Pour certains, c'est une arme. Pour lui, c'est un outil.

Les montagnes du village de la Terre. Un horizon qui ne semble plus finir. Parfois des montagnes bien sculptées en pierre, d’autres seulement des amas de graviers et certaines des grandes collines de terre. Un brouillard consistant, permanent, le brouillard des hauteurs. On pourrait même dire les nuages. Plusieurs sentiers naturels étaient formés entre les montagnes. Sur un de ces chemins, un homme vêtu d’une grande cape noire marchait lentement, sans se presser. Lee venait d’accomplir une mission pour lui-même à Iwagakure no Saato. Il semblait plutôt content du résultat : Il avait massacré une dizaine d’ANBUs appartenant a l’Unité Anti-Terroriste d’Iwa et récupéré un dossier concernant Shireisu. Alors qu’il réfléchissait, un bruit couinant et répétitif s’approchait lentement de lui. Il se retourna. Une modeste charrette avec une toiture tirée par un cheval s’approchait lentement sur le chemin. Un homme vêtu d’un chapeau et d’une tunique simple, en assez bonne forme, dirigeait le convoi. La roue arrière droite couinait à chaque fois qu’elle faisait un tour. Il s’arrêta juste a côté de Lee. Il lui fit un petit sourire. L’Uchiha tenait une tête d’enterrement, et parlait du même grade. Il s’approcha du beau cheval d’une robe noire et lui caressa la tête lentement.

??? : Bonjour noble voyageur !
Lee : Bonjour Caravanier.
Akira : Appeler-moi Akira, voyons Monsieur … ?
Lee : Nommez-moi … Samy, enfin je préfère Sam.
Akira : Enchanté Sam ! Je suis un marchand forgeron ! Vous allez à un endroit particulier ?
Lee : Je suis … En visite. Je vais à la Vallée de la Fin.
Akira : Je vais à Konoha ! Je peux vous amener si vous le voulez bien !
Lee : … Avec plaisir, Akira.
Akira : Montez à l’arrière, vous y serez mieux !

Le Shinobi écouta le Marchand et monta dans la partie arrière de la charrette. Une fois a l’intérieur, le fouet du marchand claqua et le cheval repartit tranquillement et la roue recommença à couiner. Lee regarda aux alentours. Des armes, boucliers et équipement divers ornait la charrette. Le voyage s’entama. Lee discutait avec Akira. Il lui demanda d’abord la raison de sa bonne humeur. Akira lui expliqua qu’il venait d’acheter des armes pour rien et qu’il se sentait donc de très bonne humeur. Le voyage s’entamait bien quand, tout a coup, une dizaine de flèche se plantèrent dans la caravane.

Akira : Cachez-vous !

Lee s’exécuta. Il attrapa un tissu et se glissa dessous. Il entendit des bruits de pas. Une quarantaine de brigands entouraient maintenant la caravane, armes à la main. Ils semblaient être du même clan, très organisé et vêtu du même habit rouge. Le Marchand levait les mains. Lentement, le chef du clan s’avança vers lui.

??? : Akira, comme on se retrouve !
Akira : Tiens tiens, Omote. Comment sa va ?
Omote : Si j’étais toi, je ne poserais pas ce genre de question a l’homme a qui tu doit un bon milliers de Ryos !
Akira : On en avait déjà parlé ! Je te rembourserais quand j’aurais vendu tout ce que j’ai dans ma caravane ! Laisse-moi tranquille !
Omote : Je suis venu chercher mon argent, j’irais même jusqu'à vendre les armes que tu a dans ton coffre !
Akira : Plutôt mourir que de te la donner !
Omote : Ecouter ça ! Papi fait de a rébellion ! Il veut même pas me donner les deux sabres qui vaut au moins deux millions chacun, seulement parce qu’ils appartiennent a sa famille ! TU VAS CREVER !!!

L’homme entra dans une folie incroyable. Il sortit une dizaine de Kunai et les lancèrent tous en même temps. Le Marchand cria et un bruit de métal résonna dans le chemin. Tous les brigands semblaient époustouflés.

Omote : Que … T’est qui toi ???

Lee se tenait entre le brigand et le marchand, un beau sabre a la main. Les dix Kunai retombèrent lentement sur le sol. Un sourire aux lèvres, Lee posa son arme sur le siège de la caravane. Il récupéra un Kunai sur le sol. Il le leva et regarda le brigand.

Lee : Je vais te montrer comment on se sert d’un Kunai, Omote.

Son Chakra se concentra dans sa main. La lame commença a rougir. Elle devint entièrement rouge comme le fer chaud et même une petite flamme apparut sur la pointe. Le Chef se rendit compte seulement quand la lame extrêmement chaude transperça littéralement son corps que Lee venait de le lancer. Tous les brigands clignaient des yeux, le marchand aussi d’ailleurs.

Omote : Sa fait mal putaiiin !!! Qu’est-ce que vous attendez vous autres ?! Tuez-le !

Les brigands réfléchirent une seconde et commencèrent à foncer comme des fous vers Lee. Mais, a peine eurent-ils fait quelques pas que Lee venait de trancher en morceau cinq brigand. Il se trouvait derrière avec son sabre, un sabre légendaire. Un sourire et un regard démoniaque qui firent trembler tous les hommes apparurent sur son visage. Il traversa toute une zone et élimina une quinzaine de brigand en les décapitant tous. Les têtes tombèrent lentement. Les brigands étaient paralysés. L’Uchiha continua avec 19 ninjas restant. Il n’en restait plus qu’un agonisant et un qui tremblait tellement qu’il dut se recroqueviller. Le Marchand était époustouflé. Lee s’avança vers le dernier en état de forme. Il toucha sa joue avec sa main pleine de sang. Il avait un ton ironique.

Lee : Comment s’appelle ton clan, cloporte ?
Brigand : Les … Les … Les araignées noires.
Lee : Ho. Térrifiaaant.

Il attrapa le dernier par le col et le monta bien haut.

Lee : Va dire a ton chef que le clan n’a plus jamais intérêt de s’attaquer a une caravane de sa vie sinon ce sera ma lame qu’ils devront rencontrer, et tu n’oublieras pas bien sur de lui raconter comment son escouade s’est faîte rétamer, compris ?
Brigand : Ou … Oui !
Lee : J’ENTEND PAS !
Brigand : OUI !
Lee : Voilaa, c’est mieux espèce d’insecte.

Il posa le brigand, se retourna et marcha vers le chef qui agonisait. Il le leva vers le ciel et tourna son regard démoniaque vers le survivant.

Lee : Fuis.

Le brigand prit ses jambes à son cou et partit à toute vitesse. Du sang du sous-chef coulait lentement sur Lee. Il toussait, crachait. Le chemin qui semblait être au début plutôt mignon était maintenant terrifiant : Des bustes, des bras, des jambes, des têtes … Des morceaux de cinquante cadavres ornaient maintenant le sol tout autour de la caravane. Lee reposa le cadavre de l’homme et lui planta un de ses Kunai dans la tête. Du sang gicla sur toute sa cape, en plus de celui qu’il y avait déjà. Lee enleva cette cape et monta comme si de rien n’était dans la caravane. Son épée disparut dans une lueur jaunâtre. Le marchand regardait Lee bizarrement.

Lee : On continue ou vous voulez camper au milieu des cadavres ?
Akira : Hum … Continuons.

Le Marchand fit claquer son fouet et le cheval avança lentement : lui aussi semblait terrifié. Une fois loin de la zone du massacre, le marchand s’apprêtait à parler mais Lee le prit de vitesse.

Lee : Mon véritable nom n’est pas Samy, je m’appelle Lee Uchiha et je suis un membre de la Team Hebi. Maintenant vous savez tout ce que je vous ais pas dit.
Akira : Je m’en doutais … Mais vous n’étiez pas mort ? Quelques rumeurs le disait.
Lee : C’est … Une histoire compliquée, Akira, ne me demander pas de vous expliquer.
Akira : Très bien … J’aimerais vous remercier aussi. Je viens de me rendre compte du danger que j’encourais. Je vous remercie infiniment.
Lee : C’était un plais… Euh … De rien.
Akira : J’ai une question indiscrète … Quel est ce sabre ?
Lee : Celui que j’ai utilisé ? Oh … C’est Gesshoku, ou Clair de Lune. Elle augmente la vitesse de l’utilisateur même quand celui-ci ne l’utilise pas. La légende raconte que le dieu Tsukyomi était jaloux de son confrère, Susanoo, car celui-ci possédait une épée très puissante. Alors, il demanda à un forgeron humain de lui forger une épée particulière. Le forgeron avait déjà forgé une certaine épée du nom de Kusanagi. L’homme, flatté de cette demande, rechercha les matériaux les plus rares au monde. Dans ma création, il mit même un morceau de lune que Tsukyomi lui donna. 8 années plus tard, l’épée fut enfin forgée. Il se rendit compte que l’épée débordait tellement de pouvoir qu’il fallait l’enfermer dans un parchemin pour ne pas trop utiliser ce pouvoir. Tsukyomi fut alors heureux d’avoir son épée. Un jour, l’épée se trouva sur terre, et ce fut sur moi qu’elle tomba.
Akira : Cette épée serait donc l’une des quatre légendes ?
Lee : Exact ! La troisième je crois !
Akira : Intéressant, merci de m’avoir renseigné … Attendez … Je n’ai pas vu un troisième manche, d’où sort-elle ?
Lee : Je cache souvent un petit parchemin a l’intérieur de la peau de mon bras droit. Pour pouvoir verser du sang dessus et, vu qu’il est dans mon bras, ne pas en verser n’importe quand, je forme une petite couche de chakra autour du papier.
Akira : Donc vous utilisez du chakra même sans vous en servir ?
Lee : Non, j’ai réussi a créer une sorte de déviation du chakra qui couvre tout le papier. Il me suffit de contrôler mon énergie pour pouvoir sacrifier un peu de sang dessus et l’épée apparaît dans ma manche. J’utilise aussi parfois un autre parchemin pour invoquer une troisième épée, mais un katana tout simple.
Akira : Merveileux ! Et vous faites tout vous-même ?
Lee : Oui, un sage de Kiri m’a appris rapidement, j’ai expérimenté au fur et a mesure du temps.
Akira : D’accord, merci encore. J’aimerais aussi vous donner quelque chose. J’ai dans ma caravane deux sabres qui appartenaient à ma famille et qui se donne de père en fils. Mais on dit que ses sabres sont porteurs de malheurs. La preuve, si je ne vous avez rencontré aujourd’hui, je serais sûrement mort. J’aimerais vous les donner, si vous les acceptez bien sur.
Lee : Pour que vous ne soyez pas entièrement perdant, je vous donne mes deux katanas que j’ai ici.
Akira : Oh ! Merci beaucoup alors. Tenez, vous pourrez les attraper dans le coffre derrière moi. La combinaison est 2-4-1-8.

Lee se retourna et rentra dans l’arrière de la caravane. Il n’avait pas remarqué le coffre qui longeait le siège de conducteur. Il tapa le code et le coffre s’ouvrit. Lee était époustouflé. Les deux sabres étaient magnifiques : L’un avait une garde en forme de serpent, l’autre en forme de dragon. Les manches étaient noirs et la lame de taille assez grande, 1 mètre 30 voir 40. En plus sa, autour il y avait une bourse de 15 000 Ryos. Lee esquissa un sourire sournois. Au lieu de se contenter des deux katanas, il attrapa tout ce qui se trouvait dans le coffre. Il posa ses vieux deux katanas à l’intérieur, ferma le coffre et, sournoisement, il changea la combinaison. Il remonta à côté du marchand avec un petit sourire. Quelques heures plus tard, Lee arriva à la vallée de la fin. Il remercia Akira et parti dans la forêt, tranquillement.

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- Gesshoku, Tsukyomi no Yaiba
Clair de Lune, l’épée de Tsukyomi
Effet permanent : Vitesse X2
Effet actif : 300 Chakra (invocation) - 150 dégâts / Vitesse X10

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