~- Enièmes retrouvailles ... -~ [PV : Lee et Shireisu]

[Musique]

-Je répond à l'appel lancé par le silence...

Il était encore apparut si soudainement... Comme à chaque fois maintenant. Entré impressionnante lorsqu'on ne la connait pas déjà. Shireisu était sur la branche du chêne centenaire. Tête basse, dos à l'autre protagoniste assis entre les racines, en bas, sur le sol sec. Il avait quitté dieu sais quel sentier pour se retrouver ici. Là où deux facteurs l'avait incité à venir... L'un lié à son regard omniscient, l'autre par la mélodie muette que lui avait amené le vent... Une mélodie belle mais de bien sombre augure... Tout cela ainsi que la présence de Cette personne l'avait quasiment obligé à venir en ces lieu non loin du village de Kiri. Au loin un vieux bâtiment croulé sous le poid de la nature reprenant ces droit peu à peu. C'était il y cinq ans de cela une prison de haute sécurité aujourd'hui délaissé...
C'était une ambiance paisible. Une brume basse léché les pieds des arbres et de la personne assise. Les plaines était d'un vert si fort qu'il était certain que cette zone avait l'abondan privilège d'eau et de soleil. L'astre du jour battait d'ailleur son plein dans le ciel de jade et miroité dans le petit fleuve jalonnant ce lieu d'harmonie. Les fleurs pourpre dansaient au gré du vent une valse lancinante. Tout cela inspirait le calme... La nature coupait les chaines la reliant à l'homme en déchirant l'immondice bâtiment grisatre dans un manteau de liane et de mousse. Quelque années sans ce soucié de la prison avait suffit à la verdure pour se libérer du poid de béton qui la recouvrait.

Shireisu un pied balant dans le vide, l'autre contre la branche. Une main chavirant dans l'air tenant un masque blanc ornant quelque motif simple. Son autre main était posé sur le bois. La tête du jeune était accolé à son cou. Les yeux clos, comme si avant d'être ici il était entrain de se reposer sous les palmes d'un arbre pleureure... Mais il ne dormait pas. Il en avait de plus en plus de mal. Trop de chose se confrontait dans sa tête qu'il en perdait le sommeil. Là, il fermait juste les yeux pour ne plus voir. Il avait trop vue aujourd'hui. Là il avait décidé d'être quelque minute aveugle et de simplement écouter, toucher, gouter, et sentir le monde qui l'entourait.
Il sentait le parfum sucré des fleurs, les effluves salé qu'amenait le vent sortant des mers, les senteurs de la fraicheur de la rosée et parmi toute ces odeur une resortait vraiment, celle d'un être d'os et de chair. Odeur douce en parfaite équilibre avec toute les autres, une odeur de terre d'idile...
Les veinures du bois étaient une véritable oeuvre d'art comme l'était le contact de la brise. Tout ici avait le goût de la paix, d'arcadie.
Chaque sens de Shireisu hormis la vue s'évertuait à traduire tout ce que le lieu inspiré et à chaque fois, le goût, l'odeur, la texture, et le bruit de la personne assise entre les racine revenait presque dominants. Charmeur. Comme le ferait un serpent de ces yeux pénétrant pour hypnotisé la proie alléchante qui oserai croiser se regard tourbillonant. Mais cette personne n'en était rien, elle était l'attache de Tanin' et de son passé perdu. Elle était la beauté dans se monde devenant laid. Si dans les closes du néant il fallait traduire cette personne comme un de ses élément, elle en serai la fleur d'où eclos la renaissance idilique de l'aprés apocalypse. La lumière dans le néant...

-Comme la lumière tu disparaitra... murmura Shireisu.

Sombre parole... Mais il connaissait déjà en partie l'accomplissement de cette rencontre qui pourtant la voulait changé. Mais les chemins étaient trop éclairé, peu importe ce qu'il arrivera le futur resterait inchangé. Si miracle il y avait alors miracle il y aurait toujours.
Shireisu se désadossa du tronc, se laissant chuter dans le vide, se rattrapa. Aterit sur ces pied juste devant la personne assise. La main de Shireisu effleura la peau pâle de celui qui était bien plus que son meilleur ami... Il avait la peau vraiment douce. Sa caresse s'estompa, il s'assis en face de lui en tailleur et ouvrit les yeux. Il avait beau avoir trop vue le monde lui il ne l'avait que trop peu vue, et il ne se lasserai jamais de le voir. Lee Uchiha...
La dernière fois qui l'avait croisé il c'était passé quelque chose entre eux... Leurs lèvre c'était uni en un baiser... Shireisu s'il n'était pas à demi démon en aurait tiré de la gêne mais là, seul le trouble persista. C'est fou comme la simple personne de Lee pouvait lui faire oublier toute les autres chose qui lui trotait dans la tête. Il était l'attache d'un esprit tourmenté, la lumière d'un phare au milieu des mers agités... Shireisu ne se concentré en cette instant que sur Lee.
Finalement la voix froide de Shireisu mais douce avec les personne cher à son coeur torturé retentit dans les plaines:

-"Le petit corps frêle et pâle au milieu de se monde fumée,
Marche tranquil son hâle lumineux guidant ces petit pied.
Il continu à avancer graal de ces terre sombre et désolé...
Dernier espoir des vals depuis longtemps carbonisés..." Dit-il d'un temps à peine audible de façon à ce que seul brise et Lee puisse l'entendre. Il continua alors un peu plus fort, Comme cet être tu viens guidé ma sombre mélancolie sous tont auréole doré... On a sans doute beaucoup de chose à ce dire même si le silence pourait suffir...

Un pâle sourir vint marquer le visage sombre et monocorde de Shireisu.

[Pas grand chose a dire :s]

Ses yeux étaient fermés, mais il sentit Shireisu virevolter devant lui. Sa caresse le fit trembler de tout son corps, comme la dernière fois. Un tremblement presque invisible mais toujours incontrôlable. Quel était ce sentiment ? Il n'en savait rien. Il sentit des yeux d'un blanc brillant glisser le long de son visage, admirer la peau trop blanche de Lee. Les paroles de celui-ci qui était devant lui était sombres et réalistes, mais toujours aussi belles. Fasciné, tenté, il gravait dans sa mémoire chacun des mots que Shireisu pouvait dire.

Shireisu : […] Comme cet être tu viens guidé ma sombre mélancolie sous ton auréole doré... On a sans doute beaucoup de chose à se dire même si le silence pourrait suffire...

Il prit son courage a deux mains. Ses yeux s'ouvrirent, dans un délicat mouvement. Il admira le visage qu'il aimait tant. Celui-ci semblait briller sous le soleil et l'ombre de l'arbre. Il tentait de retenir chacune des couleurs de ses lèvres, ses yeux, ses cheveux, de leur donner un nom. Lentement, il replia ses jambes et avança son corps vers l'avant, glissant sur ses genoux. Son visage était dangereusement proche de celui de Shireisu. Ce dernier déplia instinctivement ses jambes, les tendant vers Lee. Les mains de celui-ci se posèrent sur ses épaules, le poussant sur le sol. Une fois Shireisu allongé, il avança lentement sur le corps, se déplaçant lentement, sans brusquer. Ils étaient l'un sur l'autre, yeux dans les yeux. Lee murmura doucement d'une voix légère.

Lee : Tes yeux, ta peau et tes lèvres, eux, me suffisent pour te parler.

Il ferma les yeux, déposant ses lèvres sur celles de son partenaire. Sa main droite de celui-la glissa dans la main gauche de l'autre. L'autre main en profita pour caresser les rouges cheveux de Shireisu. Son cœur battait rapidement et le vent semblait s'être arrêter de souffler pour les deux compères. Bientôt, sa langue glissait dans la bouche de l'autre. L'étreinte sensuelle qui était formée là semblait irréelle et inimaginable, pourtant elle était là. Un bonheur apaisant et un repos calme se dégageait de cette plaine. Plaine mémorable, plaine oubliée par le train du temps. Était-ce un amour qui naissait là ?

[Musique]

Les lèvre, la langue, la peau de Lee lui avait-il tant manquer qu'il n'esquissa aucun geste lorsque ce dernier les lui offrit? Il l'avait laissé l'allonger dans l'herbe humide et fraîche, il l'avait laissé l'embrasser langoureusement. Un baiser qui cet fois ne fut pas le fugace et émotif de la dernière foi mais bien un baiser assuré de ces sentiment, tant assuré qu'il dura une éternité. Les langues des deux garçons jouaient entre elle dans l'antre chaude et humide comme deux gamin. Shireisu lâcha son masque que tenait encore ça main gauche puis l'aposa sur la tête de son compagnon et commença à caresser délicatement le cuire chevelu d'un noir corbeau. Son autre main, elle, sinuait les hanches de Lee trés lentement, derrière son vêtement, profitant du touché de cette peau désireuse.
Les deux garçons avait clos leurs regards pour profitait plainement de toute les autres sensations ainsi que de leurs plaisir individuel et commun. Le plaisir d'un baiser peut être refoulé depuis trés longtemps? Peut être écarté par étique, par principe... Qu'importe. Aujourd'hui il était libéré de ce qui le retenait à sa prison comme l'était la verdure qui reprenait ces droit sur le béton non loin de la scène. Ce baiser ne se brisa pas quand délicatement Shireisu fit basculer Lee sur le côté. Changeant les rôles. Les lèvre toujours jointe, leurs langue toujours entrelacé. Cette fois ce fut au tour de Lee de procurer les caresses et à Shireisu de maintenir ces main contre le sol pour ne pas s'avachir sur son compagnon.
Aprés plusieur minute le baiser laissa sa place à l'admiration des regards. L'un d'ébène l'autre d'eden. Noir et blanc s'opposant et se completant parfaitement. Shireisu s'acouda au sol juste au dessus de la tête de Lee, se libérant ainsi une main pour pouvoir caresser ce visage aussi pâle que le sien, ce visage à la texture si douce, ces lèvre si attirante. Cette perfection.

*Comme un ange...*

A cette pensée, Shireisu approcha de nouveau son visage, effleurant du bout des lèvre la peau des joues pour finalement venir s'aposer au cou de Lee. Leurs parfums s'unissait quand leurs peau se touchait et bientôt l'odeur de l'un était imprégné sur l'autre.
Shireisu passa le bout de sa langue sur les courbes du cou puis vint titiller le lobe de l'oreille droit de son camarade avant que ces lèvre reviennent s'unir à celle de l'autre pour un baiser fugace mais eternel.
Front contre front, regard entrecroisé, les deux jeunes hommes se regardaient sans sillé, sans gène. Simplement eux. Simplement évoquant les impulsion de leurs coeurs réciproque.

-Comme un ange.

Cette fois les pensées devinrent les mots de Shireisu, son souffle venant caresser la peau brulante de plaisir de Lee. Une main vint à nouveau ce callait sur sa joue. Puis il se décala un peu sur le côté de façon à pouvoir délaisser ces apuis sans peser de trop sur le corps de son camarade. Son visage se rapprocha de l'oreille droite de lui pendant que ce dernier sentait une main habile se fraiyait un chemin sous son haut traçant une ligne douce d'abord sur les abdominaux puis les hanche, le reste du torce et enfin le pectoral. A ce moment de nouveau murmure carressèrent l'oreille de Lee:

-Je resterais volontié eternelement ainsi avec toi, petit ange.

Ces murmure était pénétrant eux même pénétré d'une chaleur rare si ce n'est unique de la part de Shireisu... Comme si c'était un présent précieux qu'il offrait à Lee.
La main joueuse se retira, et Shireisu put s'alonger sur le dos côte à côte, tout deux le regard tourné vers le ciel, leurs mains s'étant saisi comme déjà en manque de contact... Etait-ce l'amour naissant assurement dans ces plaine verdoyante?

Ils étaient là, côte a côte, heureux, fixant le ciel a travers les feuilles du centenaire. Ne savant que dire, Lee laissa le silence parler a sa place. La nature reprit son interminable symphonie. Le fleuve, l'herbe, les arbres : Tous jouaient un rôle de l'orchestre. Tout ceci était apaisant, si apaisant que les yeux de l'Uchiha se ferment lentement. Il se tourna et posa sa tête sur le torse de Shireisu, laissant glisser son bras de l'autre côté. Elle écoutait une respiration nette et douce à travers ce torse musclé. Le vent lui caressa les cheveux, à moins que ce soit une main. Pour ses dernières heures, il était joyeux. Il commençait même a espérer qu'il reviendrait de l'au-delà. Oui, car il était sûr et certain qu'il y allait. Il réfléchissait trop, mais peut-être moins a ses côtés, sur son torse, sur le torse de celui pour qui il ressent beaucoup. Il murmura d'une voix chaleureuse.

Lee : Je ne suis pas éternel, Shireisu-kun ... Contrairement a toi. L’Ange s’en ira, plus haut. Mais je laisserais quelque chose ici …

Lentement, il fit glisser sa main le long du torse et attrapa, d’un geste simple et habile, un des deux sabres qu’il avait posé sur le tronc. Il l’attache sur la hanche de son ami, enfin, sûrement plus que sa. Cet arme était tout simplement sa vie. Après avoir tenté les sentiments, l’amour, il voulut protéger la Team Taka, les gens pour qui il vivait. En ce moment, il mettait celle-ci en péril en les combattant de ci et de là. Lee se remit en position, calmement, fermant les yeux.

Lee : Un ange passe …

[Musique]

Un beau rêve... Un rêve mettant en scène la tranquillité du monde et le paroxysme des bons sentiments. Maintenant Shireisu en était sûr. Il aimait Lee. Il aimait sentir sa tête reposer sur son torse, ressentir la texture de ces cheveux, aimait le voir fermer les yeux par l'apaisement de son âme et son corps. Il l'aimait tout simplement et le plus naturellement possible. Sa main était de douces caresses pour le cuire chevelu de son camarade comme l'était la main de ce dernier poser sur la poitrine de Shireisu, une main ressentant les battement régulier et explicite de sentiment d'un coeur fermé venant de s'ouvrir. La voix de Lee se dégagea alors de sa bouche, et même si les mots qui allait être évoqué était triste, la voix, elle, en était magnifiquement chantante:

-Je ne suis pas éternel Shireisu-kun... Contrairement à toi. L'Ange s'en ira, plus haut. Mais je laisserais quelque chose ici...

Ces mots... Shireisu les avait déjà vue prononcé par Lee avant d'arrivé ici... L'omniscience faisait souffrir surtout quand on sait que le facteur changement n'a aucune chance de changer la fatalité. La dure réalité de la mort... "La mort vient sans prevenir et la vie est si fragile et éphèmère. Personne ne peut rien y changer que se soit par des prières ou des formules magiques. Les enfants pleurent face à cette dure réalité, mais les hommes et les femmes ne pleurent pas... Ils doivent endurer ce qui advient." Shireisu n'était plus un enfant depuis ces sept ans. Il avait vu la mort et lui avait échappé, il avait vue tué comme il a tué. Il en a perdu sa precieuse existance d'enfant. L'innocence perdu. Maintenant il devait admettre qu'il était adulte et que lui aussi devait endurer ce qui advient. Et se gosse refoulé en lui, au plus profond de son coeur deverait encore taire ces larme ou pleurer invisible. Mais dans l'instant il vivait un de ces rare moment de paix. Encore une fois la présence de Lee lui rappella un instant de son passé. Un instant où il faisait la planche sur les eaux agité par une cascade, c'était dans le Jardin de la Paix de Terayama. C'était là qu'il avait passer un de ces premier et rare instant d'intégrité spirituel et physique. Et aujourd'hui c'était Lee qui faisait son intégrité. Il devait profiter de cette instant de perfection avec cet personne, ce camarade, cet ami, cet amour...

Il le sentit attacher quelque chose au ceinturons maintenant Kurosaji et Tenrou. Kurosaji était son premier sabre qui datait de ces douze ans. Il l'avait choisi pour la magnificience des détails sur tout le sabre. Son pommeau étant une tête de héron, la garde représentait un envol de ces même oiseau symbole de plainitude, d'assiduité et de patience. Le manche était protégé par une nappe de petit poil blanc accrochant parfaitement la main tout en ayant une texture agréable, texture étant la même que le fourreau qui gardait une lame parfaitement poli de taille moyenne. Ce sabre était un souvenir du passé, comme son autre; La Tenrou... Sabre du loup celeste, sabre de la démence... Il ne se souvenait plus de comment il avait réussi à l'obtenir mais il l'avait toujours avec lui. Ce sabre de taille démesuré. Et maintenant s'ajouté une nouvelle arme inconnu. Abilement Shireisu passa sa main à sa taille, sinua en expert le long d'un foureau semblant protéger de couche succesive de peau de serpent. Le manche avait une parfaite forme, il semblait même s'adapter à la forme des doigts. Shireisu tira le sabre lègèrement emetant un leger chuintement puis passa le doigt sur le tranchant bien entretenu. En un rien de temps une estafilade et un filet de sang firent leurs aparition sur l'index blanc de l'arpenteur du Houhou. Il rangaina la lame.
Pendant tout ce temps il n'avait pas cessé de caresser les cheveux de Lee, qui avait à nouveau fermé les yeux. Quelque chose d'humide coula de l'oeil de l'arpenteur. Il vint esuiyer cette traîtresse de larme de sa main libre faisant attention à ne pas verser le sang de sa superficiel blessure non refermé. Là de nouveau sortir de la bouche de son camarade:

-Un ange passe...

Les deux êtres eurent le même sourir.

-Tu sais Lee, tout comme moi tu es éternel. Car ton souvenir à marquer à l'ancre indélébil sa marque sur mon corps mon âme et mon coeur. A jamais il serons incrusté dans la mémoire de mon éternité. De plus nous les arpenteurs du Houhou ne considérons pas la mort comme une fin en soi. Ce n'est qu'un passage à empreinter, un passage sencé écarté les Mort du Vivant, mais vois tu, jamais rien ne pourra m'écarter de toi car je suis un arpenteur et toujours je pourrai te parler. Malgré cet chose rassurante pourtant, j'ai envi de pleurer car jamais plus je ne pourrai te sentir comme aujourd'hui.

Les mots de Shireisu avait couler en flux continu. Comme la douce musique d'un ruisseau s'écoulant entre deux berges. La vie d'un coté, la mort de l'autre. Shireisu lui était le ruisseau, pouvant être à la fois dans la vie, ou a la fois dans la mort. Arpenteur des mondes. Il était different des autres car il n'était plus un homme. A la fois démon, et gardien du néant. Malgré cela Lee avait réussi à lui tirer une larme. L'amour était donc si puissant comme sentiment? Trop de gens passer à côté de cette réalité, ou bien la vivait en aveugle... Protéger l'amour, la paix, la liberté et l'innocence c'était les seul vrai raison pour prendre les armes. Les seuls raisons donnant un sens réel à l'existance de la vie. Nous vivons pour connaitre ces sentiment de pureté et non ceux de la méchanceté...

La main de Shireisu passa des cheveux de Lee à sa nuque puis à son dos, l'autre main venant se poser sur celle qui était retourner contre le coeur de l'arpenteur. Lee replia ses jambe vers son torse. Position inspirant la chaleur d'un abris et de sa sécurité. Shireisu était l'abri de Lee dans cette instant. Doucement il le déplaça de façon à se qu'il puisse reposer sa tête contre son épaule. Son camarade avait toujours les yeux clos. Il ne dormait pas mais profiter de se moment de paix. Il avait un beau visage, pâle et pure comme la neige, des cernes sombres marque d'insomnie, des mèche corbeau venant perler son front, des lèvres fines et passablement attirante, assez attirante pour que Shireisu intime un nouveau baiser don Lee s'imprégna peu à peu pendant les quelque seconde qu'il dura, puis il rouvrit ces yeux noir et profond, son visage illuminé comme son sourir. Enlasser dans les bras dont Shireisu l'avait entiré dans la durée du baiser. En sécurité. En intimité. Shireisu avait prit le même visage béat...

-Je sais pas se que je vais faire de ce sabre petit ange qui retournera au cieux, je ne mani pas trés bien avec trois sabre.

Ce moment était unique. Tout deux devait en profiter et ne pas sombrer dans la mélancolie de la finalité de cette terrible tragédie qui avait préssé leurs deux fils d'éxistance tout au long de leurs connaissance.

Led Zeppelin - Babe I'm Gonna Leave You

Il était bien. Ce calme, cet apaisement, cet amour. Il passait le peu de temps qu'il lui restait dans le bonheur, aux côtés de Shireisu. Il essayait même de plaisanter. Il volait sur un petit nuage, tranquillement, bondissant de plateforme en plateforme, poussé par un magnifique et sinistre vent. Son cœur était réchauffé par le sourire qu'il devinait, par le corps qu'il caressait, par l'homme sur qui il était couché. Amoureux. Aimer et être aimé. Il résumait son histoire, tous les moments de bonheur qu'il avait passé a Kiri, Konoha ou a la Team Hebi. Il était joyeux. Il avait bien vécu. Les arbres chantaient une douce complainte, accordés par le vent. Sa joie était immense même. Il allait mourir heureux. Mais ... Il fut ramené a la réalité en un instant.

Cette douleur. Douleur macabre qu'il avait connu une seule fois. La douleur froide de la mort brutale. Elle parcourait tout son corps, crispant chacune de ses articulations, resserrant sa gorge, ouvrant ses yeux. Il avait envie de crier, mais il avait tellement mal qu'il n'y arrivait. Un flot d'émotion emplit son cerveau. Il ressentait ce que son ami borgne avait ressenti lorsque que sa famille avait été battue, torturée et violée devant ses yeux, juste parce qu'il appartenait a un clan qu'il considérait comme maudit. Pas de doute : le combat entre son frère et Kuro s'était soldé par la mort de ce dernier. Son regard, maintenant blanc, fixait le vide, défilant tous les souvenirs du jeune membre du clan Ichiyo, l'histoire de sa famille qui reniaient leurs origines. Un cri perça son oreille. Il ressentait a nouveau une douleur, mais une douleur différente, une douleur partagée. Cette fois, c'était la réincarnation de la personne a côté de lui qui avait fini de se battre contre son ancien élève. Shirei, le Clown qui n'aura pas pu longtemps faire son entrée sur scène. Il voyait les souvenirs macabres et tristes de celui qu'il aimait défiler devant ses yeux, mais plus lentement que ceux de Kuro. Ils mourraient vraiment les uns après les autres ... Ce fut au tour d'Amikiri. Les morts qui pesaient sur la bonne conscience de la réincarnation du Démon des Mers déferla tel un tsunami dans l'esprit de Lee, frappant lourdement ses sentiments.

Puis, l'énorme douleur commençait a disparaitre calmement. Le silence reprit place, a moins qu'il n'ait disparut uniquement pour Lee. Combien de temps s'était-il passé ? La douleur semblait avoir duré une éternité, alors qu'elle aurait très bien put durer un instant. Il relâcha la pression de ses doigts crispés sur le torse de Shireisu, détendant ses muscles affolés. Il reprit son souffle. Il était l'heure. Il avait juré se retirer de ce monde si ses trois corps n'étaient pas capables de vaincre ses amis. Réponse positive. Le vent souffla encore une fois, devenant de plus en plus sombre. Son regard s'accrocha discrètement a un autre, transférant ses souhaits, ses désirs, ses sentiments. Lentement, il roula sur le côté, sortant de l'ombre de l'arbre, glissant sur l'herbe a la lumière du soleil. Puis, il sortit un des deux Katanas qu'il lui restait, l'attrapa vers le manche et le retourna vers lui. La pointe de la lame se posa sur le creux de son torse. Son regard se tourna vers celui qu'il aimait. Il lui adressa un sourire chaleureux, mélancolique. Ses yeux pleuraient, sans savoir pourquoi. Son regard revint se fixer sur le ciel bleu. Il ferma lentement ses paupières. Sa voix ne fut qu'un murmure, un mot que l'on ne saurait oublier qui glisserait dans les airs.

Lee : Tue-moi.

Il pensait. "Adieu. Adieu Sasuke, Yagami, Kuro, Yuna, Gaara, Tobi, Itachi, Zabuza, Haku, Kuro, Uchihas ... Shireisu ... Adieu. J'espère que vous resterez le plus longtemps possible dans ce monde ..."