[ Je ne sais pas si cela convient ... ]
N’avez-vous jamais ressenti un élan de solitude dans votre vie ? Un sentiment d’abandon, d’éloignement par rapport aux autres êtres humains, un sentiment de différence également … comme quelque chose qui nous dit que nous sommes différents des autres, et donc que par conséquent nous sommes condamnés à rester seuls. C’est un horrible souffrance que d’être seul, une véritable torture mentale qui vous ronge petit à petit. Et peu à peu, le cœur s’endurcit, la volonté se consolide, et à ce moment là on reste seul pour de bon … mais parfois, les choses peuvent changer. Parfois, des miracles peuvent arriver alors qu’on ne s’y attend pas le moins du monde …
Faisons un retour de huit ans en arrière, lorsque Kotetsu était âgé d’environ six ans. Ce jour-là, il pleuvait comme il n’avait jamais plu auparavant. Des tonnes d’eau se déversaient du ciel, heurtant les toits des maisons, ruisselant dans les rivières qui peu à peu gonflaient et trempant les quelques téméraires qui se hasardaient dehors lors de cet intempérie. Deux shinobis se trouvaient devant la porte d’une maison, quelque part dans le village caché de Konoha. Une femme et un homme. Tout deux assez jeunes, ils étaient accroupis pour saluer leur fils unique qui les regardaient les larmes aux yeux.
« Je veux pas que vous partiez » disait l’enfant entre deux sanglots, ses bras cramponnés aux épaules de sa mère qui l’enlaçait.
« Il le faut Kotetsu, une mission importante nous attends. Nous serons de retour très vite, je te le promet » répondit l’homme d’une voix calme, en ébouriffant les cheveux de son fils affectueusement.
En attendant, Kotetsu allait devoir rester avec sa tante, la sœur de son père. C’était comme cela à chaque fois que ses parents partaient en mission pour compte du village caché de Konoha.
« Ta tante ne devrait plus tarder à présent, attends-là bien sagement » prévient sa mère en se levant. Son père l’imita dans la seconde qui suivit, et les deux commencèrent à s’éloigner de la maison, dos à Kotetsu qui, toujours devant la porte d’entrée était à genoux, serrant un loup en peluche. Il se mit alors à pleurer, à les regarder partir sous la pluie sans oser avancer de peur de se faire tremper en un rien de temps. Ce ne fut que lorsqu’ils disparurent de sa vue que l’enfant se mit à courir pieds nus sur le chemin boueux, lâchant sa peluche derrière lui.
« Papa ! Maman ! » criait-il, les joues et les yeux rouges à force de pleurer.
Une pierre le fit trébucher, et Kotetsu s’étala dans la terre humide. Il eut tôt fait de se salir comme pas possible. Ses vêtements tachés de terre, il reste pourtant assis, ses poings devant ses yeux, à pleurer sous la pluie. Des minutes passèrent, dans le silence le plus paisible, ponctué par le martèlement de la pluie sur le sol et les sanglots de l’enfant qui s’atténuaient. Il était seul maintenant, encore et toujours seul … c’est alors que tout changea. Quelque chose d’humide vint caresser le dos de sa main droite. Pensant en premier lieu que c’était la pluie, Kotetsu ne réagit pas, mais vu que cette chose persistait il ouvrir lentement un œil encore gonflé de larmes. Devant lui se tenait un petit chien trempé jusqu’aux os. Le pelage marron clair, ses grands yeux verts fixaient Kotetsu comme s’il essayait de lui parler.
- Spoiler:
J'ai pris la première image de chiot potable que j'ai pu trouver xD.
Aussitôt, ce dernier s’arrêta de pleurer. Il regarda le chien, et les deux se fixèrent longtemps. Il nota que l'animal avait une cicatrice un peu en dessous d'un œil ... qu'avait-il bien pu lui arriver pour se mettre dans un état pareil ? Puis l’animal secoua brusquement la tête, une goutte d’eau lui ayant atterri sur le nez, et Kotetsu tendit timidement sa main pour le caresser. Le chien se laissa faire, et Kotetsu fut impressionné de voir à quel point son pelage était doux, en dépit du fait qu’il était trempé.
« Viens, je t’emmène à la maison » dit le gamin en se levant. Le chien suivit son mouvement du regard, aboya deux trois fois, faisant sursauter Kotetsu, puis se mit à avancer vers la maison. Kotetsu en fit de même, et les deux commencèrent à courir le plus vite possible. Le chien aboyait, l’enfant riait aux éclats, un rire aigu qui montrait à quel point il était heureux. Une fois le chemin fini, Kotetsu rentra dans la maison, suivit par le chien qui se secoua afin de chasser le plus d’eau possible de ses poils. Kotetsu s’accroupit devant lui et lui caressa doucement la tête, en lui parlant à voix basse.
« Je veux que tu restes avec moi maintenant. Il faut te trouver un nom » expliqua-t-il la mine sérieuse, sous le regard étonné du chien,
« que penses-tu de … Kisu ? C’est un beau prénom non ? »Le chien ponctua cette phrase de plusieurs aboiements, et lécha affectueusement la main de son nouveau et jeune maître. Depuis ce jour de pluie, où ses parents étaient partis pour ne revenir en réalité qu’une semaine plus tard, Kotetsu avait rencontré Kisu qui allait désormais partager sa vie, faire partie de sa famille … plus jamais il ne serait seul. Car Kisu veillerait sur lui, et Kotetsu en ferait de même pour son nouvel ami.
Sujet: Re: Inscriptions 
T'as pas fait tous ces RP à blanc 
Par contre va falloir que tu me dises où tu en es dans l'entraînement.