La maitrise des connaissances...

[HRP : Ce RP se déroule après l'entrée de Nezu à Kumo.]

Tout s'était bien déroulé. Après cinq années de solitude, Nezu était parvenu à rejoindre la civilisation. "Quand on veut, on peut". C'était une citation de son père, qui devait souvent lui répéter lorsqu'il était plus jeune, pour qu'il s'en souvienne aujourd'hui... Il était un shinobi de Kumo. Enfin... Pas tout à fait. Il était nécessaire pour Nezu de recevoir une formation qui lui permette de porter ce titre honorifique. L'Académie ninja était là pour cela, pour former les jeunes villageois de Kumo à devenir de grands défenseurs de leur village. Mais cela... Nezu l'ignorait. Il ne savait rien du système hiérarchique du monde des ninjas. Certes, il avait vécu dedans pendant plus de dix ans, ce qui lui aurait permis de bien saisir ce système. Mais... toutes ces années de solitude n'avait pas arrangé son état.
Le jeune fou avait été abandonné en plein milieu du village caché de la foudre, il était totalement désorienté : aucun repère. Il se baladait tranquillement, à quatre pattes, comme à son habitude. Certains le regardaient d'un air louche, d'autres riaient, d'autres avaient peur. La seule présence de Nezu avait un impact différent sur chacune des personnes présentes autour de lui. Nezu, lui, ne faisait pas attention à ces réactions, il avait pris habitude de ne prendre en compte que ses propres appréciations, ce qui était très nettement reflété par l'impression de "laisser-aller" qui émanait de son apparence. Après tout, qui étaient-ils pour juger de ce qu'il était, de ce qu'il faisait, de ce que à quoi il ressemblait ?
Le rat fit une pause, et s'écroula par terre, violemment. La tête posée contre le sol, il essaya en vain de se souvenir de ce qu'il devait faire. Il savait que cet homme, qui lui ressemblait vaguement, lui avait donné des indications à suivre, mais en fait, il ne l'avait pas écouté. Il était tellement pressé qu'il en avait oublié d'être attentif, ce qui en soi est quelque chose de difficile pour Nezu... Des enfants commençaient à jouer avec lui. Le plus gros, qui semblait être le chef de bande, appuyait fièrement son pied sur le dos du nouveau. Les autres, tous plus minces, tiraient parfois ses oreilles et ses cheveux, ou d'autres puérilités de ce genre.

— Niiiaaaahhhhhhh !!!!

Il avait montré ses crocs de manière agressive, et tous les petits commencèrent à s'écarter, comme pour éviter la mort en personne. Le chef de la bande, lui, paraissait un peu mon fier mais insistait en appuyant plus fort sur le dos de Nezu. Il s'assied sur son dos et scanda encore plus fièrement sa puissance, en mettant au défi Nezu de se lever. Mais ce dernier ne l'écoutait pas, il venait de se souvenir de quelque chose, à propos des dires du Raikage. Il cria encore plus fort, et cette fois-ci tous les passants se retournèrent.

— NEEEEZZZUUUUUUU !!

D'une force impressionnante, il souleva ce frimeur sans trop de souci et couru à toute vitesse à travers les rues. Pourquoi avait-il crié son nom ? Il faudrait penser à lui demander un de ces jours, si l'araignée qui s'est logée à son plafond décidera de faire ses bagages. En tout cas, il semblait bien décidé à ne pas s'arrêter : il traversait la ville de rue en rue sans même faire une pause. En fait, il n'était revenu qu'aux portes du villages. Il se trouvait juste devant, à regarder l'ampleur du bâtiment. Il tourna la tête vers la gauche, et remarqua la présence d'un autre bâtiment, intitulé « Académie de Kumo ». Ah, elle se trouvait juste ici finalement...
D'un pas vif et sûr, Nezu s'avança vers cette Académie. Il accéléra au dernier moment et pénétra dans l'enceinte de l'établissement. Il arriva dans un couloir et tenta de freiner sa course, mais il glissa. Il continua sa course sur le ventre jusqu'à arriver dans une salle de classe. Tous les étudiants présents commencèrent à rire, ou plutôt à se moquer de Nezu.

— Niahahahaha ! Répondit Nezu.

Il rétorqua ces moqueries par un nombre record de "tirage de langue" en moins de quinze secondes. Il commença à monter sur les tables et à pousser les affaires des élèves en rigolant d'un air fou. Le sensei intervint.

Pour une fois dans le bureau de la Raikage la journée se passait sans plaintes ni questions à donner des réponses idiotes, elle sirotait tranquillement un bol de Sake quand tout à coup une personne bourrina à saporte en hurlant

« Raikage-sama !!! Il faut que vous veniez vite, un homme sorti d’on ne sait où à agressé des enfants puis est rentrée dans l’académie comme un fou sans que personne ne puisse l’arrêter…. » La secrétaire de l’académie ne pouvait pas s’arrête de parle tant elle était affolée

Tsukiyo se leva se demandant qu’elle était encore cette histoire et soupirant de ne jamais avoir deux minutes de tranquillité, elle regarda son bol de Sake avec consternation avant de sortir de son bureau, quand elle passa devant la secrétaire elle lui ordonna

« Bon eh bien maintenant vous pouvez retournez à vous inscriptions Non ? » Le ton agacé de Tsukiyo perça la femme en deux qui ne répondit même pas à cette remarque

Tsukiyo traversa Kumo regardant si elle voyait quelques choses de bizarre dans chaque ruelle et bougonnant de colère, les minutes défilaient lentement et tsukiyo cherchait le moyen de se calmer avant de rentrer dans l’académie, après tout pour elle une personne qui s’introduisait dans l’académie de force n’avait rien à gagner du tout alors ça ne pouvait pas être si terrible que cela… la surprise de la jeune femme en arrivant devant le couloir fut grande les comptoirs ou étaient installés tous les formulaires d’inscriptions étaient sur le sol, les comptoirs renversés voir brisés pour certain. Tsukiyo traversa se dit couloir en évitant de marcher sur les amas sur le sol, en avançant elle entendit des hurlements de terreur et d’affolement… La jeune femme prit d’un coup conscience que peu être les élèves étaient prit en otages, elle se mit à courir jusqu’à l’entrée de la salle de cours… puis se stoppa net, elle frappa à la porte n’ayant aucune réponse, elle respira un grand coup avant de pénétrer dans la pièce. Tous les élèves ainsi que le sensei étaient regroupés vers le tableau, la jeune femme scruta rapidement les lieux, elle se rendit vite compte que la salle était sans dessus dessous. Les bureaux retournés, les chaises idem, il y avait des cahiers des papiers dans tous les coins comme si une tornade était rentrée dans cette salle… Tsukiyo vit de suite la tornade elle ricanait criait, voir hurlait des trucs incompréhensif. La tornade était en faite un jeune garçon débordant de vie à première vue. Tsukiyo fit signe aux élèves et leur sensei de sortir, ils n’attendirent pas pour s’exécuter, Tsukiyo se retrouva seule avec la tornade qui continuait de sauter partout ne regardant même pas si il y avait du monde ou pas, il continuait de rire tout seul. Tsukiyo tenta de l’appeler une fois puis deux, mais il ne répondait pas, alors après plusieurs minutes elle s’énerva et siffla. L’index et le majeur de chaque main dans sa bouche le bruit strident calma tout de suite la tornade qui restait plus ou moins immobile accroupi sur un des bureaux ; Tsukiyo le regardait se balancer de droite à gauche tout en la fixant. Elle avait déjà vu ce visage mais ne trouvait pas où, l’avait-elle vu avec son Raikage, ou depuis qu’elle-même était Raikage, elle ne savait plus du tout, mais faut dire qu’elle courait tout le temps. Alors elle décida de lui parler

« Bonjour !! Je suis Tsukiyo le chef Raikage de ce village et toi qui est tu ? »