la jeune femme des yeux.

Raito : Tout ce que j'ai pu te dire quand nous étions sur la plage est sincère. C'est réellement ce que je crois et ce que j'ai l'intention de faire : changer et guérir le monde. Il n'y a pas de mystère, j'ai la conviction, peut-être erronée, que nous, oui nous, pouvons y faire quelque chose même si pour cela il faut commencer par un individu, puis une famille, un clan, un village. Petit à petit, nous pouvons changer ce monde de fou...

Il quitta la fenêtre, jeta sa cigarette et retourna près du bureau. Il donnait le dos à cette femme, Leader, désormais, du village.

Raito : Je ne laisserais rien t'arriver par ma faute. Fais-moi confiance. Si à tes yeux je peux être Raito & Ooarashi à la fois, aux yeux des autres, je serai Ooarashi...

Tout tournait dans la tête de la Raikage, elle se rappelait le long dialogue qu’elle avait eu avec se même homme plusieurs jours au par avant, elle se souvenait de chacun de ses mots chacun de ses soupirs quand sa franchise lui parlait d’un monde ou plus de tyran ne pourraient plus prendre la vie de personnes pour leurs faire tout perdre, leur identité leur passé ainsi que leurs avenir déjà bien construites surement… Elle ne pouvait malgré aucun souvenir personnelle de pensée à elle-même et à une vie qu’elle devait avoir ou qu’elle aurait peu être du avoir. Toutes ses pensées lui donnait encore plus envie de croire en lui, comment une personne sensée ne poudrait au moins espérer que toutes ses choses pourraient arriver.
Elle n’avait pas vu que la cigarette c’était fini quand elle voulu la remettre à sa bouche, elle fut surprise et la jeta par la fenêtre avant de retourner à son bureau et se resservir un bol de Sake ainsi cas Raito quand elle lui tendit elle sortie d’un coup de ses pensées il était torse nue face à elle, elle s’assit sur le coin de son bureau face à cette homme ses yeux irradiaient davantage la raison était peu être le Sake mais surement le vue de ce torse qu’elle ne pouvait s’empêcher de scruter de plus en plus tout en le détaillant elle dit enfin

« Je devrais être la seule à savoir qui tu es, la seule a pouvoir t’appeler Raito dans se village et je ne veux personne d’autre ici, si j’apprends qu’une autre personne rentre dans ce village comme tu l’as fait… Ou je ferais tout pour le tuer, même si tu as que des bonnes intentions si ce village devenait un repaire tout les gens qui vivent ici pourraient devenir une cible.’’ Elle baissa les yeux, presque honteuse’’ Je sais que c’est égoïste mais Kumo passe avant le monde car Kumo est mon monde.’’ Relève ses yeux face à Raito’’ J’espère que ça te conviens car je ne changerais d’avis sur rien ? »

La jeune femme se rapprocha de Raito fixant encore ses yeux sur ses muscles que la lumière faisait ressortir indécemment, elle ne peut s’empêcher de glisser une main incontrôlée sur son épaule qu’elle laissa glisser sur ses pectoraux en continuant de parle comme si de rien était

« Alors Raito qu’en penses tu ? »

Raito : Je suppose que la confiance est réciproque...

Il regarda la main de la jeune femme se promener sur lui. Le jeu auquel ils se livraient en était-il réellement un ? L'alcool ? Une excuse ? Leur lien ? Un prétexte ? Ses pensés n'étaient que questions, pourtant une certitude demeurait : il pouvait lui faire confiance. Les raisons étaient multiples. La plus pragmatique venait du fait qu'il pouvait à tout moment quitter Kumo sans être inquiété. Samothsuiryu l'y aiderait. Le Dragon pouvait facilement lui faire quitter terre. La raison la plus inavouable était le fait que la Raikage partageait très certainement son point de vue. Yagami comptait en effet bien plus sur cette seconde raison pour établir son jugement.

Raito : La Team Taka ne sera pas une gène pour ton village. Si jamais je dois entrer en contact...

Il s'était éternisé sur ce mot. Contact. Sa main venait de se poser sur l'épaule de Tsukiyo. Là, il y avait contact.

Raito : ...avec mes Nakamas, je le ferais de manière à ce que Kumo ne soit nullement impliqué. D'ailleurs, ce nom, Ooarashi est ta principale défense. Je dois t'avouer qu'au début je l'avais adopté pour me couvrir mais au fil de nos discussions, je me suis rendu compte qu'il devait servir à ceux qui m'accueillaient de bon cœur...

Encore un mot sur lequel il s'attarda. Il pouvait presque entendre le sien battre. Son taux d'alcoolémie accélérait son rythme cardiaque. Mais au creux de sa paume, il sentait également les pulsations de celui de la Raikage. La main large et ferme du jeune homme enveloppait toute l'épaule de Tsukiyo, de sorte il sentait presque son cœur.

Raito : Dis-moi qu'on peut se faire confiance...

Tsukiyo sentait la chaleur de la main de Raito lui parcourir l’épaule puis se diffuser dans son dos son coup… elle ne savait pas si c’était l’alcool qui la réchauffait ou plutôt si elle savait que se n’était pas du tout ça et se demandait ce qui lui arrivait. Elle laissait sa main sur le torse chaud et doux de raito comme s’il l’avait magnétisé, elle entendait que ses quelques mots

« Dis-moi que l’on peut se faire confiance…. Confiance… »

Il s’était rapproché d’elle encore un peu elle sentait déjà son souffle lui balayer les cheveux que pouvait-elle dire ? Qu’elle réponse à par un oui on peut… La confiance Tsukiyo n’avait pourtant confiance en personne, juste en elle et ses sabres, avait-elle déjà eut confiance vraiment confiance, elle en savait rien du tout, et la chaleur de l’alcool qui la troublait davantage ne faisait rien pour améliorer les choses. Elle se rapprocha du corps de cette homme si proche que c’était la chaleur de son torse qu’elle pouvait sentir à travers son vêtement, délicatement son autre main rejoignit sa jumelle, Tsukiyo murmura un Oui pratiquement inaudible quand ses lèvres se posèrent sur celle de Raito. Elle le fixait encore du regard tout en entrouvrant sa bouche pour frôler les lèves du cette homme avec sa langue. La jeune femme se laissa transporter par cette douceur inconnue en fermant doucement ses yeux avant de glisser une de ses main sur la peau dilate qui s’offrait à ses caresses. Les minutes commencèrent à secouler lentement et plus aucun discour ne remplisaient le bureau juste une chaleur intense envahisait la pièce toute entière

Les corps des deux jeunes gens s'embrasaient. Il n'y avait là aucune explication logique et ni de raison pragmatique à ce qui se passait excepté, peut-être, le désir de deux êtres, dont la confiance est mutuelle, de s'abandonner l'un à l'autre, l'espace d'un instant, le temps d'un moment. S'abandonner plutôt que de s'adonner, nuit et jour, à ce monde que tous deux, secrètement, voulaient voir muer.

La chaleur dans la pièce ne cessait de grimper et Raito ne résistait déjà plus. L'alcool n'était qu'un catalyseur : l'apaisement de l'esprit, par la vérité avouée, avait conduit à l'épanouissement du corps. Le jeune homme attira la Raikage contre lui et lui murmura quelques mots.

Raito : Quoi qu'il advienne je ne laisserai rien t'arriver, ni à toi, ni à Kumo, par ma faute...

L'étreinte perdait en douceur, gagnait en fougue. Paradoxalement la température extérieur chutait alors que celle dans le bureau ne cessait de croitre. L'air était chargé d'humidité.

Interrompant un baiser dont il aurait préféré se délecter durant des heures, il posa ses mains sur les hanches de la jeune femme s'écarta légèrement.

Raito : Tu sais que j'ai besoin de toi. Cela je te l'ai avoué. Mais il serait injuste que les choses ne fonctionnent que dans un sens. Dis-moi. Dis-moi ce que je peux faire...pour toi.

Une fois encore ses mots raisonnaient dans la tête de Tsukiyo, mais dans son cœur ils eurent l’effet d’un coup de poignard qui le perforait plus profondément à chaque syllabe, que pouvait-elle dire que pouvait-elle bien vouloir ? Pour elle plus rien depuis bien longtemps voir toujours vu qu’elle ne savait pas si un jour elle avait voulu quelque chose… son regard redevient noir sans qu’elle s’en aperçu, elle resservit les deux bolets essayant d’échapper à son esprit mais elle ne pu rien faire contre, Tsukiyo se rassit sur le coin du bureau ses mains avaient libéré le torse de Raito elle le fixait longuement cherchant une réponse à lui donner.

« Euh…! Ce que je veux moi ? ‘’Cherchait encore ‘’ Que veux tu que je te dise ? Pour moi je veux rien j’ai s’en doute voulu un jour peu être… ? Mais se que je veux c’est juste que mon village prospère. Si tu as le moyen de me redonné ma mémoire peu être je pourrais te dire mieux… »

La jeune femme eut un petit rire ironique en buvant une petite gorger de son breuvage, et continua

« Que pourrait vouloir une personne sans passé ? Une personne qui a pour seule vie c’elle, qu’elle sait inventée au files des jours, même mon prénom je l’ai inventé en me réveillant un soir dans une arène… C’est tellement pathétique tu ne trouve pas ? »

La jeune femme coula son regard directement dans son bol l’espace était bien assez grand pour une mémoire remplit de néant.

« Oui il y a une chose que je voudrais une seule savoir qui je suis, savoir pourquoi j’en suis là, et me venger des hommes qui ont fait ça. J’ai égorgé les hommes qui tenaient l’arène ou j’ai été détenue deux ans je les ai assassiné avec toutes les personnes présentes… je les aurais massacré 20 fois si ça avait enlevé la douleur mais rien ni à fait … Alors ma vie c’est Kumo rien que Kumo le reste c’est du danger pour moi… »

Que lui prenait-il à elle qui ne parlait que très rarement d’elle personne au village n’avait réussi à la faire parler autant pourquoi lui ?
Le silence prit place dans le bureau elle ne levait plus les yeux de son bolet, évitant par tout les moyens de croiser le regard de Raito qu’elle sentait posé sur elle.

Le jeune homme se rapprocha de la Raikage. Elle évitait son regard de manière flagrante. Quoi de plus normal lorsque l’on s’ouvre de la sorte à quelqu’un que l’on connait à peine. Bien que le contact des lèvres constituait une exploration en soit, il était évident que les deux êtres demeuraient étranger l’un à l’autre dans une certaine mesure. Ainsi, la jeune femme ignorait tout du passé de son interlocuteur, de la dureté de celui-ci, de l’atrocité qu’il avait été. Lui aussi avait cherché à lier passé et présent. Par pour les mêmes raisons, mes les inclinaisons mentales étaient les mêmes. Il savait le mal et à la fois le besoin que cela représentait. Plein de lucidité, malgré la chaleur et l’alcool, il lui releva la tête de la main pour que leurs regards se rencontrent, sans se confronter.

Raito : Ce n’est pas ton passé que tu cherches. C’est un passé. Une histoire. Car pour tous, il constitue une fondation, une base pour se projeter vers l’avenir.

Il retira sa main, elle n’avait plus besoin d’aide pour soutenir son regard.

Raito : Avec ta position, et les relations qu’elles impliquent, si tu voulais enquêter sur toi-même, tu l’aurais fait. Tu sais comme moi, le poids des découvertes que tu pourrais faire. Mais ce qui compte le plus c’est le présent et l’avenir. Le présent ce sont nos choix quotidiens alors que l’avenir est le résultat de ses choix. On ne peut pas revenir en arrière.

Il lui prit la main dans un geste qui se voulait plus amical que passionnel, enfin le pensait-il, et la fit se lever pour la prendre dans ses bras.

Raito : Tu peux apporter ta pierre à l’avenir de monde de part ta position et ton rang. En retour, j’apporterai la mienne, pour que ton avenir et celui de tout ce qui te tient à cœur soit le meilleur possible…[petit silence]…Tu sais l’extérieur est aussi un danger pour moi. Mais je vais briser les chaines des hommes, je le sais. Je vais le faire. Pour les tyrans et autres gouvernances occultes, ce sera bientôt moi le danger. D’ailleurs, ils le savent déjà…

Tsukiyo se sentait bien dans les bras de Raito elle essayait de traduire tout se qu’il disait sans vraiment y parvenir, elle restait blottie dans ses bras trouvant un réconfort qu’elle ne connaissait pas et qui étrangement lui plaisait beaucoup. Il parlait tout doucement comme un murmure qui consolerait un enfant…Tandis qu’elle se perdait dans le noir de sa mémoire d’avantage…

‘’Peut-on vraiment vivre sans passé, sans identité, sans les regrets qu’il apporte, sans les joies vécues… ? ‘’

Tsukiyo enfouit un peu plus sa tête dans le creux du coup de Raito et chuchota

« Je l’ai cherche mais rien personne ne cherche une personne comme moi… Et j’ai rien trouvé sauf le vide et personne pour m’aider…»

Une larme une seule coula sur la joues de la jeune femme, elle le sentit perler doucement sur son visage, Tsukiyo se redressa d’un coup l’essuya puis soupira un grand coup pour faire sortir se trop plein sans fondre plus. Peu être le verrait-il peu être pas… De toute façon se n’était plus un souci la jeune femme avait plus aucun espoir depuis longtemps déjà, elle était devenu Tsukiyo ‘’nuit éclairée par la lune’’ même si elle restait dans le noir.

« Alors maintenant que compte tu faire de moi pour que je t’aide dans ton changement ? Par quoi va-t-il falloir commencer ?»

Un peu gêné, le jeune homme répondit avec hésitation.

Raito : Tu sais, la Team Taka dispose de moyens... parfois bien plus importants que la plupart des villages pour extorquer des informations. Disons que nous ne sommes pas contraints par une quelconque règle ou déontologie.

Il lui sourit timidement.

Raito : De fait, si tu veux réellement connaitre ton passé... Je peux t'y aider.

Sur ce, il laissa le temps agir sur la jeune femme avant de poursuivre. En effet elle voulait savoir ce qu'il comptait entreprendre, mais elle ignorait ce qu'il avait déjà fait, ce qu'il avait commencé. Les recherches à propos de la Raikage avaient déjà été entamées, la marche contre l'impérialisme du Gouvernement Mondial était déjà lancée, la diffusion du message en faveur du changement ne tarderait plus. Pouvait-il la mettre dans la confidence de ce qui était en cours ? Il décida d'y revenir plus tard. Pour l'instant il pouvait lui confier sa prochaine étape.

Raito : Concernant le changement... Tu sais pour guérir un patient, un médecin doit identifier les symptômes puis la maladie, la cause des symptômes. Certains Eisei-Nin et autres médecins, s'attardent à faire ce que l'on nomme de la symptomatologie. A savoir endiguer les symptômes. C'est ce que font certains Ninjas en combattant les Tyrans ou en s'entraidant, en vivant en harmonie, loin du monde de fous qui nous entoure. Moi, je veux faire de l'épistémologie, c'est à dire, éradiquer la maladie elle-même. La source des symptômes. Après études, je me rend compte que la maladie n'est pas notre façon de vivre. Elle est une conséquence et non une cause. Cela signifie qu'elle est un symptôme elle aussi. Les dérives de l'Homme sont des symptômes secondaires. Pour guérir le monde, il faudra aller à la racine.

Elle semblait comprendre ce que cela impliquait.

Raito : Oui... Pour guérir le monde, il va falloir faire tomber le Gouvernement Mondial qui ne cesse de promouvoir notre façon de vivre et un certain élitisme parmi les hommes. Donc, pour répondre à ta question, avant de m'attaquer à cette entité dont on ne sait pas encore tout, je compte... Briser son bras armé...

Il n'y avait qu'une seule chose répondant à cette dénomination. Une seule et unique répondait au nom de Bras Armé du Gouvernement Mondial...

Raito : ...Sei Teikoku...

Cette fois c’était fait Raito expliqua tout à Tsukiyo, que se soit les groupe à atteindre les choses à toucher et voir même à détruire. Il lâchait tout sans aucune retenue enfin c’est l’impression que Tsukiyo avait tout du moins.
Elle écoutait attentivement sans toujours comprendre de quoi il parlait, mais le font restait claire

« Sei Teikoku... ?? Mais j’ai rien à voir avec ça et je n’ai jamais entendu ce
nom à Kumo alors pourquoi ici ?? Tu crois que ce truc va essayer de rentrer dans le village pour s’infiltrer partout ? A ton avis je peux sortir de ce groupe peu être ? Ou ça peu être ce groupe la cause de mon amnésie ? »

Tsukiyo qui n’avait pas relevé la proposition de Raito mais replongea directe quand elle eut cette idée, ses yeux, son impatience de savoir en final était bien plus forte qu’elle le pensait. La jeune femme ne s’en rendait pas vraiment compte… Mais comment réagirait-elle si en final elle avait fais parti de se style de groupe, et Raito que dirait-il ?

« Raito pense tu que je puisse avoir fait partie de tout ça moi ? Et si tu apprenais que oui que ferais tu ? »

Elle se souvenu de Tobi d’un seul coup, de sa phrase en la regardant ‘’Que les groupes ou il était n’était pas pire que ceux de la jeune femme et qu’il lui dit qu’elle<avait bien changé’’ Tsukiyo sur le moment en avait pas prit cas pensant que c’était juste une façon de détournée son attention mais… et si cela était vrai ? Elle ne savait plus ou elle en était tout à coup… Et si au final elle faisait parti de ce qu’elle maudit le plus ?

« Raito… ‘’Dit-elle d’un coup’’ »

Puis elle se stoppa préférant attendre dans savoir plus sur ce truc, Raito la regardait voilant qu’elle allait dire qu’elle que chose il fallait qu’elle se ratrappe au plus vite… Comme toute femme elle joua sur le coté féminin sans retenu, son regard se fit velours et en même temps félin quand elle se colla sur son torse…

« Raito…’’redit-elle’’ Je ferais mon possible pour que tu puisses trouver et détruire ce fléau… Mais pour le moment j’ai envie d’autre chose... »

Les mains de la jeune femme revenaient découvrir ses formes masculines, elle le frôlait telle une lionne pour finir par lui dire avec un charme plus que provocateur

« N’as-tu pas un masque normalement ? Te voir avec doit être très excitant, mais surtout pouvoir de ta avec que! ce masque…! »

Ses mains ne cessant de le découvrir, elle rapprocha de nouveau ses lèvres contre celle de Raito

Raito ne put s'empêcher de sourire aux propos de Tsukiyo. Tout cela respirait l'innocence et l'espièglerie à la fois.

Raito : Les membres de Sei Teikoku sont des êtres humains comme nous. Je leur accorde donc la même miséricorde qu'aux autres hommes. Mais le Gouvernement Mondial utilise cette organisation pour persécuter les êtres qui sont contre lui. En détruisant cette organisation, on se facilitera la vie. Bien sûr, Kumo n'aura rien à y voir. C'est la Team Taka qui agira. Comme tu le vois, je ne soumet pas les hommes à mon seul jugement comme si j'étais le Messie ou un Dieu mais, avec discernement, on peut accorder le pardon à ceux qui nous veulent ou nous voulaient du mal. Si tu as un jour fait partie d'un groupe ou d'un mouvement opposé, ou ennemi du mien, cela ne change rien à ce que tu es devenue.

Pensé : Une très belle femme

Raito : La Raikage de Kumo. Une femme forte. Capable de protéger les siens. Avec la volonté nécessaire pour contribuer à faire de ce monde, un monde meilleur. Je sais très bien que d'autres, pensent comme moi, et veulent tout changer. Mais combien sont passés des mots aux actes ? Combien vivent dans la torpeur d'être pris pour un fou, un hérétique ou un criminel ? J'endosse tout cela. Je prends toutes ces responsabilités. C'est pourquoi j'inviterai tout le monde à me suivre car je serai celui qui subira les foudres du Gouvernement. J'ai pleine confiance en mon potentiel. Je sais que si je dois mourir, même si je dois finir ma route prématurément, mon sacrifice ne sera pas vain. De toute façon, si toi tu crois en moi, j'ai déjà gagné une âme. Non ?

Il serra la jeune femme contre lui. Cette longue explication lui avait permis de retrouver un peu de lucidité. Il était certain que l'alcool n'avait rien à y voir. Ils n'étaient que deux êtres cherchant une chaleur humaine trop souvent rare ou éphémère. Il était de plus en plus convaincu car tout en parlant il avait défait le lien qui retenait le Kimono de la jeune femme. En la ramenant contre lui, il sentait son corps chaud sur sa peau. Ses formes et l'humidité de sa peau. Un contact charnel qui avait manqué au jeune homme.

Raito : Nous prendrons le temps de parler de cela plus tard.

Cette fois, il fit glisser le Kimono sur les épaules de Tsukiyo et l'enlaça.

Les deux jeunes gens se rapprochaient de plus en plus, la jeune femme c’était tirée d’une discussion embarrassante certes mais elle était plutôt bien toujours plus proche de Raito, dès qu’il y avait contacte physique, elle sentait son sang affluer dans son corps, beaucoup plus vite à chaque battement de son cœur qui lui-même s’accélèrait. Qu’elle sensation étrange et d'ailleurs très agréable, son cœur avait déjà battu bien trop vite et plus d’une fois pendant ces entrainements mais jamais elle percevait cela dans son être… Sa peau s’enflamma instantanément quand ses épaules furent découvertes la chaleur des mains de Raito se diffusait dans tout son torse, elle sentait les frissons la parcourir avec plaisir. Toutes les paroles de Raito voulaient dans la pièce sans qu’elle y prenne plus d’attention particulière la seule phrase qui la frappait à ce moment sonnait comme une révélation dans ses entrailles

« Nous prendrons le temps de parler de cela plus tard…. »

‘’Plus tard oui… bien plus tard alors…’’ pensée t’elle

Elle laissa ses mains chaude réchauffer son corps, les images de se corps musclé reflétaient dans son esprit quand elle offrit son coup aux lèvres de Raito tout en passant les siennes sur les pectoraux du jeune homme qui frissonnait à son tour… La chaleur de la pièce était encore plus intense tel un volcan près à éclater. Le magma en fusion que ses deux corps provoquaient se faisait tendre et de plus en plus charnel, la jeune femme ne contrôlait même plus ses mains qui s’immisçaient sur se corps avec une envie devenue indomptable…

‘’ Humm !! Ce corps est trop parfait… Sa peau trop douce…’’

La jeune femme s’envolait dans des pensées très espiègles et ne cherchait plus à sans cacher tant son convoitise se faisait grandissante.

« Le reste de ton corps est-il aussi doux et musclé que ton torse…? » dit-elle avec désinvolture tout en se mordillant la levé inférieure

Les mots de la jeune fille sortirent tout seuls, elle ne pensait même pas à la gène que ses paroles auraient du lui provoquer, la seule chose qu’elle voulait c’était... de voir la suite des évènements… Allaient-ils se stopper d’un coup reprendre leurs esprits qui s’égaraient dans une direction encore plus prohibée ou le rideau rouge de la pièce serait-il tirer pour le reste de la nuit ?

Les deux jeunes gens étaient totalement désinhibés. Le sourire qui fendit le visage de Yagami, le regard espiègle de Tsukiyo, tout disait de leur complicité. Sans un mot il enfouit sa tête au creux de son cou, suivant du bout des lèvres et de la langue les courbes de sa peau. Il descendit, l'embrassant dans le cou, sur le torse, saisissant de ses mains puissantes et gourmandes les seins fermes de la Raikage.

Le temps réfréna sa course, l'heure devint minute, la minute seconde et la seconde une éternité. Figés dans le temps, l'espace et le plaisir de la communion de leur corps, les deux Ninjas semblaient prêts à se mélanger.

Le jeune homme se redressa légèrement portant ses lèvres à celles de la jeune femme, presque tremblantes de plaisir.

Raito : Tu es ma supérieure non ? Rien ne t'empêche de vérifier.

Il finit par l'étreindre et l'embrasser. Il ne faisait que répondre à deux désirs, le sien et celui de Tsukiyo.

Pensé : C'est comme si on scellait un pacte... Parfois l'absence de mots en dit plus que la parole elle-même.

Alors sans en dire plus, poursuivant cette étreinte, il glissa sa main le long de la hanche de la jeune fille, parcourant son corps, découvrant, explorant ses formes et sa silhouette. Des seins fermes, des hanches généreuses et fécondes, des lèvres sensuelles, un corps presque offert à lui : Genjutsu ou Saké, quelques en étaient les raisons, il ne voulait en rien quitter ce rare instant de plaisir...

Aucune des deuxpersonnes présente dans le bureau ne parlaient de guerre de tyrans ou autre ils avaient laissé place aux sensations bien plus agréable. La jeune femme appréciait avec désinvolture les caresses et attentions que Raito voulait bien lui procurer, leurs deux corps ne se lâchaient déjà plus que Raito encouragea un peu plus la provocation en laissant libre choix Tsukiyo sur ses désirs de le découvrir d’avantage. La jeune femme le repoussa un cour instant juste le temps de faire glisser ses rideaux que personnes ne puisse voir se qui s’y passait, elle éteignit la lumière seule quelques bougies restaient pour éclairer la pièce… Elle revient aussitôt vers Raito qui n’avait pas quitté la jeune femme des yeux tout en se rapprochant de lui elle laissa tomber son kimono sur le sol, sa peau nue se colla sur c’elle de Raito de nouveau elle fixait son regard avec un petit sourire tout en collant ses lèvres humide sur c’elle de Raito… Un long échange de baisés se reproduisit tandis que le sourire de la jeune femme se fit plus canaille, elle fit glisser ses mains sur les reins de son aman avant de tirer sur les cordelettes qui retenaient son bas de sa tenues Raito se lassa faire comme il l’avait dit quelques minutes auparavant le jeune femme lassa ses mains caresser ca peau avant de se reculer pour observer l’anatomie de Raito

« Hum !! Incontestablement tout est parfait chez toi … » dit-elle en passant sa langue sur sa lèvre

L’homme sourit à cette remarque qui sortait du cœur… Elle se recolla une fois de plus à Raito leurs doigts, leurs peau, tout leurs êtres se mélangea tandis que les bougies se consumaient jusqu'à s’éteindre une à une…
Le jour se leva sur Kumo, sur le sol du bureau du Raikage deux hombres étaient enlacer et dormaient encore, elle avait sa tête dans le creux du coup de lui qui avait sa main sur l’épaule à elle, leurs jambes étaient encore entrelacées leur corps complètement dénudé, doucement la lumière qui passait entre les rideaux rouge commença à les réveiller…

Le jeune homme fut le premier à ouvrir les yeux. La nuit avait été courte en terme de sommeil mais délicieuse en émotions et sensations. Il retira délicatement son bras de sous la tête de la jeune et marcha jusqu'à la fenêtre dont il écarta à peine le rideau. Le jour était levé et son examen Genin allait débuter.

Il trouva à gauche du Bureau son bas et son haut. Il les renfila. Il passerait à l'Auberge pour se changer et prendre une douche. Il adopterait un nouveau look. Il est vrai qu'il ne se sentait pas des masses à l'aise dans ses habits de fortune, de plus il pensait à la Raikage qui semblait s'être rangée à sa cause. Le moins qu'il pouvait faire c'était ne pas lui faire honte en arborant ces haillons qu'il avait sur le dos.

Il passa à coté d'elle ne lui caressant la cuisse dénudée. Geste affectif mais qui signifiait beaucoup. Il était tant de se lever et surtout de considérer la nuit passée comme un bon moment et non une déclaration de lien d'aucune sorte. Cela aurait été très différent s'il l'avait embrassé. Il reprit son timbre de voix choisi. Ooarashi était de retour et Raito s'en retournait dans les souvenir des deux Ninjas.

Ooarashi : J'y vais. Ami m'attend mais si tu as besoin de moi, n'hésite nullement... Tsukiyo-Sama...

Un sourire et il disparut dans l'entre-baillement de la porte.

Les idées de Tsukiyo étaient encore bien confuses quand elle sentit sa tête bouger, elle ouvrit doucement les yeux, Raito se tenait déjà debout devant elle, il était encore nue et elle de même, quand il ouvrit le rideau le rayon de soleil éveilla la pièce d’un seul coup. Le jaune femme s’étira un moment puis Raito revient vers elle, la chaleur de sa main sur sa cuisse était encore très sensuelle, elle disait pas un mot et ne bougea pas d’un pouce…

« J'y vais. Ami m'attend mais si tu as besoin de moi, n'hésite nullement... Tsukiyo-Sama... »

La jeune femme lui dit juste un "ok !!" Discret, le réveil était dure avec Tsukiyo et le dialogue encore plus quand il quitta la pièce, elle mit ses deux mains derrière sa tête et regarda le plafond en pensant

‘’Roulala !! Qu’est ce que j’ai fait encore moi ?! Poufff !! Et merde ce n’est pas bien grave je suis une femme après tout puis c’était plutôt bien »

Un sourire coquin apparut sur son visage, après quelques minutes elle aussi se leva cherchant ou était passé ses vêtements, elle en retrouva dans tout les coins de la pièce, et les enfila très vite avant de sortir aussi du bureau.

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~~ La chaleur monte dans le bureau~~ [Pv Ooarashi/Raito]

La chaleur monte dans le bureau [Pv Ooarashi/Raito]