Au pied du temple... [PV: Yagami Raito]

[3 Janvier | Devant le temple où se trouve Yagami après la fuite de Taka à Suna.]

La pluie continuait à tomber sur Ame, et l'homme encapuchonné dans des vêtements noirs comme le ciel attendait toujours patiemment un signe... Il savait que normalement il ne devrait intervenir que lorsque un message lui transmettra les directives, mais il ne faisait confiance qu'à ses yeux et ces dernier ne le trompait jamais. Il savait que la bataille qui se déroulait à mille lieu de sa position prenait un tout autre sens. Les plans avaient changés ainsi que la stratégie elle même. Il devait lui même se mettre au travail si il voulait atteindre ses principales cibles. Celle fuyant du désert se croyant intouchable pourtant si vulnérable.
Shireisu se transporta à côté de son acolyte, et prononça à demi voix que tout avait changer et qu'il n'avait pas à attendre les directives de Konoha. Ceci signifiait tout simplement qu'il partait mener sa propre bataille. Une maître pièce s'avance sur l'échiquier de la vie. Une maître pièce qui disparu des terres marécageuse et pluvieuse d'Ame, pour arriver sur les collines verte et inconnu du pays du feu.

Il était au pied d'un temple imposant et somptueux à l'architecture typique des mouvements bouddhiste. Bientôt le chef faucon allait sortir de cette forteresse atypique. Plus fort qu'il n'y était rentré. Le chef faucon... Yagami Raito. Il était temps de lui rappeler une dette qu'il devait au démon du froid, de le rappeler à l'ordre. Le chef faucon qui suivait les flux de la liberté, mais connaissait t-il vraiment se maître mots? Atteindre la liberté en attentant à celle des autres n'est pas une liberté c'est une ignominie. Quand on a un but autant le faire bien. Si il s'intéressait au bouddhisme alors qu'il comprenne au moins une des maîtres phrases du fondateur de se mouvement: "Laisser chacun vivre seul, sans faire de mal, libre, comme un éléphant dans sa forêt." Cette phrase à elle seul divergeait de la vrai face du Houhou. Le bouddhisme est un culte passif, de prévention mais pas d'action réel. Le Houhou suit la voie du radicalisme et de l'arcadisme.
Liberté... Shireisu avait pourtant aidé le chef faucon dans cette quête, pourtant aujourd'hui ils allaient se revoir face à face, tout deux changer. L'un devenu oiseau chef de puissant et avide combattant, l'autre devenu démon dirigeant d'un idéologisme ne cessant d'augmenter en nombre et efficacité.

Le vent se leva, bruissant à travers les herbes folles et les vallons. Les vêtements de l'homme en noir claquaient claire à la brise de la vallée. L'envol fut presque imperceptible, et tel un vautour il s'arqua sur une des pointe des cardinaux du toit, attendant le moment de fondre sur sa proie. Démon sombre portant la croix de son engeance dans le dos, portant le signe de son esprit sur le col. Vautour ténébreux, comme dans les steppes et les canyons arides. Là à patienter devant l'effronterie de se qui affronte le desert. Aujourd'hui quelqu'un affronte le Houhou et le Houhou attend le déclin de cette étoile néfaste.
A l'ouest le soleil commençai à s'abaisser derrière l'horizon, le ciel devenant sanglant, miroir d'une terre fatigué par ceux qui la foulent et la détruise sans possibilité de renaissance, il était tant que le sang des homme coule dans les veines de la Terre. La purger des parasites arrogant qui ose dire leurs possession de cette planète. Mais Néant reprendra ces droits sur la Terre et lui redonnera sa beauté d'antan. Du sang adviendra le chaos, du chaos subviendra la réparation, de la réparation naîtra l'harmonie. Le tout: Néant.

Montre toi Faucon, tous les chemins de lumière te mèneront face au Houhou un jour où l'autre. Révèle toi au rayon aguicheur et sanglant du soleil couchant. Révèle toi.

[Désolé je suis un peu à court d'inspiration.]

Il en avait fini ici. La nature reprendrait bientôt ses droits sur ce lieu souillé par le sang des hommes, leurs projets, leurs buts. Le Temple dntact d'aspect n'avait plus rien des idéaux qu'il représentait. Il allait sombrer dans l'oubli ou demeurer dans les mémoires de ceux qui l'ont connu. Raito était un des leurs. Bhaisajyaguru l'avait choisi pour sa force. Après tout, le jeune Yagami avait emprunté la voie du Ninja avant tout pour devenir un guérisseur. Mais entre-temps il s'était égaré, éloigné du chemin de part les évènements de sa vie. Qu'avait-il réellement accompli depuis son départ de la région de Kiri, il y a de cela des mois ? Il avait semé chaos et destruction. Mais il savait que le captif ne brisait que rarement ses chaines sans créer d'émoi, de tumultes. Les morts à son actif n'étaient que la manifestation de sa rebellion. Une rebellion contre sa situation.

Il se sentait prêt à affronter et à surmonter de nouveaux obstacles : pas uniquement parce qu'il était plus fort, mais surtout parce qu'il avait trouvé refuge et chaleur dans les propos du Bouddha. Il était enfin compris. Renfilant le haut de sa tunique il s'appreta à quitter ce lieu maudit quand au sol, une ombre s'éleva. Raito ne s'était pourtant pas senti suivi, ni observé. Cet individu était d'une discrétion ou d'une rapidité fulgurante. Sans même se retourner, activant tout de même son Byakugan, il reconnut la silhouette d'un homme qui avait contribué à ce qu'il était aujourd'hui. A cette époque il avait aussi trouvé en ses mots la compréhension qu'il avait aujourd'hui encore éprouvé.

Pensé : Sentiment trop rare...

Raito : Tu me suis, m'observe ou me chasse ?

Les mots étaient choisis mais tous se résumaient finalement à la même chose. Cette présence n'allait en rien aider les projets du chef de la Team Taka. Il fallait qu'il retrouve les siens mais en aurait-il l'opportunité ?

Raito : Parce que j'ai beau réfléchir, je ne vois pas ce que tu me pourrais me vouloir... Tanin'...

Le jeune homme se retourna pour faire face à l'inconnu rencontré quelques mois plus tôt.

-Il n'est pas necessaire de m'appeller Tanin' tu connais bien mon nom, il t'a déjà été révélé par une certaine personne... Silence... Je ne pensais pas qu'un génie comme toi aurait besoin de ma voix pour répondre à mes agissement. Je viens pour plusieurs raison. La première [...]

La voix du Tanin' avait sonnée claire du haut du toit. Les yeux écarlates braqué sur les opales blanche de Yagami. Dans l'instant les seuls mouvements était ceux provoqué par le vent sur la végétation et les vêtements. Les deux hommes quant à eux rester de pierre, figé. Statue des plaines, épouvantail vivant. L'apparence ne semblait montrer les foudres qui s'échauffaient entre les protagonistes. Des foudres aux fracas conséquent sur les consciences.
Les yeux d'Eternel avait vue cette scène se joué bien avant que l'esprit n'ose le supposer. Les chemins de lumière et d'obscurité menaient les acteurs à cette confrontation.
Yagami l'avait nommé Tanin', pourtant Lee lui avait révélé sa véritable identité, trahissant de se fait un secret, une amitié, une fidélité. Un des seul véritable ami de Shireisu avait délaissé se dernier pourtant il n'en portait aucune rancoeur... L'homme et foncièrement mauvais, cette phrase avait été prouvé mainte et mainte fois. Ce n'était qu'une nouvelle démonstration de cette fatalitée. A quoi bon donner une chance à cette race décadante, les bon sentiment qu'ils peuvent éprouvé ne suffise plus à rembourser le poid du malheur qu'ils font peser au monde.

-[...] te faire rembourser la dette que tu as envers moi, la seconde [...]

Une dette? Une dette dû à une aide spirituel de Shireisu pour que Yagami et son ancien se rencontre. Une dette dont l'ancien Shireisu se serait privé de rappeller, mais dorénavant habité d'Eien, à moitié démon, il ne pouvait laisser quelque chose sans remboursement. Eien se faisait appeler le collectionneur, ce n'était pas pour rien. Il collectionne aussi bien les objets artefact que les prix de ses aides.

-Yagami... Comprends tu vraiment dans quoi tu t'engage, si tu recherche la paix de l'âme alors ne sacrifie pas ta pureté dans la voie que tu suis. Laisse ceux qui ont déjà tout perdu mener la bataille laisse ceux qui n'on d'humain que l'apparence et l'interieure d'un démon bénéfique. Brise tes chaîne oiseau faucon, brise tes chaîne et envol toi loins des tumultes de la vie. Va là où la liberté te menera, rejoins des cieux clémants. Ici, tu vas brûler tes aile. Que cherche tu vraiment que tu ne peux avoir?

Les mots était sorti des lèvre du Shirei tel une sombre mélopé. On dit qu'un démon ne ressens rien pourtant les mots de Tanin' était si juste et composer de réel émotion. Aucun faux semblant, des mots vrais. Comme ceux des jeunes enfants.
Shireisu porta une mains dans son vêtement et y tira son masque, celui qu'il avait dérobé à un oi-nin de kiri celui qui était maintenant le signe du Tanin'. Il le porta à son visage, ces deux pupilles rubis resplendirent dans l'obscurité tel deux étincelles de mauvaise augure. Cachant son visage, Shireisu cacha son passé, son futur, ses émotion et se concentra sur le seul présent. Sur le visage radieux d'un faucon qu'il voulait voir s'envoler...

Un rictus. Ce fut la seule réponse de Raito. Qu'avait-il à dire ? Les actes parlaient d'eux-mêmes. Parler ? Il l'avait déjà suffisamment fait : clamant au monde son besoin de liberté de diverses manières. Ce monde d'hommes lui avait tout prix mais il n'aspirait à aucune vengeance. Il voulait simplement faire en sorte que les autres, les siens plus particulièrement, ne traversent pas ce qu'il avait enduré. Ses choix, ses erreurs, ses succès, s'il y en avait, disaient tout de ce qu'il était réellement. Tanin'. Ce n'était là qu'une façon de garder à l'esprit l'image qu'il avait de l'homme face à lui. Celle d'un être pour lequel il avait du respect, d'un être qui l'avait compris. Shireisu. L'incarnation de l'ennemi de son organisation. Il était jadis le chef de l'Akatsuki. Ce n'était pas là l'idée qu'il voulait conservé de celui qui l'avait aidé.

Raito : Ce que je veux... Contrairement à ce que tout le monde pense, je n'ai plus rien à attendre de la vie. Je n'agis plus pour moi. Ce monde que je veux créer, il ne sera pas pour moi qui ai déjà tout perdu. Il sera pour les miens, pour les générations futures car je crois en l'homme. Il semblerait que toi non. On peut changer l'individu. D'autres l'ont fait avant moi. Ils ont changé l'homme en cet être immonde et prisonnier de règles absurdes. Moi je veux me libérer, être l'exemple qui permettra au monde de voir que c'est encore possible. Et pour cette seule volonté, je suis condamné avant d'être écouté...

Cette fois le regard se voulait farouche. Il l'était d'ailleurs, comme l'animal en cage qui se rebelle, Raito voyait en la présence de Tanin' l'incarnation de sa prison. Pourtant il voulait encore croire que l'homme face à lui n'était pas venu l'arrêter mais le guider.

Raito : Qu'ai-je fait qui ne semble pas légitime ? Où me suis-je égaré ? J'ai pourtant évalué les risques et la cause en vaut la peine. Qu'ai-je fait Shireisu qui nécessite ta présence imminente en ce lieu ? Toi le sage qui se tient généralement loin des tumultes, qui n'agit qu'en cas d'absolue nécessité...

Le vent soulevait les manches de l'ample tunique de Raito, découvrant ses bras enveloppés dans des bandages serrés. L'attitude du jeune homme n'avait rien d'agressive, au contraire, il était à l'affût, sur la défensive. Pourtant il se déplaça rapidement, sautant vers les colonnes du Temple, escaladant l'édifice jusqu'à son sommet. Il rejoignit son interlocuteur. La vérité il la voulait de face.

Raito : Je ne crois pas que cette dette soit si présente. Qu'en est-il réellement ?

-Je vois... C'est donc toi qui a été choisi pour représenter le présent et Shireisu pour le changement. Nos destin son entre-mêlée comme je l'avait fait inscrire sur la roche.

La voix de Tanin' c'était faite cruel, son regard était devenu pierre d'améthyste. Eien c'était révélé.

-Tu crois en l'homme... Que crois tu offrir comme cadeau au monde en te mesurant à la voie du changement? Que crois tu qu'il est nécessaire de garder chez l'homme? Il a vécu tyrannique de leurs propre existence dégradant leurs propre habita, anéantissant à petit feu leurs Terre natal, se tuant eux même. Désespéré, suicidaire. Tu ne pourras changer l'homme. Doué de raison il fera les même erreur aura les même défaut. Pourtant tu t'obstines... Je ne te comprends pas, je ne comprends se qu'il y a chez l'homme pour que tu te dresse devant le changement. Finalement tu es comme chacun d'entre eux. Le faucon est finalement un homme. Ta liberté sera toujours cloué au sol, cloué au présent. Adieu... Je te laisse avec Tanin'.

Mauve redevint rouge. Eien redevint Shireisu.

-Le sage se tenant loin des tumultes... Un sage ne peut rester aveugle au souffrance de la Terre. A son crie pour le changement, a son cris pour l'élimination de ces bourreau. Un sage doit faire ses choix comme tout un chacun j'ai fait les miens en choisissant le Houhou, tu as fais les tiens en suivant Bouddha et nous voilà l'un et l'autre face à face. Opposé.

La voix roque et glacial du Shirei n'envisageait pas de ne pas entendre. Cette voix agissait comme un charme hypnotisant. Obligeant ce qui écoute à écouté jusqu'au bout.

-Explique moi plusieur chose Yagami Raito. Explique les moi: Dit moi pourquoi vous avez agit ainsi? Et explique moi comment veux tu faire changer les choses avec les personnes qui compose ton équipe? Crois tu qu'il porte un seul interet à l'avenir du monde? Tu es un petit ange Raito... Tu es trop naïf. Douleurs, Souffrance est humain jamais tu ne détruira ses mot. Pourquoi ne te joins tu pas à moi? Aide moi à reconstruire un monde sans erreure même si cela demande un sacrifice énorme. Comment compte tu faire changer l'homme sans le faire changer à sa souche, sans qu'on te considere comme tyran?

[Note : Le RP de ma technique n'est pas encore terminé, je sais, mais je me permet de l'utiliser hors-combat. C'est une technique qui me permet d'avoir plusieurs corps et de les contrôler, a la manière de Pein]

??? : Tu es bien curieux pour un homme qui nous demande de le rejoindre ...

Cette présence ... Elle était connue. Pourtant, la femme qui se dévoila de l'ombre n'était connue aux yeux de personne. Ses cheveux noirs et longs coulaient le long de ses épaules. Son regard était sombre. Ses traits fins et jeunes. On aurait dit une gamine de 16 ans. Pourtant, on ressentait cette puissance qui faisait trembler. Elle était vêtue d'habits peu pratique pour se mouvoir : Un pantalon taille basse ornée d'une ceinture tenant armes et équipement, un T-shirt court et léger dévoilant ventre et épaule et un mitaine en cuir sur sa main gauche. On pouvait voir un petit katana sur sa cuisse gauche. Elle fit quelques pas nonchalant pour se placer aux côtés de Yagami. Il ne savait pas si il fallait se méfier de cette fille, mais, inconsciemment, il lui faisait confiance. Elle haussa sa voix, comme pour attirer encore plus l'attention sur elle.

Amikiri : Je me présente : Amikiri, bras-droit de Yagami Raïto, chef de la Team Taka.

-Un démon n'effraye pas un autre démon, gamine. Cracha la partie Shirei de Tanin'. Si toi tu es là ça veux dire que le reste de la vermine n'est pas loin.

La voix calme et glacial qu'avait eu Shireisu à l'adresse de Yagami avait complètement disparu. Le mélange des caractères entre celui du Shirei et d'Eien rendait chacun des mot de Tanin' dure, implacable, cruel et aussi froid que les abysses. L'éclat de son regard c'était intensifié le rendant completement maléfique, rageur. Il ne l'avait même pas porté sur la fille lors de son arrivé, il était resté fixé sur Raito qui ne c'était pas encore décidé à parler et à repondre aux questions qui venait d'être posé.
La tension dans la zone était devenu oppréssante comme si la présence de cette fille avait été celle d'un corbeau ou d'un chat noir au milieu de supersticieux. Pour Tanin' cette fille était le simple signe que d'autre personne allait arriver comme Eien l'avait prédit. Une personne, qui dans les profondeurs de la mémoire qu'avait oublié Shireisu, lui était plus cher qu'un principe de vie. Eien ne laisserai jamais une des dernière chance au changement s'évanouir à cause d'un passé oublié. Il espérait s'être tromper lors de la lecture des chemins de lumière mais apparement ce qu'il avait vue arriverait. Ceci dit rien était joué. Shireisu avait accépté avant même de perdre la mémoire de suivre la volonté du parasite. Qui de l'amitié ou de l'avenir l'emportera?

-Lee Uchiwa et le morceau d'âme révélez vous. Il n'y à aucune utilité à se dissimuler. La voix de Tanin' s'adressa de nouveau à Yagami. Je ne pensais pas que ta fierté était si... Ridicul... Non, je plaisante. Je savais que nous n'allions pas être seul à bavacer. Il faut bien que des toutous jouent les fanfaron du thèâtre.

[Navré pas inspiré.]

Raito : J'ai agi parce que je le devais. Je n'ai aucune excuse, mes choix sont dictés par mes objectifs. Je les considère comme supérieurs aux moyens. Si pour les atteindre je dois être considéré comme le plus vil individu de ce continent, peu importe.

Debout face à face, les deux êtres symbolisaient l'affrontement ou la rencontre entre deux mondes, une sorte de collision entre deux univers. Chaque particule au contact d'une autre issu de l'univers opposé, entrait en réaction. Pour les deux hommes, les sens s'aiguisaient. Ils analysaient les mots de chacun. Soudain une présence s’imposa à cette rencontre. Une femme. Inconnue à Raito mais dégageant une aura proche de l’ancien mentor du jeune homme : Lee Uchiha.

Tanin’ fut le premier à réagir à cette présence mais Yagami y vit un signe, un coup de pouce non pas du destin mais de la vie. Son ami était là, malgré tous les buts, tous les projets qui auraient pu faire naitre la divergence entre-eux.

Raito : Tu te demandais ce que « mes » gens pouvaient m’apporter ? Il serait stupide de ma part de prétendre croire en l’homme et ne pas avoir confiance en certains. Ces gens que tu sembles mépriser, ils ont les capacités et la force pour m’aider à atteindre mes objectifs. Peut-être sont-ils mauvais au fond, peut-être n’adhèrent-ils aucunement à mes idéaux mais j’ai plus que de la considération pour eux. Si je dois guérir le monde de ses maux, et par le monde je compte également les êtres humains, je dois commencer par eux : ceux qui me soutiennent. Les guider est une mission première.

Le jeune homme se sentait revigorer. Il déchira d’un geste sa manche gauche, laissant paraitre le bandage qui entourait son bras de l’épaule au poignet. Lentement il défit les bandes et montra presque fièrement le tatouage qu’il s’était lui-même fait lors de sa période de trouble. Le Kanji « Ichi » était représenté.

Raito : Je ne suis pas seul et c’est une des forces de l’homme que de s’attacher aux autres. Certains liens sont motivés par les valeurs et pensés que je combats. Mais d’autres, ne sont que la manifestation première de l’une des rares bonnes choses en l’homme. Je ne renie pas l’humanité pour sauver le monde. Cela reviendrait à remettre en doute ma propre existence. Toi ? Que feras-tu d’un monde sans homme ? Sans être doué de sentiment ? Mettras-tu fin à tes jours ? En quoi les démons sont-ils meilleurs que l’homme ? En quoi l’avenir est-il si réjouissant sans personne pour le savourer ?

Yagami posa les yeux sur la jeune femme qui venait d’entrer en scène. Il ne savait pas trop quel lien l’unissait à Lee mais il ressentait sa présence.

Raito : Shireisu. Je réfute la thèse qui veut que l’homme est la cause de tous les maux. Je n’adhère qu’à une cause, celle de le sauver. Si tu t’opposes à nous, fais le pour les bonnes raisons. Nous sommes aussi coupables que les tiens. Aussi méprisables que l’Akatsuki, aussi détestables que l’ensemble des êtres qui s’agglutinent aveuglément dans les villages cachés, aussi pourris que le système dans lequel nous vivons. Comptes-tu tout éradiquer ? Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt avec ceux que tu côtoyais ? Non, je pense qu’une part de toi est aussi en conflit avec ce que tu défends. Sinon… J’aurais eu moins d’ennemis à combattre, moins de peuples à convaincre. Moins d’amis à considérer.

Cette dernière phrase fut ponctuée par un geste de la main sur l’épaule d’Amikiri. Raito passa devant la jeune femme et acheva sa réplique.

Raito : Toi, rejoins-nous. Aides-moi par ton savoir, à affiner ma pensé, aides-nous à sauver ce qui peut encore l’être. Ne refuses pas d’aider en annihilant. Ne refuses pas les liens. Le néant n’a point besoin de toi pour se répandre…

-Tu es trop gentil Yagami... Toutes les fleures se fanent et il est temps pour le monde de se faner aussi pour éclore plus beau. Tu me demandes qui profitera du monde et j'y reconnais là, la cécité de tes yeux... Les hommes ne sont pas les seuls êtres à profiter des terre de la Terre. Oublie tu la nature? Animaux? Insecte, et végétation? Es tu trop égoïste pour ne pas voir le malheur du reste?

L'orateur avait calmé l'éclat de sa voix reprenant sa part d'humain. Shireisu luttait en lui même pour garder le contrôle de son corps face à Eien qui dieu sais pourquoi, désirait l'écarter. Il luttait intérieurement. Rien ne se faisait sentir extérieurement. Les mots de Yagami sonnait juste pourtant des vides s'alourdissaient tout au long de ses tirades. Des vides qui existaient car il n'avait aucune connaissance de l'histoire du Houhou...

-Tu me demandes qu'est-ce qu'un démon à de plus qu'un humain? Rien. Tu me demandes si je vais tout éradiquer? Oui, pourquoi ne l'ai-je pas fait avant car l'avenir ne l'a pas décider aussi vite. Serai-je prés à mettre fin à mes jours? Oui et plusieurs fois je l'ai souhaité. Yagami, bien que l'homme soit doué de raison, il n'est pas raisonnable et comme tout être doué de raison ils font des erreures. Ils sont eux même des erreure. Si tu te crois capable de changer le monde en changeant les hommes prouve le moi.

Derrière son masque il n'avait pas lâché le faucon du regard. Shireisu effectua un grand geste du bras et ses lèvre semblèrent prononcer quelque mot: "Rentrons dans mon rêve et mon cauchemard." Toute les personne se trouvant dans les cinquantes mètre à la ronde chutèrent, happé par le néant. Prit par les profondeurs... Les profondeurs? Alors pourquoi en une seconde ils se retrouvèrent sur la terre ferme un soleil levant posant son oeil sur le monde. Un monde noir de cendre. Plus rien. Il n'y avait plus rien de vivant sur terre. Apparence. Shireisu s'accroupi écarta une nappe de sable noir révélant la vie. Une jeune pousse.

-Je te l'ai dit: le monde refleurira plus beau.

Le dernier mot changea radicalement le décors. Des cendres naquirent arbre, herbe, fleur, animaux, insecte, oiseau, poisson, eau, air, terre, feu. Un monde magnifique où aucun homme ne foule le sol. Arcadique.

-Ton rêve, mon rêve. Ton rêve, mon cauchemar:...

Tout s'enflammer les arbres furent remplacé par de haut batiment humain et sans attrait. Un monde rustre fouler par une race ne sachant determiner bien et mal. Un monde où tout ce qui a été façonné par la nature se retrouve transformé en engence artificiel. Argent, Pouvoir maître mot de se cauchemard. Maître mots dirigeant vers le désastre.
Tout disparu. Ils retrouvèrent l'endroit où il était. Prés du temple.

-Ce que tu ne comprend pas Yagami c'est que du néant et née le tout. Tu veux que je t'aide à sauver ce qui peu l'être... Dit moi quoi, dit moi pourquoi? Les liens je ne les ai pas oublié. Tu dis que les hommes peuvent créer des liens mais ils peuvent aussi les arracher...

Raito fut comme frappé en plein thorax. Il lui semblait que la réalité lui criait son existence et son implacabilité de l’intérieur. Les choses étaient claires. Si les deux hommes se lançaient dans une joute verbale, le vainqueur pourrait rallier à sa cause son adversaire. Dans le pire des cas, il pourrait faire disparaitre sans combattre un obstacle de sa route. Le chef de la Team Taka se rendait également compte du fait que l’absence de vainqueur à cette joute, engendrerait un conflit physique. Il faudrait recourir une fois de plus à la violence du corps. Pourtant, il demeura calme malgré le danger que représentait Shireisu. Cette sérénité ne venait pas du fait que Lee n’était pas loin, mais plutôt de la conviction qu’avait le jeune homme en ses propos. Il y croyait, et mourir en les défendant ne l’effrayait nullement. Cela n’aurait que deux sens : soit il n’était pas suffisamment préparé, soit ses idéaux ne se devaient pas d’être réalisés.

Ainsi, il écouta son interlocuteur avec attention. Sa démonstration était juste mais n’infirmait en rien ce que pensait le chef de l’organisation du Faucon. Evidemment que l’homme était mauvais, et tout aussi vraisemblablement, l’homme commettait des erreurs.

Raito : Je ne conteste pas la nature de l’homme. Son besoin d’innovation, de création, d’invention a généré plus de maux que de bienfaits. Mais l’homme au sens large n’est pas responsable des effets de son existence. C’est l’idéologie et le modèle auquel il adhère qui est coupable. Certains d’entres-eux se tiennent loin de cette vie sociétale qui ronge notre monde. Ils parviennent à vivre en harmonie avec ce qui les entoure, donnant autant qu’ils reçoivent. Ils ne sont pourtant pas moins instruits, pas plus non plus d’ailleurs, mais ils sont plus sages. Ils reconnaissent comme moi le vrai mal de ce monde en ce mode de vie auquel la majorité d’entres-nous adhère.

Il parlait lentement, il savait qu’il n’avait pas tord, le tout était de le faire entendre à Shireisu, et ce, suffisamment vite pour que les choses ne s’enveniment pas.

Raito : Ce que tu déteste en l’homme, je le déteste en certains. C’est ce système consommateur, élitiste et oppressant qui aliène les peuples. La guerre est une invention d’une poignée d’érudits qui ont compris comment dominer ce monde. La souffrance en découle, l’avidité en est une cause, la luxure, le pouvoir. De vaines quêtes créées par ceux qui les possèdent déjà. Je ne suis pas naïf. Le peuple l’est de croire en ces idéaux. Peut-on condamné le naïf quand le coupable est impuni ?

Peut-être Raito avait-il marqué un point mais dans le doute il ponctua. Shireisu était sage, il saurait reconnaitre les arguments fondés. Ceux-ci en étaient.

Raito : La race humaine n’a pas encore eut sa chance, puisque dès le départ, dès la naissance, dès la sortie du Néant, l’individu est enrôlé, intégré à une société qui fait de lui un être destructeur. Pourquoi ne pas essayer de rendre à l’homme sa nature réelle ? Loin des modèles de notre société. Tu en as la capacité. Nous en avoir le pouvoir. Effacer purement et simplement l’homme, l’offrir au Néant, c’est ne pas reconnaitre que certains sont manipulés alors que d’autres manipulent.

Yagami Raito se savait prêt à changer et à faire changer le monde. Le prix était fixé, il n’attendait que l’instant de payer la dette.

-Peut on condamné lorsque le coupable et impuni, hn?

Shireisu sauta de son perchoir, et se recueilli sa cape noir vrombissant. L'éclosion d'une fleure noire. Eien avait complètement oublié de lutté contre la volonté de son hôte, combat pour le contrôle et restait là à écouté la joute verbal, le regard sevère. Les oreilles attentive. Dans le labyrinthe insondable du soi. L'ailleur.
Le jeune garçon au masque s'avança d'un pas vers Yagami et la jeune fille démon... Il se positionna côte à côte dans la direction opposé. Sa main vint se poser sur l'épaule du second idéologiste. Ce dernier put voir au creux du masque le scintillement des yeux de celui qui s'avérrai être un adversaire. Flamme de pureté.
Shireisu était devenu une personne ne cessant de changer à chaque seconde. Sa multitude de caractère le rendait impossible à cerné quand on ne le connais pas sous son véritable visage, véritable coeur...

-Tu dois trouver tout cela d'un théorique n'est-ce pas? La destruction pour le renouveau, la réunion en une idéologie, lié le mal en une seul entité et la faire disparaître... Mais le futur ne semble avoir de futur que dans la théorie.

Ses mots ne visait rien de particulier, il ne semblait même pas avoir un rapport dans le débat qui se jouait ici, pour l'avenir, pour le monde. Cependant. Mélopée murmure se fraiyait un chemin dans le vent, doux chemin... D'espoir? D'abandon?
De sa main libre il tira son masque refaisant découvrir son visage blême. Ses cerne tiré par des années de question où les réponses qu'il en avait tiré n'avait mené à rien. On lui lié de la sagesse... Foutaise il n'était qu'un enfant perdu, une innocence perdu, une âme torturé. Sur les milles question il n'avait tiré aucune véritable réponse. Sa dite sagesse n'était lié qu'a une experience tourmenté. Il n'avait plus rien de sage depuis déjà nombre d'année. Il n'était en rien different d'un homme pourtant il se battait pour leurs éradications. Savait-il seulement se qu'il faisait?

-Si l'homme tombe plus jamais je ne verrai un enfant perdre son innocence.

Il lâcha l'épaule de Yagami avança de quelque pas, atteignant le bout d'une colline. Là, étendu verte éclairé des derniers rayons de la journé. Contraste entre terre et ciel. Il avait refusé de mourir, refusé de disparaître des yeux du monde. Tout cela parce qu'il ne voulais plus voir ce qu'il voyait si souvent, malgré que Yagami assure que l'homme soit un être ratrapable lui en douté. L'homme continuera toujours à faire des erreures, et les mots tel que avidité, guerre, pouvoir, argent même anéanti un temps reviendrai un jour il suffit d'un facteur, d'un acteur et d'un possible pour faire changer la face du monde d'harmonie à chaos. Un homme, une erreure et cela Yagami ne pourra pas le faire disparaître même dans les rêves les plus fous.

-De quel manière comptes tu rattraper naïf et coupable? Le système dont tu parles réaparaitra même disparu, les coupables reviendront toujours et les naïfs les suivront toujours. Toujours. La sagesse n'est pas quelque chose pouvant s'apprendre... Un Sage est Sage parce qu'il est Sage. Tu veux tout unir sous la même idéologie mais agissant ainsi tu fais exactement comme nombre de tyran: Endoctrination pour un dit bien.
Doué de raison l'homme aura toujours cette esprit d'oposition de compétition. Doué de raison, l'homme sera toujours plus dangereux qu'un être doué d'instint. Nourissont alors de nos cendre les êtres des bois. Être parfait, Sage, Calme, Passif, Irrésistable. Arbre doué de vie.

Les dernieres phrase avait été comme une plainte murmuré en decrescando...

A tout ceci, Yagami Raito n’avait qu’une chose à répondre. Ce qu’il allait dire serait une énième question venant mettre en doute les convictions de son interlocuteur. Évidemment, aucun d’eux n’avait de certitudes. Ils étaient chacun convaincu d’avoir raison, d’avoir fait le bon choix, mais la vérité absolue existait-elle ? Bhaisajyaguru, allié du Faucon, prônait la guérison de l’homme, pour mieux guérir ce monde. Raito y trouvait son intérêt car guérir l’homme revenait à le libérer de sa servitude. Shireisu était certain que le Néant était d’autant plus salvateur que l’homme ne changerait jamais.

Avant même qu’Amikiri ne réagisse, Raito leva le bras et frappa violemment le sol de sa paume. Alors qu’un immense nuage de fumée s’éleva derrière le binôme Taka, le chef de l’organisation se redressa pour une nouvelle fois exposer son point de vue à Shireisu.

Raito : Je te l’accorde, je ne suis pas un sage. Ma vision aussi bénéfique puisse-t-elle être, si je l’impose aux autres, je ne vaux pas mieux que le système que je combats. Mais je n’ai pas l’intention de contraindre les hommes. Quand le mal des hommes aura été éradiqué, il ne leur restera que leur liberté d’action. Bien sûr, ils pourront toujours recréer ce que j’aurais détruit mais ils seront alors responsables après avoir eu une chance de tout changer. Je considère que cette chance ils ne l’ont jamais eu jusqu’à présent. On leur a pris cette liberté. Laisses-moi la leur restituer. Si jamais j’échoue c’est que tu auras peut-être raison. Je dis peut-être car si tout renait du Néant, les ingrédients qui ont mené à la naissance de l’homme, referont peut-être leur apparition. Si l’homme jaillit à nouveau dans un monde né du Rien, que feras-tu ? Tu ne seras peut-être plus là pour constater ton échec ou ta réussite. Considérant cela, tu devrais être suffisamment sage pour me laisser essayer. Peut-être t’en moques-tu aujourd’hui, peut-être cela n’a plus d’importance à tes yeux mais en tant qu’homme, ton innocence et ta liberté ont-elles aussi été dérobées. Aides-moi et cela n’arrivera plus.

D’un bond, le jeune homme se retrouva au sommet du nuage de fumée. Le Dragon avait été invoqué. Il communiqua immédiatement avec Yagami par la pensé.

Samothsuiryu : CETTE LANCE M’AVAIT TOTALEMENT PARALYSE…

Le chef de la Team Taka posa sa main sur la tête de la bête, comme pour la rassurer. Puis il lança un regard à Shireisu.

Raito : Si j’échoue, tu auras le loisir d’appliquer ta doctrine. Qu’est-ce qui t’empêche de me laisser agir ? Nos objectifs sont peut-être issus d’idéologies différentes mais leur finalité n’est pas si éloignée. Ta solution est seulement plus radicale. Laisses donc aux hommes la chance que toi tu as eu de voir… la vérité !

L'improbable pourrait-il arriver ? Le Faucon et le Solitaire, en accord ? Les chances étaient minces, aussi minces que celles qu'avaient les deux hommes de réussir sans plonger le monde dans de sombres moments. En imposant leur vision au reste des êtres humains, ils seraient tous deux considérés comme des criminels. Mais après tout, ils l'étaient déjà...

-Toi!

Shireisu avait écouté les paroles de son aîné sans bien même prendre la nécessité de réagir à l'apparition d'un dragon. Sans bien même se retourner du tableau de nature qu'il avait en face des yeux. Il avait écouté le discours sans broncher, et dedans les deux idéologies trouvait leurs partie. C'est pour cela quand les derniers échos des derniers mots disparurent dans le vent au même moment que la lumière de l'astre du jour disparaisse, que Shireisu ce tourna sur le coté son regard dans la continuité de son corps seul ces yeux observait les deux membres de Taka, le doigt fixé sur Yagami comme une mise en défit.

-Soit voici ta dette Yagami, je te laisse vaquer sur ton chemin sans interférer. Si tu réussi à refaire se monde je n'aurai aucune raison de le détruire, seulement si tu échous que se soit dans le principe ou dans le temps je reviendrai et tu devra m'aider dans ma propre entreprise.

La finalité avait été donné. Yagami Raito... Il meritait une chance plus que beaucoup d'homme, il meritait que Shireisu daigne l'accépter dans la lutte pour l'avenir. Il meritait aussi que le monde change comme il le voulait mais là chose était plus qu'incertaine.

-A chaque moment de l'histoire il y a l'évolution, si tu échous la sixième extinction adviendra et du néant naîtra un monde neuf et des êtres évolué. Ce ne sera plus l'homme mais sa nouvelle forme. Arcadia ne se mettrait pas sur ton chemin si il son obéissant à mes ordre... Mais fait attention à tes acte Yagami ils peuvent changer le cours du monde, une seul erreure et tu n'atteindra pas ton but.

Shireisu abaissa son bras. La dette était en jeu. Pacte entre deux idéos, entre deux avenirs. Il était temps que la roue tourne, que le prochaine acte se déroule. Il était temps pour les sages en haut de leurs haute montagne regarde les pions avancer.

-Un dernier détail... Ne t'approche pas d'Akatsuki. Leurs chef suis l'Arcadia. Si il attaque vous pourrez vous défendre pour vos bijuu. Mais ne tente rien contre eux. Si tu dois me contacter appelle moi dans tes rêve je t'y rejoindrai.

Ce fut les dernier mots que Shireisu dit, calmement, froidement, durement. Il se retourna alors, ses yeux rubis ne laissant qu'un souvenir sur les deux de Taka. Il s'éloigna dans le paysage assombri par la nuit. Ombre parmis les ombres il avançait comme emportait par le vent qui emportait l'herbe haute et sauvage des plaines.
Shireisu pensait que Lee viendrait le rejoindre aprés tout, malgré et contre tout ils étaient dans le passé. Dans la mémoire perdu de Tanin'... Meilleurs amis. Et se serait sans doute en cette époque ou ennemi était devenu neutralité et pactisant qu'il pourrait se réapprendre. Retrouver des liens perdu par le temps et sa forme.
Amis.

L'homme au masque commençait a disparaitre dans le vent. Il s'arrêta net, sans sourciller. Il leva son regard. Quelqu'un était dans son dos.

Lee : Je n'ai pas fini, Shireisu-sama.

Il avait un air neutre sur son visage. Ses yeux étaient d'une noirceur jusqu'à présent inconnue. Son bras droit était entouré d'une longue bandelette blanche légèrement rougie par le sang. Ses cheveux noirs étaient mouillés jusqu'à la racine. Un léger vent souleva ses vêtements amples, également mouillés. La pâleur de sa peau était si claire qu'on aurait dit qu'elle était blanche. Il accorda un léger sourire a son chef, son ancien-élève et son ami, qui commençait a être déboussolé puis se retrouva face a son interlocuteur, en un souffle du vent. A peine a un mètre de lui, il le fixait, yeux dans les yeux. Quel sentiment ressentait-il a l'instant ? De la haine, de la peur, de l'amour, de l'amitié, de l'incompréhension ? Il n'en savait rien.

Lee : Est-ce que tu me déteste ? Est-ce que tu me haïs ?

Il attendit quelques instants. Pendant ce temps, en arrière plan, Amikiri accompagnait Yagami d'un geste de la main hors de la scène. Elle avançait tranquillement, tenant son chef de la main droite, et disparut avec lui. Yagami fixait la scène de loin, pour n'apercevoir que des silhouettes, des formes, puis rien du tout. Il s'éloignait avec une fille dont seul le nom lui était connu. Il ne savait rien d'elle, ni pourquoi elle était là, pourquoi il se sentait en confiance avec. Mais Lee reprit la parole.

Lee : Je ne vois aucune raison de me haïr ... Quand deux personnes se battent et qu'elles perdent toutes les deux, tu sais comment s'appelle ? Un match Nul. Tu a voulu gagner, j'ai voulu gagner, nous avons perdus tous les deux. Explique-moi pourquoi tu est si irrespectueux et immature ? Qu'ai-je fait ?

Il marqua une pause.

Lee : Je devrais plutôt te demander ... Qui me déteste ? Shireisu ... Ou l'autre qui est en toi ? J'ai tellement de questions a te poser. Mais je ne saurais jamais toutes les réponses. Je t'ai vénéré. Je t'ai tué. Tu m'as tué. Tu es revenu de toi-même. Grâce a toi, je suis revenu.

Une grande émotion se dressait en Lee. Il gardait son visage comme rempart, comme un masque, qui ne dégageait aucun sentiment. Peut-être était-il faible. Aujourd'hui, il n'en avait rien a faire. Il voulait le voir. Son visage. Lentement, sans se préoccuper de la suite des choses, il leva la main. La droite arrivait lentement sur le côté du masque en exerçant une légère pression. Il prit son inspiration et ...

-Je ne me souviens plus du passé Lee, et je n'ai aucune rancœur envers un combat dont mon esprit d'aujourd'hui n'a pas fait.

Shireisu avait juste tourné la tête de côté de façon à ce qu'une pupille rouge sang vienne perçait les onyx de son vis-à-vis. Comme il l'avait deviné, Lee était venu sur scène comme un acteur se faisant attendre. Cela faisait plusieurs semaine qu'il n'avait plus croisé ces yeux, à lui qui par le passé avait était son ami et son adversaire. Passé oublié.
Shireisu ne tiqua pas quand il vis là main de l'Uchiha se porter vers son masque, son visage, ses maux et ses secret. Il ne tiqua pas lorsqu'elle saisi un des bords blanc du cache. Ne tiqua pas quand le masque gliça de son visage. La peau mise à nue, blanche comme neige, ou deux goutte de sang et des cerne d'ombre venait assombrir se visage completement inexpressif cette fois si. Si Lee et Shireisu ressemblait à deux face d'un miroir il en restait deux oposés. S'avançant dans deux chemins completement different. Seul un imperceptible lien les avait rataché même dans l'oubli, même dans la mort.
Un sage sacrifierai ça vie pour l'amitié, un égoïste ne penserai qu'à lui, et un dément oublierai tout pour atteindre un but. En laissant à Yagami ça chance, Shireisu avait prouvé qu'il n'était pas un dément, en acceptant de répondre à Lee il avait prouvé qu'il n'était pas un égoïste. Mais ce n'est pas pour autant qu'il portait le nom d'un Sage. Juste, un enfant perdu.

-Me vénéré n'est pas en soi une preuve d'amitier, me tué prouve que tu as rompu une vénération pour te concentrer sur l'important, l'amitier. Va savoir qui te déteste le plus... Eien te hait car tu as une place trop importante dans les secret de mon coeur, je te hait car tu m'as laissé seul à peine c'être retrouvé. Mais est-ce que je te déteste vraiment? Je ne pense pas que je resterai là immobile à te regarder si je te haïssais. Je ne pense pas que je t'aurais laisser me retirer ce masque si ma haine était contre toi... Mais... Mes relation passé que j'ai oublié avec ma mémoire fait de moi un incomplet, cependant je sais que se que je cherche se trouve là juste à côté.

Pour mîmer ses propre parole sa main droite c'était levé et ses fin doigt c'était rétracté comme saisissant quelque chose d'invisible. Ces yeux avait quitté ce de Lee pour observer ses doigt, on pouvais voir dans ces pupille une lueur de desespoir. Soudain, son regard revint vite se loger dans le noir de Lee. Comme y trouvant un certain reconfort, le desespoir fut remplacé par une certaine compassion... "Les yeux sont le miroir de l'âme." Penser n'exprimer rien par ses yeux signifi qu'il n'y a put rien en la personne... Et malgré le faux regard inexpresif de Lee, Shireisu pouvait lire une pointe d'émotion et d'angoisse. Une pointe d'humanité. De vrai humanité.
Un pâle sourire apparut sur le visage de Shireisu, et quand sa voix résonna à nouveau le froid qu'elle engageai semblait légerement moins glacial, fortement moins... Comme une brise d'automne carressant les feuilles morte pour les accompagner dans leurs chutte.

-Me pense tu vraiment irrespectueux et immature? Aprés tout je suis encore qu'un enfant malgré les apparences.

La mains de l'arpenteur du Houhou vien carresser le visage tremper de Lee, douce caresse comme l'avait été ça voix. Il la retira sans hâte, et souris à nouveau d'un sourire toujours maigre mais franc.

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Un frisson parcourut tout son corps a l'instant où la douce peau de Shireisu se posa sur la sienne. Son visage lui servit a nouveau de rempart, mais il était sacrément désorienté. Il retenait et ré-écoutait les paroles de celui qu'il considérait comme son meilleur ami. Il ne savait que dire ni que faire. Il fut prit d'une pulsion. Son pied se posa devant lui. Lentement, il avança son visage vers Shireisu. Ses lèvres touchaient les siennes. Il ferma les yeux comme pour aprécier plus l'instant. C'était doux. Pourquoi faisait-il sa ? Délicatement, il recula son visage. Tant de choses avait pu se passer dans la tête de celui qu'il venait d'embrasser. Lee avait attrapé instinctivement sa main qu'il lacha ensuite. Il se retourna et marcha d'un pas tranquille, puis plus nerveux. Il s'arreta quelques mètres plus loin. Il éleva une voix d'un ton jusqu'à présent inconnu, d'une indescriptible compassion.

Lee : J'espère te revoir ... Prends soin de toi.
*Merde ... Il s'est passé quoi là ?*

Il commençait a partir lentement. Cette fois, il s'était enfoncé encore plus dans un flou inconnu et dangereux lui-même. Il repensait alors a la première fois qu'il avait rencontré son ami. Puis quand il l'avait rencontré a nouveau, après l'entrée de Lee a l'Hebi, qui se nommait tel quel a l'époque. Puis ... Leur combat, soldé par un echec et une mort des deux camps. Puis sur le bateau, avec Yagami-kun. Puis ... Maintenant. Mais cela était différent cette fois-ci. Il connaissait enfin l'histoire de son compatriote. L'ombre le remplaça. Il allait disparaitre, rejoindre un lieu dont il était le seul connaisseur pour méditer.

[musique]

Que c'était-il passé en l'espace d'une seconde? Ce morceau de temps se séparant imperceptiblement de tous les autres. Ce morceau de temps se teintant de couleurs nouvelle et plus belle. Ce morceau de temps qui n'en aurait plus jamais de pareil. Unique.
Etait-il possible de mettre une seconde en éloge face à toute les autres qui s'écoule dans la vie? Apparemment oui. C'était ce qui c'était passé. L'espace d'une seconde il avait été aveugle, ne voyant pas le visage de Lee s'approcher dangereusement du sien, ne voyant pas les yeux de Lee s'illuminait d'une étrange flamme. Puis quand il redevint voyant il était déjà trop tard, les lèvres des deux jeunes hommes c'était éfleuré, et enfin happé. Il lui fallut un long moment pour comprendre ce qui c'était passé... Un moment où ses yeux était ceux de l'étonnement. Même l'omniscience de Shireisu n'avait pas vue le chemin de lumière empreinter se possible improbable. Surpris chose rare pour lui... Agréablement surpris.
Il ne chercha pas un instant à rompre le baiser prenant les yeux de la compassion. Un baiser qui ne dura qu'une seconde. Un baiser qui pourtant en sembla durer mille. Fugace et éternelle...
Les lèvres se détachèrent alors l'une de l'autre. Le contact qu'elle avait eu rappella à Shireisu quelque chose d'oublier. L'amitié qu'il portait à Lee et les moment qu'il avait passé avec lui durant toute son existence. Par se baiser une mémoire venant du passé venait d'être ranimé...
Shireisu ne réagit pas quand Lee s'éloigna. Il ne réagit pas non plus lorsqu'il parla. Et ne réagit pas quand il disparut des terres. La surprise, l'étonnement, le plaisir, la compassion. Il ne savait plus quoi penser.
Il ne pensait plus.
Il restait là les yeux visionnant l'endroit où l'espace d'un instant deux âmes c'était jointe. Vision qui lui tira un murmure, qui par le vent, s'emporterais jusqu'au sujet des mots silence.

-J'espère te revoir aussi...

Le Dragon déploya ses ailes et s'envola presque comme si on le lui avait commandé, ordonné. Raito ne broncha pas, il savait que les prochaines minutes ne le concernaient aucunement. Il prit Amikiri avec lui et s'en alla. Il n'avait pas répondu à Shireisu. Il s'agissait d'un accord tacite. Tout deux s'entendaient sur les termes du marché. De toute façon, il n'avait ni les moyens ni l'envie de contester quoi que ce soit.

Fort de son nouveau pouvoir, il se dirigea sans hésiter vers le nord. Il expliquerait tout à Amikiri. Elle pourrait transmettre l'info à Lee. Les choix sont des voies louables, plus louables que la fatalité : alors même si l'échec était au bout du chemin, Raito parcourait cette voie sans jamais se retourner. Le choix de faire de l'homme un être meilleur et libre. Sa nouvelle mission.

Pensé : Ils nous ont toujours considérés comme les cancers de ce monde, mais le cancer vient ronger les vrais maux des êtres. Sans haine, sans rancœur, je soignerai ce monde.

Il jeta un dernier regard au sol. Shireisu... Lee...

Comme un murmure audible de ces deux êtres, Raito parla.

Raito : Le monde sera libre, ou il sera aux mains du Néant. Tout autre possibilité semble... impossible.

Samothsuiryu redoubla d'efforts pour atteindre une altitude suffisamment important pour être hors de portée de toute attaque venant du sol. Le chef Faucon demeurait toujours un fugitif. Mais tout cela prendrait fin, il en était convaincu.

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